Maire, titre et institution (de droit français) étendus à toute la France par la Révolution

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En droit français, le premier officier municipal d’une ville ou d’un autre lieu, porte le titre de maire. Ils ont été électifs jusqu’en 1692, date à laquelle un édit transforme la fonction en office perpétuel et vénal, en même temps que celle de leurs adjoints, les lieutenants (1702). Ils président les assemblées municipales qui élisent les échevins, président à l’audition des comptes établis par les receveurs municipaux, signent les mandements et ordres rédigés par les secrétaires des maisons de ville, (Guyot, Répertoire t. 38, Maire). En 1787, un édit de Calonne introduit pour toutes les communautés, un régime municipal unique : un syndic avec un conseil de 3, 6 ou 9  conseillers. L’assemblée provinciale adopte un règlement d’application pour les communautés qui n’avaient pas encore de municipalités (Dorfordnung). L’Assemblée nationale constituante a supprimé, par décret du 14 décembre 1789 toutes les municipalités très diversifiées des villes, bourgs, paroisses et communautés pour les remplacer par de nouvelles municipalités de communes, organisées selon un même schéma (à l’exception de Paris), et dont les membres sont élus par les citoyens actifs (voir : Constitution des municipalités). Naturellement, le premier officier municipal prend le nom de maire. Cette fonction est supprimée par la réforme de 1793, où le premier officier de l’institution cantonale est le président . Avec la loi du 28 pluviôse an VIII (17 février 1800), on revient à la tradition et le premier officier des municipalités françaises est le maire.

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François Igersheim