Murbach (abbaye et principauté abbatiale)
Sommaire
- 1 Une abbaye millénaire
- 1.1 Fondation au VIIIe siècle
- 1.2 Un rayonnement européen sous Charlemagne
- 1.3 Liens de confraternité avec Cluny : une abbatiale romane (XIIe siècle)
- 1.4 Les évêques de Strasbourg, abbés commendataires, avec coadjuteurs
- 1.5 Pour les moines nobles, un isolement pénible
- 1.6 Un chapitre équestral de Murbach-Guebwiller
- 2 Un statut exceptionnel
- 3 Un patrimoine illustré
- 3.1 1. La charte mérovingienne de 728
- 3.2 Conservé autour de son noyau
- 3.3 Le territoire montagnard de la Lauch et de la Thur
- 3.4 Trois bailliages
- 3.5 Une régence abbatiale peu développée
- 3.6 Des fidèles de la Maison de Habsbourg
- 3.7 Promoteurs de la Révolution industrielle dans les vallées vosgiennes
- 4 Bibliographie
- 5 Notices connexes
Une abbaye millénaire
Fondation au VIIIe siècle
Fondée par le comte Eberhard, frère du duc d’Alsace Liutfrid et neveu de sainte Odile sous le vocable de l’évêque d’Autun, saint Léger, leur parent en ligne maternelle, Murbach se trouve dans le vallon du ruisseau éponyme au pied du Grand Ballon. L’installation des moines a eu lieu vers 727, sous la conduite de saint Pirmin, un Aquitain, qui venait de fonder l’abbaye de la Reichenau. La tradition locale a oublié ce personnage au profit du fondateur laïc jusqu’à ce que le diocèse de Strasbourg d’après 1802 en fasse une de ses vedettes.
Un rayonnement européen sous Charlemagne
Baptisée métaphoriquement vivier des pèlerins (vivarius peregrinorum) ou plus simplement vivier (vivarius), située dans une « vallée fleurie » (florigera vallis, Blumental, Florival) appelée ainsi dès le XIe siècle, la communauté monastique adopte la règle bénédictine au IXe siècle : il n’est pas sûr qu’elle ait subi l’influence directe du monachisme irlandais revendiqués par d’autres monastères. Protégée par les Carolingiens –Charlemagne porte le titre d’abbé laïc –, encensée par Alcuin pour la qualité des études qu’elle propose, l’abbaye connaît alors son apogée et compte 80 moines : sa bibliothèque, connue par deux catalogues du milieu du IXe siècle est l’une des plus riches de la chrétienté, avec 350 titres, dont un tiers d’ouvrages profanes portant sur l’Antiquité. L’un de ses moines, Simbertus –Simpert – est évêque d’Augsbourg de 778 à 807. En 927, sept religieux sont massacrés par les Hongrois après s’être réfugiés dans la montagne, au lieu-dit Mordfeld : le tombeau préroman de ces martyrs se trouve toujours sur place à l’abbaye. L’abbé Bertolfus a été associé à la préparation du Concordat de Worms qui met fin à la Querelle des Investitures en 1122.
Liens de confraternité avec Cluny : une abbatiale romane (XIIe siècle)
Entretenant des liens de confraternité avec les plus prestigieuses de ses semblables, Murbach subit l’influence de Cluny sans entrer dans sa mouvance directe ; l’église abbatiale actuelle, vraisemblablement construite au milieu du XIIe siècle est le chef-d’œuvre de l’art roman en Alsace. Sa richesse et sa renommée se traduisent par un recrutement réservé à la noblesse, et, de ce fait, par une dérive temporelle toujours plus forte, malgré le relèvement intellectuel entrepris sous l’abbatiat humaniste de Barthélemy d’Andlau (1448-1476), qui restaure sa bibliothèque et fait refleurir son école. Forte de quatorze prébendes, dix de moines et quatre de chanoines (supprimées au début du XVIe siècle), la communauté ajuste la règle monastique à un mode de vie moins rigoureux.
Les évêques de Strasbourg, abbés commendataires, avec coadjuteurs
À partir de la fin du XVIe siècle, elle passe sous la coupe d’abbés commendataires lointains, notamment le cardinal André d’Autriche (1587-1600), l’évêque de Strasbourg Léopold V (1614-1626) et ses successeurs jusqu’à François Egon de Furstenberg (1665-1682) et son neveu Félix (1682-1686) ; une tentative de réforme avait eu lieu en sous la houlette de Saint-Gall dans les années 1620.
Pour les moines nobles, un isolement pénible
Au XVIIIe siècle, les religieux tentent d’échapper à l’isolement du site originel de l’abbaye. Faute d’obtenir leur délocalisation à Guebwiller, ils reconstruisent leurs anciens bâtiments sous une forme proche de celle des grandes abbayes de la Forêt-Noire et démolissent la nef romane de leur église pour en reconstruire une nouvelle (1726).
Un chapitre équestral de Murbach-Guebwiller
Ce chantier est abandonné puis irréversiblement détruit lorsque Rome accepte leur transformation en chapitre de chanoines (1764) : placé sous le patronage de saint Louis et de saint Léger, le chapitre équestral s’installe alors à Guebwiller, dans un quartier de maisons flambant neuves entourant leur nouvelle église, chef-d’œuvre de l’art néoclassique du règne de Louis XVI. L’abbaye de Lure, à laquelle elle est associée depuis le XVIe siècle, est sécularisée de la même manière. La Révolution française met un terme à ce dernier épisode d’une longue histoire.
Un statut exceptionnel
Située dans le diocèse de Bâle, mais directement rattachée au Saint-Siège, Murbach bénéficie de nombreux privilèges. Le chef de la communauté porte la mitre et la crosse. Il est théoriquement élu par son chapitre, mais, à partir du XIVe siècle, la procédure donne lieu à des marchandages et se conclut par des concessions, notamment l’abandon de la vie commune. Les principaux dignitaires du chapitre sont le doyen, le garde (custos) et le prévôt des chanoines de la petite collégiale Sainte-Marie qui jouxte l’abbaye. À la fin du Moyen Âge, l’origine géographique des religieux se restreint au Rhin supérieur, particulièrement à des lignages de la féodalité locale. La règle de 16 quartiers de noblesse s’impose sous l’Ancien Régime, en donnant l’exclusivité des prébendes aux régnicoles (malgré quelques exceptions).
Associée à l’abbaye de Lure
Esquissée au milieu du XVe siècle, effective dans le domaine temporel à partir de 1513, l’association des abbayes de Lure et de Murbach est reconnue par le pape en 1560 sur le mode de l’union personnelle à travers un même abbé : les deux communautés sont distinctes, mais le cumul des prébendes est possible.
Immunité et immédiateté
L’immunité accordée par les Carolingiens est confirmée par tous leurs successeurs. C’est le fondement d’une indépendance qui se manifeste par le titre de prince d’Empire, utilisée depuis un diplôme de Frédéric II en 1229, et par la reconnaissance de l’immédiateté (voir : Immédiateté), qui fait de l’abbé une puissance politique, le maître d’un territoire et le partenaire des traités d’alliance. La participation à la diète d’Empire ne s’incarne guère par la présence effective de l’abbé, mais se traduit par sa contribution aux charges communes, selon la matricule impériale. En 1521, sa quotepart est de l’ordre de 60 florins, de 6 cavaliers et 19 fantassins.
L’exercice des droits régaliens résulte d’une accumulation de diplômes dont le dernier est la reconnaissance d’un monnayage spécifique qui fonctionne entre 1544 et l’annexion de 1680. L’exploitation des mines d’argent de Plancher-les-Mines est l’un des ressorts de celle-ci (voir : Monnaie).
Si le traité de Munster du 24 octobre 1648 garantit l’immédiateté du territoire abbatial, il n’en confère pas moins la protection au roi de France en tant que landgrave de Haute-Alsace et, ipso facto, avoué de l’abbaye. La principauté cesse d’être un Etat souverain suite à l’arrêt du 22 mars 1680 qui la réunit à la France. Les protestations de la diète de Ratisbonne n’y font rien ; les arguments développés à cette occasion sont repris sans succès en 1790 par l’abbé Benoît d’Andlau et le grand doyen Célestin de Beroldingen.
Les quatre abbayes impériales : la théorie des quaternions
Le titre princier – princeps, Fürstabt, voire Hochfürst – précède la désignation de principauté, Fürstentum, furtivement au XVIe siècle, puis plus ouvertement à l’époque française.
Le blason de l’abbaye, « d’argent au lévrier rampant de sable collecté et armé de gueules » est attesté à partir du XIVe siècle, tant sur la bannière figurée dans la Wappenrolle de Zurich (1340) que sur les sceaux, où il côtoie les armoiries personnelles des abbés sur une galette de cire rouge. L’origine de ce meuble héraldique n’est pas connue, mais procède d’un imaginaire du pouvoir qu’on retrouve dans l’adage « l’abbaye de Murbach possède un chien noir qui en a déjà beaucoup mordus » (Die Stift Muorbach het einen schwarzen Hund Der het schon vil gebissen) attesté au moment de la Guerre des Paysans.
Pour sa part, le chapitre dispose d’une matrice en forme de navette figurant le martyre de saint Léger.
Élaborée par des juristes des débuts de l’humanisme, la théorie des quaternions, qui s’efforce d’incarner la constitution impériale à la manière d’un « jeu des familles » fait de Murbach « un des quatre monastères de l’Empire romain dont les abbez sont princes » (S. Munster, Cosmographie, trad. fr., 1552), aux côtés de Fulda, Kempten et Wissembourg (voir : Wissembourg). Cette fiction très gratifiante semble être née dans l’entourage de Georges d’Andlau et de son parent Barthélemy, dans le 3e quart du XVe siècle.
Un patrimoine illustré
Les prétentions temporelles de l’abbaye s’expriment à travers les discours autant que par l’image. Suspendue dans la nef de l’église abbatiale, une double tapisserie du XIIe siècle déroulait la chronologie des privilèges concédés à quinze reprises depuis le roi d’Austrasie Thierry IV, dont le diplôme date de 728, jusqu’au règne d’Henri V. Cette « bande dessinée » monumentale, comparable à la fameuse broderie de Bayeux a été décrite par le bibliothécaire Sigismond Meisterlin, bénédictin d’Augsbourg, lors de son séjour à Murbach vers 1460. Dans le même esprit, vers 1270, les moines avaient érigé un mausolée au comte Eberhard « d’Eguisheim », leur fondateur, sous la forme d’un gisant qui n’est pas sans rappeler ce que faisait alors saint Louis à Saint-Denis pour exalter la monarchie française. Ce « manifeste politique » doit être compris comme une défense et une illustration du patrimoine de l’abbaye. Il tire sa légitimité des donations successives faites par le comte et sa femme Hemeltrude, qui l’avaient institué héritier de leurs biens avant de se retirer du monde, lui à Murbach, et elle, probablement, à Remiremont.
1. La charte mérovingienne de 728
Constituée entre 728 et 738, confirmée par des actes authentiques – la charte de 731-732 offrant à l’abbaye les deux églises de Pfetterhouse fait partie des très rares originaux de l’époque mérovingienne –, l’assise foncière de Murbach se déploie à travers le duché d’Alsace, entre les secteurs connus sous le nom de pagus Tronigorum et de pagus Alsegaugensis – le premier du côté de Traenheim-Marlenheim, siège d’une villa royale liée au roi Dagobert et à la légende des Nibelungen, l’autre en Ajoie, dans le nord du Jura –, entre Hindisheim et Delle. Ces alleux sont ultérieurement rejoints par d’autres propriétés, parfois très lointaines, dans la région de Worms ou dans les Alpes, bien que l’essentiel se concentre en Haute-Alsace, autour du Grand Ballon et de son piémont viticole.
Conservé autour de son noyau
Au fil du temps, ces domaines sont usurpés par des laïcs, donnés en fief à des vassaux ou aliénés. L’abbaye parvient à en conserver le noyau en menant une vigoureuse politique au cours du XIIIe siècle, sous les abbatiats d’Hugues (1216, 1236), qui accompagne Frédéric II à la croisade et en reçoit le péage de la route de la Thur, Thiébaut de Faucogney (1243-1260) et Berthold de Steinbrunn (1260-1286). Elle échappe aux convoitises des comtes de Ferrette, qui s’efforcent de contrôler la route internationale du col de Bussang et s’accrochent à Delle (1272), parvient à se soustraire à la mainmise de plus remuants de ses voisins et tire profit de la protection des Habsbourg. Ces derniers lui achètent Lucerne en 1291.
Le territoire montagnard de la Lauch et de la Thur
Le territoire demeuré aux mains de l’abbé comprend trois sous-ensembles : la vallée de la Lauch jusqu’à son débouché vers la plaine, le vignoble de Wattwiller-Uffholtz et la vallée de Saint-Amarin en amont de Thann. Le premier abrite l’abbaye, défendue depuis le deuxième quart du XIIIe siècle par le château du Hugstein, ainsi que la ville de Guebwiller, dotée d’une charte et d’une enceinte vers 1270. Le bourg de Wattwiller, surmonté par le Hirtzenstein (1265) intercepte la route du piémont. Le troisième suit l’axe de la Thur depuis le col de Bussang et s’articule autour de Saint-Amarin, protégé par la Friedburg (milieu XIIIe siècle) ; partagée avec deux autres seigneurs, l’arrière-vallée « stratégique » formée par la paroisse d’Oderen est rachetée par l’abbaye en 1467 et 1536.
Trois bailliages
Divisée en trois bailliages (Guebwiller, Wattwiller et Saint-Amarin) qui reprennent cette répartition, la principauté couvre 270 km2 et abrite environ 5 000 habitants à la fin du Moyen Âge. L’abbé y exerce une autorité pleine et entière, en vertu du droit de ban (twing und bann), avec le relais des instances locales, communautés de village ou conseils urbains. A l’exception d’Hésingue, aux portes de Bâle, récupérée en 1545 après avoir été tenue en fief par la famille zu Rhein, Murbach n’administre pas directement ses propriétés foraines, qui demeurent aux mains de vassaux. Ceux-ci sont en partie issus de la ministérialité de l’abbaye ; leurs possessions font l’objet d’un livre des fiefs armorié composé vers 1360 (AHR, 9 G Fiefs, n°1).
Combinant seigneurie foncière, pouvoir judiciaire et souveraineté, la principauté de Murbach dispose d’une administration peu développée : sa consistance peut être évaluée à partir du terrier, partiel, réalisé vers 1394 et, surtout, du terrier général (Urbar) du prince-abbé Jean-Rodolphe Stoer de Stoerenbourg, en 1550.
Une régence abbatiale peu développée
Établie à Guebwiller, à proximité de la résidence de la Neuenbourg, qui a supplanté le château du Hugstein, la Régence de Murbach – le terme est utilisé sous l’Ancien Régime – est dirigée par un obervogt assisté d’un chancelier et de quelques gentilhommes sans qu’on puisse vraiment parler de cour. Les affaires féodales sont traitées par l’assemblée générale des vassaux (manntag).
Des fidèles de la Maison de Habsbourg
En réalité, malgré des poussées d’orgueil qui l’incitent à réaffirmer son statut immédiat, la principauté abbatiale d’avant les traités de Westphalie est un satellite de la Maison d’Autriche, avec laquelle elle est liée par des traités d’alliance depuis le milieu du XIVe siècle. Son accouplement avec l’abbaye de Lure doit être tenu pour un artifice géopolitique, une annexion déguisée à l’Alsace habsbourgeoise, à la fois pour en contrôler les mines d’argent et pour disposer d’un avant-poste au sud des Vosges : Georges de Masevaux, premier abbé à diriger les deux abbayes, est une créature de l’empereur Maximilien.
Dans les plans de défense élaborés au XVIe siècle, Lure et Murbach jouent un rôle de verrouillage. La forteresse de Wildenstein, aménagée au lendemain du « voyage d’Allemagne » du roi de France Henri II en est l’un des meilleurs témoins.
Promoteurs de la Révolution industrielle dans les vallées vosgiennes
Sous la domination française, à partir de 1680, les princes-abbés mettent l’accent sur la gestion de leurs seigneuries en encourageant les investissements industriels dans la vallée de Saint-Amarin (mines et métallurgie à Bitchwiller et Urbès, verrerie de Wildenstein, indiennage de Wesserling), et en resserrant leur emprise sur leurs sujets. Si cette réaction seigneuriale contribue au relèvement matériel de la principauté, elle se traduit par une explosion de violence en juillet 1789, lorsque les habitants mettent à sac le château de la Neuenbourg et obligent les chanoines à prendre la fuite.
Bibliographie
Les archives de l’abbaye sont conservées aux AHR, dans la série 9 G, initialement cotée 10 G. Elles se décomposent en quatre sections : titres généraux, avec un classement topographique, fiefs, cartulaires et comptes (en fait, un ensemble plus hétéroclite). La Bibliothèque des Dominicains de Colmar a recueilli ce qui restait de la bibliothèque abbatiale, mise à mal par les moines de l’Ancien Régime.
BORNERT (René), Les monastères d’Alsace, t. II/2, Eckbolsheim, 2009, donne une bibliographie complète à cette date.
Sur le temporel : BISCHOFF (Georges),Recherches sur la puissance temporelle de l’abbaye de Murbach (1229-1525), Strasbourg, Société savante d’Alsace, 1975.
SCHMITT (Jean-Marie), Tricentenaire du rattachement à la France de la ville de Guebwiller (1680-1980), Guebwiller, 1980.
SCHMITT (Jean-Marie), Aux origines de la Révolution industrielle en Alsace : investissements et relations sociales dans la vallée de Saint-Amarin au XVIIIe siècle, Strasbourg, Société savante d’Alsace, 1980.
BENNI (Claude-Gerard), dir., Murbach, numéro spécial Saisons d’Alsace (1983), en part. : -LEGIN (Philippe), « L’église Saint-Léger de Murbach », p. 55-90 ; -SCHMITT (Jean-Marie), « L’abbaye et la principauté de Murbach dans l’Alsace Française, (1680-1790) », p. 37-53.
MULLER (Joachim), Die Klosterkirche Murbach im Elsass, Cologne 1992.
WILSDORF (Christian), L’Alsace des Mérovingiens à Léon IX, Strasbourg, Société savante d’Alsace, 2011.
BISCHOFF (Georges), « Un monastère sans livres est comme une prairie sans fleurs. Bibliothèque et études à l’abbaye de Murbach sous l’abbatiat de Barthélemy d’Andlau (1447-1476) », Source(s), 2, 2013, n°2, p. 13-37.
Notices connexes
Abbaye ; Abbé commendataire ; Archives ; Auberge
Berg (mines) ; Bibliothèques
Chapitre ; Chaume ; Chevalerie ; Commende ; Conduit-Geleit ; Congrégation bénédictine
Dénombrement de fief (Murbach) ; Dinghof ; Droit de l’Alsace
Empire (Saint) ; États d’Alsace-Elsässische Landstände ; États provinciaux-Oberelsässische Landstände
Féodalité ; Ferrette ; Fief ; Formulae Alsatiae-Formulae Morbacences ; Freizug ; Fromage
Héraldique ; Hof-Cour féodale ; Hôpital
Image-Scriptoria ; Immédiateté ; Industrie ; Investiture de fief
Justice et Institutions judiciaires (Moyen Âge et époque moderne) ; Jardins
Georges Bischoff