Hôpital des syphilitiques ou vérolés de Strasbourg (XVIe et XVIIe siècles)

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La fondation de l’hôpital

Fondé en 1503, le Blatterhaus répond à l’augmentation du nombre de malades atteints de syphilis. Cette maladie, reconnue contagieuse d’emblée, sévissait dans le sud de l’Allemagne et surtout en Alsace depuis 1496. On considérait qu’elle avait été introduite en Europe par les marins de Christophe Colomb. Ce nouveau fléau, pour lequel on ignorait tout traitement, ne cessa de se propager et de causer des frayeurs terribles aux gens de l’époque. En effet, les médecins, mais aussi le grand public craignaient d’autant plus la maladie qu’ils en ignoraient les voies de propagation et de contamination. C’est pourquoi, au départ, les malades étaient livrés à eux-mêmes, rejetés par les médecins et les hôpitaux. Dès 1496, Johannes Geiler de Kaysersberg s’est engagé pour les syphilitiques. Il intervint plusieurs fois devant le Magistrat et le Conseil des XXI de la ville en leur faveur. Ce n’est qu’après sept ans de combats qu’une maison spécifique sera attribuée aux malades atteints du mal français, dans laquelle on s’appliquera à soulager leurs souffrances (AMS 1AH1184).

L’emplacement et l’architecture de la maison

Les sources ne donnent que peu de renseignements sur l’architecture de la maison et encore moins sur l’emplacement précis de cette dernière. Avant d’être déplacé sur la Grande Île en 1686, le Blatterhaus se situait au Finkwiller. Grâce à l’inventaire de 1612 (AMS 1AH5765), une reconstitution approximative de la structure intérieure de la maison a été possible. D’après cet inventaire, l’hôpital disposait de différentes chambres pour les malades, situées au rez-de-chaussée, avec un total de 38 lits. Les prébendiers, quant à eux, occupaient le premier étage de l’immeuble et disposaient de 24 lits.

Les malades : sexe, statut social et origine

Entre 1539 et 1686, pas moins de 4.429 personnes ont été soignées au Blatterhaus de Strasbourg. Des registres de malades (AMS 1AH240, 1AH5686, 1AH5760), tenus soigneusement par les Blatterärzte, ont permis d’identifier le sexe de 2.431 d’entre eux. Durant toute cette période, 1.295 hommes (53%), 1.010 femmes (42%), 63 garçons et 62 filles (5%) ont été admis à l’hôpital. Le fait que plus d’hommes que de femmes se sont fait soigner au Blatterhaus est surtout frappant pour les années 1568 à 1571, 1576, 1578 et 1584, où la présence masculine est en moyenne deux fois plus importante. La présence d’enfants parmi les malades s’explique par deux faits majeurs : une contagiosité plus importante du mal et la forme congénitale de la maladie. Les registres des malades livrent aussi des informations sur le statut social des malades. La majeure partie des femmes admises, environ 264, étaient des femmes mariées ou des compagnes et 126 des veuves. Par ailleurs, on relève 353 filles et fils célibataires qui se trouvaient probablement encore sous la responsabilité de leur père. Au total 461 hommes exerçaient un métier, 42 étaient des compagnons et 139 des valets. La plupart des hommes étaient soldats, fermiers ou exerçaient des métiers du textile comme l’illustrent les 59 soldats, 60 tailleurs, 33 tisserands et 30 fermiers recensés. Enfin, les registres renseignent sur l’origine des malades. Seulement 210 personnes sur 3.562, soit 5,9%, sont originaires de la ville de Strasbourg. Ce très faible taux d’habitants et de bourgeois de Strasbourg admis à l’hôpital illustre bien la renommée dont jouissait l’hôpital aux XVIe et XVIIe siècles. Concernant les 3.352 malades qui n’étaient pas originaires de la ville, une recherche minutieuse a permis d’identifier l’origine de 2.397 d’entre eux. Environ 55% (1.338) de ces derniers proviennent des environs de Strasbourg, notamment des villages se trouvant actuellement dans le Bas-Rhin, le Bade-Wurtemberg ou encore en Bavière. Parmi les autres malades, certains sont originaires de régions très lointaines : les registres confirment notamment la présence de gens originaires de régions se trouvant actuellement en Ecosse, en Pologne, en République Tchèque, en Italie ou encore en France. Toutes les personnes admises à l’hôpital étaient issues de la couche moyenne ou inférieure de la société, car les plus riches ne se faisaient pas soigner à l’hôpital, mais profitaient de cures privées à domicile ou chez des barbiers-chirurgiens. Tout comme la présence de malades issus de toute l’Europe, le taux de guérison des malades démontre la réputation de l’hôpital. D’après les registres, le taux de mortalité est de 9% : 381 malades sur 4.429 ont succombé à la maladie pendant leur traitement à l’hôpital, alors que 4.048 d’entre eux ont pu quitter l’hôpital après un traitement d’environ 3 à 6 semaines. Il faut néanmoins rester prudent et considérer le terme de guérison au sens strict de l’époque, à savoir être à nouveau capable de subvenir à ses besoins. En effet, le mal français ne sera guérissable qu’avec la découverte de la pénicilline au milieu du XXe siècle. Parmi les 9% de malades qui ont succombé à l’hôpital, les registres indiquent le sexe de 66% d’entre eux. Au total, 10,34% des hommes et 9,60% des femmes accueillis à l’hôpital y décèdent. Au niveau des enfants, la mortalité globale s’élève à 16,80%. Evidemment, ce taux de mortalité ne s’applique qu’aux décès survenus à l’hôpital ; le destin des malades sortis de l’hôpital ainsi que celui des gens soignés à la maison reste inconnu. Bien que la plupart des patients soient décédés des suites de la syphilis, les registres donnent quelques précisions sur des décès survenus pour d’autres raisons : dysenterie, infections pulmonaires, œdèmes, plaies diverses, excès alimentaires et même suicide.

Le quotidien des malades

Les malades accueillis au Blatterhaus doivent respecter le règlement sous peine de punition. Il leur est strictement interdit de prononcer des blasphèmes, des jurons ou d’autres méchancetés sous peine d’être renvoyés définitivement de l’hôpital. Puis suivent des préceptes concernant les repas : ainsi les malades ne reçoivent pas de repas chaud ni de vin lorsqu’ils sont absents durant les prières d’action de grâce. De plus, ils risquent le renvoi de l’hôpital s’ils se plaignent de la nourriture, des boissons ou du personnel. Concernant les repas, deux autres règles s’imposent : ne manger que les aliments et préparations qui leur ont été prescrits par les médecins et l’interdiction de prendre des repas ou de boire en dehors des horaires habituels. Cette dernière règle peut être contournée si l’état de santé du malade exige des repas supplémentaires. En outre, les malades dont l’état de santé s’est amélioré sont priés d’aider les autres malades dans leur quotidien. Les femmes doivent se rendre utiles à l’hôpital en filant ou en effectuant d’autres petits travaux, tout en veillant à ne pas compromettre leur rétablissement. Les malades n’ont pas le droit de quitter l’hôpital durant la cure sous peine d’être renvoyés. En cas de fuite, de décès ou de renvoi d’un malade, le Blatterhaus peut garder tous ses biens (AMS 1AH238).

Le traitement de la maladie

Le Blatterhaus proposait deux traitements aux malades, avec des prises en charge différentes. La cure à base de mercure durait, selon les médecins, entre 20 et 30 jours, alors que celle au bois de gaïac s’étendait sur une durée de 70 jours environ, préparation au traitement incluse. Le traitement à base de mercure consistait essentiellement dans des frictions d’onguents composés de différents ingrédients qu’on appliquait sur les membres en moyenne une à quatre fois par jour. Une fois les malades enduits, ils étaient placés dans des chambres spéciales tout en étant habillés et couverts afin de les tenir bien au chaud et de les faire transpirer au maximum. Les symptômes d’empoisonnement par le mercure, surtout la perte de salive, étaient interprétés favorablement. On y voyait une étape importante avant le rétablissement des malades. Malgré l’absence de toute trace d’achat de mercure dans les comptes de l’hôpital, le règlement de l’hôpital indique clairement que le mercure était utilisé à Strasbourg pour soigner les malades. Le traitement à base de bois de gaïac, par contre, se faisait par des décoctions chaudes de ce bois. Avant de commencer la thérapie, les malades devaient se soumettre à un jeûne d’une quarantaine de jours ainsi qu’à des purgations afin de se préparer au traitement. Le but recherché était identique au traitement à base de mercure, à savoir la sudation. Soumis à des régimes alimentaires stricts, les malades devaient boire un demi-litre de la décoction de gaïac réparti sur toute une journée. Après l’administration du breuvage, les malades étaient placés dans des chambres spécifiques pour y transpirer durant une à trois heures. Entre novembre 1524 et septembre 1525, au moins quatre cures de gaïac ont été administrées de manière sûre au Blatterhaus. De plus, l’immeuble de l’hôpital a été agrandi par une plus grande pièce en avril 1536 afin d’y assurer ce traitement, signe que la médication au gaïac était de plus en plus appliquée à Strasbourg.

Les autres pensionnaires de l’hôpital  : les prébendiers sains

Comme la presque totalité des hôpitaux médiévaux et des Temps modernes, le Blatterhaus accueillait aussi des prébendiers sains. Le règlement de l’hôpital précise que les prébendiers disposaient de leur propre personnel domestique ainsi que d’une cuisine réservée à la préparation de leurs repas. L’hôpital proposait des prébendes de première et de seconde classe. Le prix de cette dernière variait entre 100 et 150 florins et celui de la première classe entre 175 et 200 florins. Les prébendiers de première classe avaient droit à une meilleure nourriture et à un logement plus confortable, ceux de la seconde devaient effectuer quelques tâches ménagères ou autres petits travaux pour l’hôpital. Un registre des noms des prébendiers ainsi que quelques contrats (AMS 1AH1187) conclus entre divers individus et le Blatterhaus livrent quelques informations supplémentaires à leur sujet. Selon ce registre, 119 personnes, dont 66 hommes et 53 femmes, ont été admises au Blatterhaus en tant que prébendiers entre 1545 et 1650 ; 40 personnes au moins y sont décédées alors qu’au moins six ont quitté leur prébende soit pour se remettre en ménage, soit pour des raisons inconnues.

Le personnel de l’hôpital

Concernant le personnel soignant et administratif de la maison, il n’est possible d’avoir des informations précises à leur sujet qu’à partir de 1553, date à laquelle le premier règlement de l’hôpital a été émis (AMS 1AH238). Au début, le Blatterhaus était sous la seule responsabilité de la ville de Strasbourg. Cette dernière engageait les médecins, les domestiques ainsi que les économes de la maison et assurait leur rémunération. Lorsque l’hôpital est placé sous l’autorité de l’Aumône Saint-Marc en 1535, la ville et l’Aumône se partagent les frais et assurent le recrutement des médecins spécialisés. Grâce à ce dédoublement de direction, des contrats établis entre les Blatterärzte et l’Aumône Saint-Marc ont été conservés (AMS 1AH5649). Entre 1511 et 1673, 28 médecins, dont le but principal était d’examiner et de soigner les malades, ont été recensés. Pour ces 28 médecins, sept contrats d’engagement ont été conservés. En 1526, le Magistrat mettait gratuitement à disposition du médecin une maison ainsi qu’un grenier à blé. De plus, le Blatterarzt recevait trois sous par semaine et par personne pour préparer et donner de la nourriture et des boissons aux malades. À ces trois sous s’ajoute une livre en moyenne par patient guéri, mais les onguents, emplâtres et médicaments sont aux frais du médecin. En 1537, les directeurs de l’Aumône et du Blatterhaus ont convenu de quelques modifications au sujet des devoirs et du salaire des médecins. Désormais, les médecins reçoivent annuellement 16 livres, 4 florins en cadeau ainsi que 14 sous pour chaque malade soigné dans l’hospice. D’après les registres de malades, la rémunération des médecins change à nouveau en 1633 : ils ne reçoivent plus que 4 deniers par patient soigné en plus de leur rémunération de base. En 1648, la rémunération des médecins est de 50 livres par an et jusqu’en 1666 les conditions des médecins ne changent pas beaucoup. En plus des médecins, l’hospice a besoin d’autres personnes pour garantir la bonne marche de l’établissement. Au début de sa fondation, l’hôpital engageait un Siechenvater et une Siechenmutter, qui devaient s’occuper des malades jour et nuit, deux gardiennes, une cuisinière et une servante de cuisine, tous sous la responsabilité de l’économe. Au début, les gardiennes et cuisinières ne recevaient pas de rémunération mais étaient nourries par l’hospice et recevaient de temps en temps des chaussures et des vêtements. Les comptes de l’année 1533 font à plusieurs fois référence à ces gratifications. Un autre employé était chargé de collecter l’aumône. Sa récompense consistait en 10% de la somme recueillie et, au printemps, on lui offrait une carpe. Le Blatterhaus dispose de différentes servantes, affectées chacune à un autre service. Le règlement livre des informations sur des servantes de cuisine, des servantes de malades et des Schmiermädgte, des servantes qui s’occupaient des différentes frictions à base de mercure avec lesquelles on soignait les syphilitiques. Tous ces employés étaient sous l’autorité d’un économe (schaffner) qui veillait au bon fonctionnement de la maison. Caspar Hoffmeister, le premier économe de l’hôpital, s’est occupé des malades jusqu’à sa mort en 1532, date à laquelle Sebastian Erb le remplace. Erb, tout comme Hoffmeister, était un modeste bourgeois, pieux, honorable, travailleur et toujours bienveillant envers les pauvres et les nécessiteux. Malheureusement, ses successeurs n’étaient pas aussi motivés et ne s’occupaient guère des malades. Sous leur administration, le Blatterhaus souffre d’une mauvaise gestion. Selon le règlement, l’économe est chargé de tenir un registre concernant les cens, les rentes et les créances de l’hôpital et de veiller à ce que l’argent dû à ce dernier lui soit bien versé. En outre, il doit se renseigner sur les biens que possédaient les malades décédés à l’hôpital. Il joue aussi le rôle de conciliateur en cas de litige entre les divers habitants de la maison et doit punir les délinquants. Il est également chargé de tenir des comptes des divers achats dont les malades et les prébendiers ont besoin et qui sont commandés par les cuisinières.

Une situation économique instable

L’absence de la presque totalité des comptes du Blatterhaus pour les années 1503 à 1686 rend une analyse économique globale de la maison quasiment impossible ; seules les années 1533 à 1539, analysées et dépouillées minutieusement, permettent une comparaison des dépenses et des recettes réalisées par l’hôpital (AMS 1AH4606). Ses revenus se composaient essentiellement de donations et de legs (170 livres en 1533), du produit de quêtes (74 livres en 1533), de rentes (72 livres en 1533), d’aumônes (40 livres en 1533) ainsi que de revenus en nature (d’une valeur de 7 livres en 1533). Malgré des fluctuations de ces diverses sources de recettes, le revenu de la maison tend globalement à augmenter au fil des années. Concernant les dépenses de l’hôpital, les frais liés à l’alimentation des malades et des prébendiers forment le poste le plus important (184 livres en  1533), puis suivent les coûts liés aux rentes et dîmes (41 livres en 1533), aux médicaments et traitements (31 livres en 1533), aux salaires du personnel de la maison (22 livres en  1533), à l’entretien du ménage (9 livres en 1533), à la construction et à l’entretien de l’immeuble (8 livres en 1533). En 1551, les administrateurs se plaignent de la mauvaise situation économique de l’hôpital, qui n’est pas liée à une baisse des revenus, mais simplement à une augmentation excessive des dépenses et à un manque de direction stricte et organisée durant au moins une décennie. Les administrateurs avaient dépensé en cette même année 286 livres pour du vin, du pain et d’autres denrées, alors qu’en 1543, ces mêmes dépenses s’élevaient à seulement 96 livres. L’absence de comptes et de documents administratifs postérieurs à 1575 rend impossible une analyse et une présentation de la gestion économique et administrative de l’hôpital. En 1686, l’hôpital des syphilitiques est transféré au quartier des moulins et des tanneurs auquel il donnera le nom de petite France. En 1701, il est réuni d’un point de vue administratif à l’Hôpital. Il est annexé définitivement à ce dernier en 1789.

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Hôpital

Jessica Leuck