Hôpital

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Les hôpitaux, du haut Moyen Age au XIIe siècle

L’hôpital est une institution liée au christianisme. C’est avec lui qu’apparaît une organisation de la charité, dont l’hôpital est l’expression la plus tangible. Si le christianisme a apporté une telle innovation, c’est parce que l’amour du prochain et la compassion pour la souffrance d’autrui tenaient une place primordiale dans la vie des communautés chrétiennes. Les premiers hôpitaux apparaissent en Orient au IVe siècle, en Occident aux VIe et VIIe siècles, où ils sont créés par les évêques. En effet, à la suite de la déliquescence de l’État romain en Occident, l’évêque est amené à prendre le relais de ses cadres administratifs défaillants. Désormais, l’évêque n’a plus seulement une autorité spirituelle, il a aussi un pouvoir temporel. Au VIe siècle, trois conciles enjoignent aux évêques d’accueillir les pauvres et les pèlerins dans leur demeure. C’est ainsi qu’au VIe et dans la première partie du VIIe, des évêques et quelques laïcs fortunés ont ébauché le premier équipement hospitalier dans les territoires que l’on appellera plus tard la France et l’Empire. Ces hôpitaux se retrouvent avant tout dans les villes. Leur caractère urbain correspond au niveau de la christianisation, qui ne pénétrait alors les campagnes que progressivement. Pour l’Alsace, nous n’avons pas de sources pour cette période. Nous ignorons donc tout d’un éventuel hôpital fondé par l’évêque de Strasbourg au VIe ou au VIIe siècle. Ce n’est qu’au début du XIIe siècle qu’un tel l’hôpital est mentionné.

À l’époque carolingienne, les hôpitaux sont liés aux monastères. Cette évolution correspond à l’évolution de la société, essentiellement rurale depuis le Bas-Empire, les villes ayant périclité. Les couvents créés en Alsace à cette époque ont probablement proposé une telle infrastructure, imposée par la règle de saint Benoît et encouragée par la législation de Charlemagne. Mais nous ne disposons d’aucune source contemporaine à ce sujet. À la fin du IXe siècle ou au début du Xe, la Vita de sainte Odile évoque la création du couvent de Niedermünster pour recevoir les pèlerins qui n’ont pas la force de monter jusqu’à Hohenburg. Il faut attendre la fin du XIe et le XIIe siècle pour que l’accueil et l’hospitalité pratiqués dans les monastères alsaciens deviennent palpables. La plus ancienne mention à ce sujet concerne l’abbaye de Seltz, où, en 1084, l’abbé réserve des revenus pour l’hospitalité, négligée par ses prédécesseurs (ZGO 14, 1862, 184 n°2). En 1143, l’abbesse d’Eschau fonde un hôpital à l’extérieur du village, le long de la voie « romaine » (foris villam Aschowa … iuxta stratam romanam : ADBR G 20). En 1155 est cité l’hôpital de Colmar, dépendant du chapitre de Constance (MG DD X/1, 215 n°128), celui du couvent de Schwarzenthann à la fin du XIIe ou au début du XIIIe siècle (Codex Guta-Sintram f° 1v). En 1182, le doyen de Saint-Thomas de Strasbourg fonde à côté du pont de Saint-Arbogast une chapelle Saint-Marc avec un hospice pour recevoir les pauvres et les pèlerins (SUB I 97 n°118).

Les hôpitaux à partir du XIIIe siècle

Aux XIIe et XIIIe siècles, la société évolue : l’accroissement démographique est important –  du coup, le nombre de pauvres et de malades augmente en proportion. On assiste également à une accélération des échanges et de la circulation. Ces divers facteurs expliquent qu’il faut plus d’institutions pour héberger les nouveaux pauvres, les pèlerins, les voyageurs. C’est pour venir en aide aux voyageurs qu’un hôpital tenu par des chanoines réguliers est créé à Obersteigen, au pied du col du Wolfsberg, en 1213. Il existait aussi, au pied du col du Bonhomme, un hôpital cité à partir du début du XIVe siècle (ADMM B 952/4). Pour la première fois dans l’histoire, les laïcs vont aussi jouer un rôle important dans cette prise en charge. Des confréries voient le jour, dont certaines vont créer des hôpitaux, comme à Andlau, dans la première moitié du XIVe siècle. À l’occasion, les membres de la confrérie de l’hôpital prennent en charge les malades. C’est le cas au Grand Hôpital de Strasbourg, où, tous les jours, deux membres de la confrérie viennent à l’hôpital pour servir les malades (AMS 1AH 29). Par ailleurs, des confréries de métier ont leur siège dans l’église de certains hôpitaux en Alsace au Moyen Âge. C’est le cas des boulangers au Vieil Hôpital de Haguenau (BARTH, Handbuch, c. 502). Au fil du temps, certaines confréries de laïcs vont même se transformer en ordre hospitalier. Par exemple, vers 1095, dans le Dauphiné, une confrérie de laïcs voit le jour. Dans un premier temps, elle s’occupe des pèlerins, puis des malades atteints d’ergotisme qui affluent à Saint-Antoine-du-Viennois. En 1247, cette confrérie devient un ordre hospitalier, celui des Antonins, qui fonde deux hôpitaux en Alsace au XIIIe siècle, à Strasbourg et à Issenheim. Ce n’est pas le seul ordre hospitalier à naître à cette époque. Dès le XIIe, l’Ordre de Saint-Jean, l’Ordre Teutonique, l’Ordre de Saint-Lazare naissent d’un hôpital, dans lequel des laïcs ont joué un rôle. En Alsace, l’activité hospitalière des chevaliers de Saint-Jean est encore sous-estimée aujourd’hui, alors que des hôpitaux rattachés à des commanderies de cet ordre sont attestés à Rhinau, Sélestat et Strasbourg, où l’hôpital a fonctionné jusqu’au milieu du XVIe siècle (ADBR H 1985). L’Alsace compte également deux commanderies de l’Ordre du Saint-Esprit, fondées pour accueillir les enfants trouvés, à Stephansfeld et à Rouffach. Dans cette dernière ville existait aussi un hôpital tenu par des Bénédictins venus de Lorraine, spécialisé dans le traitement de l’épilepsie. Les ordres religieux n’ont pas été les seuls à fonder des hôpitaux, d’autres sont dus à de pieux laïcs. Avant 1164, l’hôpital Saint-Nicolas de Haguenau est fondé par l’empereur Frédéric Barberousse (MG DD X/2 347 Nr. 447), celui de Cernay par le Schaffner du lieu en 1277 (MG SS 17, 202), celui de Gueberschwihr par l’ancien Schultheiss Rudolf Birseler et sa femme (AHR 156J dépôt 1). En 1311, le chevalier Johannes in Kalbsgasse et sa sœur Phine financent un hôpital à Strasbourg pour une dizaine de pauvres incapables de travailler. En 1328, Öttelin Truttmann, Schultheiss de Haguenau, crée le nouvel hôpital de Haguenau (AMH AH 14/62-63).

En Alsace comme ailleurs, l’hôpital fait partie de l’équipement urbain. Mais dans la majeure partie des cas, nous ignorons qui est à l’origine de ces institutions et nous n’en avons qu’une première mention purement contingente. Au fil du temps, tous les hôpitaux, même ceux qui ont été fondés par l’évêque, un ordre religieux ou de pieux laïcs, passent progressivement sous la tutelle du Magistrat. À ce sujet, on parle de façon impropre de « communalisation » des hôpitaux. Ce processus est facilement perceptible dans les sources, car il correspond à l’apparition d’administrateurs (Pfleger). Il s’agit de membres du Magistrat de la ville chargés de surveiller le fonctionnement de l’institution. Une carte des hôpitaux d’Alsace révèle la prépondérance des localisations urbaines (voir Atlas historique de l’Alsace : www.atlas.historique.alsace.uha.fr).

Les hôpitaux au Moyen Age : fonctions et vie quotidienne

La majeure partie des hôpitaux fondés au Moyen Âge sont multifonctionnels. On y accueille aussi bien les malades que les vieillards, les infirmes, les femmes en couches, les pèlerins et les pauvres. Au fil du temps, dans les grandes villes, certaines fonctions sont détachées de l’hôpital primitif. À Strasbourg par exemple, fin XIVe - début XVe siècle, les orphelins quittent l’hôpital et sont désormais hébergés dans une institution à part, l’orphelinat. Il en va de même en ce qui concerne les pèlerins et les voyageurs. Au courant du XIVe siècle apparaissent à Strasbourg deux institutions spécialisées, appelées Elendenherbergen, qui reçoivent les pèlerins et les voyageurs de passage. Au XVe siècle, l’hôpital de Strasbourg a donc déjà perdu deux de ses fonctions primitives, l’accueil des orphelins et celui des voyageurs.

La vie dans ces institutions était fortement marquée par la religion. Dans les hôpitaux antonins par exemple, la vie quotidienne des malades suivait le modèle de la vie canoniale. Ils étaient tenus de vivre chastement, de jeûner avec les chanoines et de dire pour chacune des 7 heures canoniales 12 Notre Père et 12 Ave Maria, si possible à l’église. Pour les membres défunts de l’ordre, qu’il s’agisse de chanoines, de convers ou de malades, chaque laïc, malades y compris, devait dire 150 Notre Père et 150 Ave Maria. Il en allait de même dans les hôpitaux qui ne dépendaient pas d’une communauté religieuse. À l’Elendenherberge de Strasbourg, les pèlerins, les écoliers et les pauvres prêtres de passage doivent prier 5 Pater et 5 Ave avant le repas pour l’âme de ceux qui ont donné des aumônes pour le fonctionnement de l’institution, et autant après le repas. On leur demande également de prier avant de se coucher. À l’hôpital bourgeois de Strasbourg, les malades et le personnel devaient se confesser aux chapelains et recevoir les sacrements. Celui qui refusait de le faire ne recevait plus rien à manger ni à boire. L’importance de la religion dans les hôpitaux à l’époque médiévale se devine également dans la disposition des locaux, et ce depuis le haut Moyen Âge. En effet, peu après 502, l’évêque Césaire d’Arles fonde un hôpital, dans lequel les malades pouvaient participer aux offices religieux depuis leur lit. Cette disposition va connaître une grande postérité tout au long du Moyen Âge, et même après. En Alsace, nous avons un témoignage remarquable à ce sujet. En 1383, le précepteur antonin d’Issenheim et de Strasbourg a fait bâtir dans l’hôpital une chapelle et y a érigé un autel pour dire des messes pour les estropiés et malades. Désormais les malades pouvaient commodément voir et entendre la messe depuis leur lit, ce qui n’était pas possible avant, car la chapelle se trouvait à l’opposé de l’hôpital (ADBR H 2627). L’intégration de la chapelle dans les bâtiments de l’hôpital n’est pas une disposition réservée aux hôpitaux dépendant de communautés religieuses. Dans le Grand Hôpital de Strasbourg –  l’Hôpital bourgeois – il y avait également un autel dans la salle des malades, qui leur permettait de suivre la messe depuis leur lit. Il est supprimé en 1533 lorsque Strasbourg passe à la Réforme.

Avant tout, aussi paradoxal que cela puisse paraître, l’hôpital médiéval n’est pas un lieu où l’on soigne au sens où nous l’entendons aujourd’hui. Il n’y a pas de médecin attaché à l’hôpital de Strasbourg avant 1515. L’hôpital est avant tout un lieu d’asile où l’on accueille le pauvre, le malade, à qui l’on fournit un toit, la nourriture et la boisson. Un texte de 1467 énumère les prestations dues par l’hôpital du Bonhomme : il devait y avoir « une marmite de soupe, un chaudron d’eau chaude, une vache à lait, un lit ». L’hôpital médiéval, qu’il s’agisse de l’hôpital monastique ou urbain, est jusqu’au XVe siècle une hôtellerie, et sa vocation n’est pas de soigner les malades, mais d’assurer l’accueil, la subsistance et le réconfort spirituel. En fait, il s’agit avant tout de fournir une bonne nourriture à celui qui est admis à l’hôpital. Dans le couvent des Augustins de Marbach par exemple, les préceptes d’hygiène enluminés du Guta-Sintram insistent sur l’importance de l’alimentation des malades pour les aider à recouvrer la santé. À l’hôpital de Strabourg, les malades les plus gravement atteints sont même nourris la nuit. On leur donne à minuit des mets rafraîchissants, comme du raisin, des poires, des pommes, des cerises, de la compote de sureau ou des betteraves rouges.

Les occupants de l’hôpital

Pour bien comprendre ce qu’est un hôpital à l’époque médiévale, il faut avoir présent à l’esprit qu’à partir de la fin du XIIIe siècle en Alsace, il est toujours peuplé à la fois de malades ou d’infirmes et de gens sains. Parmi les premiers, il faut compter aussi les artisans malades ou blessés, pour lesquels leur corporation a acheté un ou plusieurs lits à l’hôpital. Parfois les gens sains représentent la majorité de ses occupants. Appelés prébendiers, ils paient une certaine somme à l’hôpital ou lui font un legs, en échange de quoi ils reçoivent le vivre et le couvert pour le reste de leurs jours. Les plus anciens prébendiers connus en Alsace remontent à la fin du XIIIe siècle : en 1270 / 1278 il y en a un à l’hôpital de Saverne, et en 1282, l’hôpital de Strasbourg accueille un couple de prébendiers. À Strasbourg, cette partition entre malades (siechen) et sains (gesunden) est fondamentale et se retrouve dans la gestion des biens tout au long du XIVe siècle : il y avait d’une part les terres appartenant aux malades, et d’autre part, celles qui appartenaient aux sains. Pour les distinguer, on utilisait un signe différent sur les pierres bornes qui marquaient les terres de l’hôpital (ein beslossen crùtze pour les malades et ein beslossen crùtze mit einem wolfangel pour les prébendiers). Il y avait également deux économes (schaffner) responsables l’un des biens des malades, l’autre de ceux des prébendiers. En période de crise, la présence à l’hôpital de gens sains consommant les revenus de l’institution pouvait poser problème. En effet, en 1377, l’économe des malades de l’hôpital de Strasbourg se plaint de ne plus pouvoir les entretenir. Dans ce contexte, il n’est donc pas étonnant que le Magistrat de Strasbourg ait cherché à limiter le nombre de prébendiers. À l’hôpital du Saint-Esprit de Rouffach, le maître, Claus Leo (1371-1396) rappelle aux prébendiers que l’hôpital est fait pour les pauvres et non pour eux (AM Rouffach AA 9, p. 52). À Kientzheim, au plus tard au XVIe siècle, on distingue l’Armenspital et le Richenspital (ADHR 1E75/6 f°38 r-v).

La majeure partie des hôpitaux médiévaux étaient de petites structures qui recevaient quelques malades, moins d’une dizaine en général. En 1468, Blienschwiller, Nothalten et Zell fondent une confrérie, qui devait nourrir les indigents et les coucher dans le lit de la Reit. Cet hôpital était donc conçu pour deux ou trois personnes au maximum. La capacité de l’hôpital des Antonins d’Issenheim a été évaluée à une vingtaine de malades. Le Grand Hôpital de Strasbourg, lui, pouvait en accueillir une centaine.

Situation des hôpitaux à la fin du Moyen Âge

Comme toutes les institutions dont les revenus reposaient en grande partie sur les cens et les rentes, les hôpitaux de la région sont affectés par la crise de la fin du Moyen Âge et par les guerres, au point qu’un certain nombre d’entre eux disparaissent. Pour cette raison, le Magistrat de Seltz procède à la refondation de l’hôpital en 1459 (AN S 4907-4908/7).

D’autres ne sont pas restés fidèles à leur vocation d’accueil des pauvres. Dans l’hôpital de Phine fondé en 1311 à Strasbourg, par exemple, des malades et des prébendiers sont attestés tout au long du XIVe et au début du XVe siècle. Mais dans la deuxième moitié du XVe siècle, cet hôpital n’abrite plus que 6 ou 7 béguines. Il a donc entièrement changé d’affectation. Au XVIe siècle, l’introduction de la Réforme à Strasbourg va entraîner la disparition de deux hôpitaux dépendant d’un ordre religieux, chacun étant spécialisé dans le traitement d’une seule maladie, ce qui est l’exception au Moyen Âge. Il s’agit de l’hôpital Saint-Antoine, situé dans le rue de l’Arc en Ciel, où l’on soignait l’ergotisme et toute forme de gangrène, et de l’hôpital Saint-Valentin, situé dans la rue des Juifs, où l’on accueillait les épileptiques. La disparition d’un certain nombre d’établissements hospitaliers est l’une des caractéristiques de l’histoire hospitalière du XVIe siècle en Alsace. Un autre trait marquant de cette histoire, c’est que les créations de nouveaux hôpitaux sont extrêmement rares à cette époque, si l’on excepte la fondation à Strasbourg d’un établissement spécialisé pour les syphilitiques, une maladie qui apparaît à l’extrême fin du XVe siècle. De même, aucun ordre hospitalier important ou durable n’est créé ou ne s’installe dans la région tout au long des XVIe, XVIIe et XVIIIe siècles. Ce n’est pas le cas dans le royaume de France, où l’on assiste à un véritable renouveau dans ce domaine dès le XVIIe siècle.

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Notices connexes

Accident du travail, Administrateur d’hôpital, Armenhaus, Assistance

Barbier (chirurgien), Bienfaisance, Blödsinnig, Bruderschaft

Caisse de secours, Charité, Commanderie (Hospitaliers)

Dissection

Elendenherberge, Enfants trouvés

Faculté de médecine, Fondation

Lépreux, Léproserie

Maladrerie

Siechenhaus

Élisabeth Clémentz