Gibet

De DHIALSACE
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Fourches (patibulaires), Galgen, Gericht, Gerichtplatz, Gerichtstatt, Hochgericht, Justice, Patibulum, Wahlstatt

Par gibet est d’abord désignée la potence pour les condamnations à mort par pendaison, puis par extension le lieu lui-même où celle-ci est implantée. En tant que lieu d’exécution, on y trouve regroupés la plupart des autres instruments d’exécution en usage. Au gibet de Molsheim, se trouvaient notamment une potence, une roue (rad), un wippgalgen (bascule à supplice) et une aire au sol noirci, charbonneux, correspondant à l’emplacement du bûcher.

Bien que la potence ait pu présenter des formes et des agencements différents, la structure la plus commune consistait en une poutre verticale, avec à son sommet, un bras à l’équerre soutenu par un aisselier, au bout duquel était fixée une corde terminée par une boucle sur noeud coulant. Pour améliorer la stabilité de l’ensemble, la base de la potence était souvent lestée d’une énorme pierre. Au moins l’une d’entre elles est parvenue jusqu’à nous : le Galgenstein de Hohengoeft. Dans quelques cas, le gibet était agencé afin de pouvoir exécuter plusieurs condamnés simultanément. Ainsi, celui de Strasbourg, devant la porte de Cronenbourg, était formé de trois piliers disposés en triangle (dreistempeliger Galgen) sur lesquels reposaient des poutres en chêne. Il portait l’inscription : « Diß Werk ward gemacht und vollbracht uf den nächsten Freytag vor den mitfasten des Jahrs als man zalt nach Gottes Geburth mccccxxxii ». Ce gibet, avec le Rabenstein, l’emplacement pour les décapitations, et le Beichthäusel, un confessionnal pour les condamnés, était clôturé par un mur pour empêcher les chiens et autres animaux d’éparpiller les lambeaux des cadavres en décomposition qu’on se gardait bien de décrocher.

Le caractère macabre du gibet et les mauvaises odeurs qui s’en dégageaient inspiraient crainte et répugnance. Sa construction et son entretien étaient considérés comme déshonorants. C’est pourquoi les travaux étaient souvent répartis entre toutes les parties concernées, de près ou de loin. D’après le règlement de la cour domaniale de Dettwiller (1380), « le seigneur [l’évêque de Metz] et l’avoué [Johann von Lichtenberg] doivent faire le gibet et fournir le bourreau ; le premier supportera les deux tiers des frais ; et le second, le troisième tiers ». Dans le Hattgau, formé de sept villages, la Constitution du Landgericht (1494) spécifiait le rôle de chacun d’entre eux dans la construction du gibet : « Ceux d’Obernbetzdorf [Oberbetschdorf] fournissent la place où siège le tribunal. Ceux de Nidernbetzdorf [Niederbetschdorf] donnent la place où est dressée la potence. Ceux de Hohenwiller [Hohwiller] laissent prendre dans leurs forêts le bois pour la potence (…). Ceux de Rittersdorff [Rittershoffen] coupent le bois et le conduisent au lieu du supplice sur la route. Ceux de Lutterswihr [Leiterswiller] façonnent le bois et font la potence. Ceux de Kyellendorff [Kuhlendorf] creusent les trous pour le gibet. Ceux de Schawilr [Schwabwiller] et de Reymerswihr [Reimerswiller] dressent la potence, et ferment les trous pour la consolider. »

Dans les villes, on a trouvé des arrangements pour les faire exécuter sans jeter l’opprobre ni sur les exécutants ni sur les professions elles-mêmes. À Mulhouse, le Magistrat rassemblait les artisans pour tirer au sort ceux qui allaient réaliser les travaux. Au XVIIIe siècle, les interventions sur le gibet de Strasbourg étaient entourées d’un cérémonial destiné à partager l’éventuel déshonneur qui pouvait en résulter. Sur convocation écrite du Magistrat, les maîtres des différents métiers concernés, comme les forgerons, serruriers, charpentiers et maçons, se rendaient au gibet contre lequel chacun donnait symboliquement un coup de marteau ou de hache : ein jeglicher mit seinem hammer ùnd axt ein streif an den [galgen] gethan. Une démarche analogue prit une ampleur exceptionnelle en 1780 à l’occasion de la réparation de la potence, du Beichthäusel et du Rabenstein. Outre les maîtres et les compagnons, pas moins de 877 personnes y participent. Le secrétaire des Oberebauherren et du Pfenningturm est
chargé d’organiser la cérémonie. Dans un discours tenu devant le gibet, il exhorte maîtres et compagnons, mais aussi les représentants des ateliers municipaux desZimmerhof et Mauerhof, à faire preuve de patriotisme et à soutenir la justice en réparant le gibet : « […] Mit wehmùth des hertzens hat ein gerechter richter gestrigen tags einen übelthäter seiner mißthat wegen zùm tod verdammet. Das mittel ùnd werckzeùg sein ùrtheil zù vollziehen mùs also in den stand gestellet werden. Ihr allein, liebe freùnde, meister ùnd gesellschafft, seid die mittelspersonen, solches in das werck zù richten. Ihr seid deswegen hier. Seid die mithelffer der gerechtigkeit. Bewaffnet eùer hand, ùm den richter zù ùnterstützen. Zeiget, daß eùer für das wohl des staats, für den zùsamenhang ùnseres samtlichen wohlstandes wallendes blùt in eùch arbeitet. Helffet dennjenigen personen, so dieße richtstätte in stand setzen sollen, ihren eiffer verdoppeln, ùm solche dahin fertig zù machen, damit das laster gestraffet werde ». Pour leurs interventions symboliques, maîtres et compagnons reçoivent chacun un pain d’une valeur de ½ Batzen et un pot de vin, alors que, pour les ouvriers, ces portions sont doublées.

Quand le travail ne pouvait être exécuté collectivement, l’artisan qui en était chargé demandait des garanties pour sauver son honneur. En 1655, à Wattwiller, le charron, sollicité pour réparer la roue du supplice, demande une attestation certifiant qu’il a été forcé à exécuter ce travail.

La potence était généralement implantée en dehors des agglomérations, le plus loin possible de celles-ci, aux confins des bans communaux. Le fait peut notamment être constaté par la toponymie ancienne, sur les plans de finage du milieu du XVIIIe siècle, dans certaines descriptions de limites de bans ou de procès-verbaux d’abornement. Dans une description des limites du ban de Saverne de 1360 sont mentionnés des éléments remarquables qui permettent de préciser celles-ci. C’est ainsi qu’est mentionné le gibet de l’évêché de Strasbourg qui se trouvait sur une hauteur au-dessus de la vallée du Mosselbach, entre Saverne et Otterswiller : « […] vnd die Mùsel vff bitz an die Saltzfedett gleich untz an den galgen, vnd von dem galgen glich den wagen weg uff das Ottweÿler bösel ». En 1749, la révision du bornage du ban de Flexbourg mentionne également un gibet : « Von diesem eck gienge mann längs des Mühlweegs das land hinaùf zweÿ hùndert acht ùndt zwantzig klaffter biß ahn dem Schwartzen grùnd oder galgen plätzel, alwo selbst sich ein bann stein befùnden. » Il est fort probable que la terre noire dont il est question ici n’est autre que la trace d’un ancien bûcher.

À Strasbourg, le gibet a été éloigné des habitations au fur et à mesure de l’extension de la ville. Le plus ancien gibet s’élevait sur la butte Saint-Michel, le long de l’actuelle rue du Faubourg National, en dehors de l’enceinte de la ville. En 1297, on déplaça le lieu des exécutions sur les terrains vagues qui s’étendaient immédiatement devant l’ancienne porte de Saverne. Les anciennes dénominations de l’actuelle rue des Païens, Galgenstraße, Diebsgaessel, semblent en être de lointains souvenirs. Ce n’est qu’en 1413 que le gibet fut installé vers Cronenbourg, à droite de la grande route de Strasbourg à Saverne ; cela valut à Cronenbourg le surnom de Galjedörffel. À proximité du gibet fut construit, en 1605, le Rabenstein, une maçonnerie de forme à peu près carrée, sur laquelle eurent lieu les autres formes d’exécution. Gibet et Rabenstein figurent encore sur le plan de Strasbourg dessiné par Striedbeck en 1791.

Trois autres gibets étaient encore en usage à Strasbourg. En 1569, pendant les périodes troublées par des guerres ou l’insécurité, un gibet avait été installé intra-muros, au Marais Vert, alors relativement peu habité. Il semble n’avoir plus servi dès la fin du XVIIe siècle. Notons que le bourreau de la ville résidait dans ce même quartier, au Hundshof. D’autre part, une potence fut érigée, pendant les troubles de la guerre de Trente Ans, sur la place des Récollets, l’actuelle place Kléber. On y pendait principalement les soldats de la garnison, déserteurs ou pillards, et les maraudeurs étrangers. Cette potence fut démolie en 1635. Enfin, un dernier gibet est signalé en 1674 sur une île du Rhin, entre les deux ponts : «[ein] Galgen wird zwischen den zwei [Rhein] brùcken aufgerichtet ». Il est peu connu par ailleurs.

La préoccupation d’éloigner au maximum le gibet des lieux d’habitation a donné lieu à quelques excès. Vers le milieu du XVIe siècle, la communauté de Dorlisheim porte plainte contre la ville de Molsheim qui a implanté son gibet sur son ban. L’affaire traîne une cinquantaine d’années et permet même à deux malfaiteurs d’échapper à la mort en février 1590. Une affaire analogue oppose en 1568 la ville de Guebwiller à la communauté d’Issenheim. Poussés par la volonté d’éloigner le gibet le plus possible de leur ville, les habitants de Guebwiller l’érigent sur le ban de la communauté voisine d’Issenheim. Là aussi, les contestations vont traîner et disparaissent dans les troubles de la guerre de Trente Ans. Ces erreurs, intentionnelles ou non, montrent à quel point le gibet inspirait l’horreur.

Malgré ce souci de reléguer le gibet aux extrémités du ban communal, sa visibilité était cependant particulièrement recherchée. Outre son rôle de symbole juridique manifestant la détention du droit de haute justice par le seigneur du lieu, il est aussi un signe fort et ostensible de dissuasion envers les malfaiteurs. Les abords des voies importantes étaient des endroits privilégiés à cet égard. Le rotule de la cour domaniale de Marmoutier (1163, mais en grande partie du XIVe siècle) spécifie bien que « le gibet doit se trouver sur la grande route, en dehors de la Marche, à l’orient, vers le village de Wolschheim… ». À Mundolsheim, d’après la toponymie, il se trouvait le long de la grande route commerciale reliant Strasbourg au Brabant. Les emplacements en hauteur étaient évidemment particulièrement avantageux pour la visibilité du gibet. Les toponymes comme Galgenbühl et surtout Galgenberg, particulièrement nombreux en Alsace, en sont des témoignages significatifs.

Probablement en forçant le trait, Charles Schmidt dit que chaque village avait son gibet. Néanmoins, à en croire la toponymie, les gibets furent relativement nombreux en Alsace. D’après Stoffel (Topographisches Wörterbuch des Ober-Elsass), dans au moins 87 localités du Haut-Rhin apparaît un toponyme basé sur l’appelatif Galgen : Galgen, Galgenacker, Galgenberg, Galgenblüttene, Galgenboden, Galgenburg, Galgenegert, Galgenfeld, Galgenfelden, Galgengasse, Galgengeländ, Galgenhag, Galgenhalden, Galgenhölzlein, Galgenhubel, Galgenloch, Galgenmatt, Galgenmatten, Galgenplatte, Galgenplatz, Galgenrain, Galgenrainlen, Galgenstreng, Galgenwäldele und Galgenweg. Pour le Bas-Rhin, un sondage dans les documents topographiques anciens donne la même impression : Galgen (Achenheim, Adelshoffen (vd), Bergbieten, Berstett, Bischoffsheim, Boersch, Breuschwickersheim, Flexbourg, Gresswiller, Griesheim, Herrlisheim, Hipsheim, Ingwiller, Irmstett, Ittenheim, Ittlenheim, Kolbsheim, Krautergersheim, Lampertheim, Mackwiller, Marckolsheim, Meistratzheim, Mundolsheim, Niederhausbergen, Nordhouse, Quatzenheim, Saverne, Sermersheim, Strasbourg, Weiterswiller, Wiwersheim) ;Galgenacker (Dambach-la-Ville, Hilsenheim, Scherwiller, Stotzheim, Truchtersheim) ; Galgenberg (Bouxwiller, Breuschwickersheim, Gimbrett, Gougenheim, Hattmatt, Hochfelden, Sarre-Union, Scheibenhard, Wasselonne) ; Galgenboesch (La Petite-Pierre) ; Galgenbuckel (Seltz) ; Galgenfeld (Boofzheim, Eberbach-Seltz, Krautergersheim, Sélestat, Schwobsheim, Sundhouse, Wittisheim, Wittisheim) ;Galgengaerten (Dieffenbach-lès-Woerth, Osthoffen) ; Galgenhügel (Woerth) ; Galgenklamm (Bietlenheim) ; Galgenmatt, -maettel (Molsheim, Rossfeld) ; Galgenrain (Oberschaeffolsheim, Thanvillé) ; Galgenwaesel (Behlenheim) ; Halßgericht (Odratzheim) ; Hochgericht (Balbronn, Ottrott).

À ces toponymes, il faudrait sans doute ajouter les noms ne contenant pas le radical Galgen mais qui se rapportent au même sujet, ainsi, certains Todenacker quand ils sont situés à l’extrémité du ban, comme à Westhouse. Quelques toponymes en Wahl, ou Wall, semblent se rapporter à des gibets. Bien que Walstatt désigne plutôt un lieu de combat ou de duel, le sens primitif de wal serait « mort ». C’est peut-être par là que Walstatt a pu désigner un lieu d’exécution ; mais tout lieu d’exécution n’est pas un gibet. Louis Schlaefli (Ann. de la SHAME, 1993, p. 92) cite une sentence dans laquelle il est dit : « dass Sie auff heutigen tag dem Scharpffrichter an die handt befohlen, durch denselben gebunden auff die gewohnliche wahlstatt geführt und alda […] durch dass rauschende feyer hingericht und verbrennd ». À Wittisheim, l’ancien Galgenfeld est aussi appelé Wahlacker. Enfin, les toponymes mentionnant le bourreau devraient également être pris en considération, comme le Henckerweg à Zeinheim. Évidemment, en matière de toponymie, la plus grande prudence s’impose.

La Révolution française marque la fin des gibets. Le démantèlement de celui de Strasbourg est décidé par le corps municipal le 21 mars 1791. Le Sr. Kaltner, maître-maçon de la commune est chargé « de faire démolir le gibet et ses dépendances et d’en faire même excaver et enlever les fondations pour que le terrain puisse être cultivé. » Au niveau national, le code pénal institué par la loi du 6 octobre 1791 définissait la peine de mort comme une « simple privation de la vie, par décapitation sur la place publique. » De ce fait même tous les autres modes d’exécution étaient abolis.

Le gibet a incontestablement marqué l’imaginaire populaire. D’après la légende, l’emplacement du gibet de Vieux-Ferrette est resté désert et inculte à la suite de l’exécution d’une femme innocente. Au XVIIe siècle, le nouveau gibet de Rouffach a été reconstruit avec de robustes poutres en bois de chêne qui lui donnèrent une réputation de solidité à toute épreuve. Celle-ci est passée dans des expressions lancées en guise d’avertissement : « Der Galgen von Rufach hat gut Eichenholz ! » ou encore « Nimm dich vor dem Rufacher Galgen in Acht ! ». Dans la région de Strasbourg, le langage populaire fait également référence au gibet, notamment quand il s’agit de qualifier la méchanceté : une personne particulièrement sournoise et retorse est dite «Falsch wie Galjeholtz », alors que, pour sa méchanceté, un Galienstrick ne mérite que la corde.

Sources - Bibliographie

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Notices connexes

Bourreau

Galgenberg

Halseisen

Jean-Marie Holderbach