Heergewäte
Les armes d’un homme, dont héritent ses descendants masculins. À partir du XIIIe siècle, désigne les biens meubles de l’homme par opposition à ceux de la femme désignés par Gerade. Dans leur lettre sur les « gains nuptiaux » en réponse à l’enquête de Boucher d’Argis, le rédacteur du Dictionnaire de Ferrière, les avocats du Conseil souverain d’Alsace avaient insisté sur la coutume d’Alsace du partage opéré lors d’une succession entre les meubles masculins, armes ou outils, qui reviennent au mari et à ses héritiers, et féminins : habits (ou trousseau), qui reviennent à la femme et à ses héritiers, reproduisant aussi les apports meubles de l’un et de l’autre conjoint.
Bibliographie
BOUCHER D’ARCIS (Antoine-Gaspard), Lettre des avocats au Conseil souverain d’Alsace, Traité des Gains nuptiaux qui sont en usage dans les pays de droit écrit, Paris, 1738, éd. numérisée, SCD Université de Strasbourg.
GUYOT (Joseph-Nicolas), Répertoire universel et raisonné, civile, criminelle, canonique et bénéficiale, t. II, Alsace 113-122, t. XVI, Dot, Douaire, Paris, 1775-1783.
MERLIN (Philippe-Antoine), Répertoire universel et raisonné de jurisprudence t. II. Dot, Douaire, Paris, 1812.
DRW.
Notices connexes
François Igersheim