Doyen
Decanus, Dekan
1. - d’un couvent bénédictin
Dans certains couvents bénédictins anciens (antérieurs aux réformes du XIe s.), le second n’est pas le prieur, mais le doyen : à Munster de 1261 à 1536 au moins, à Murbach de 1179 à 1532 au moins, à Seltz de 1151 à 1450 au moins (mais, curieusement, Seltz a un prieur en 1163 et 1214), à Wissembourg du XIIe au début XIVe s. au moins, à Andlau et Herbitzheim au XIIe s.
2. - d’un chapitre
Dignité revêtue par le second d’un chapitre, après le prévôt. Mais, à Saint-Léonard, dont le prévôt du Grand Chapitre est le «prévôt-né», le doyen occupe de fait la première place.
GRANDIDIER, Nouvelles oeuvres historiques (1897-100), t. III, p. 36.
3. - d’un chapitre rural
Dans le diocèse de Bâle, le «doyen rural» ou «doyen de chrétienté» est l’équivalent d’un archiprêtre du diocèse de Strasbourg.
BURCKLE (Jean), Les chapitres ruraux des anciens évêchés de Strasbourg et de Bâle, Colmar, 1935, p. 87-101.
LEVRESSE (René Pierre), « Les custodes de la cathédrale de Strasbourg au XIIIe siècle », AEA, XLIV, 1985, p. 20.
4. - d’un corps de prébendiers
Les prébendiers de l’hôpital de Molsheim étaient placés sous la direction d’un doyen, cas tout à fait exceptionnel.
5. - d’une faculté.
Notices connexes
Bernhard Metz, Louis Schlaefli