Mossig
Affluent de la rive gauche de la Bruche, la rivière de la Mossig naît sur les flancs du Hengst et du Baerenberg, à la limite des communes de Dabo et d’Engenthal. Grossie à Romanswiller par le ruisseau Sommerau, elle arrose Marlenheim, Kirchheim, Odratzheim et rejoint la Bruche à Avolsheim après un parcours de 37 km. La Mossig n’est pas navigable. En 1745, sous l’impulsion de quelques propriétaires fonciers et industriels, naît un projet visant à la rendre flottable entre Romanswiller et Soultz-les-Bains. Malgré l’opposition des meuniers, papetiers, tanneurs, propriétaires de moulins à huile qui craignent la ruine de leur activité et celles des communautés riveraines (Romanswiller, Wasselone, Marlenheim, Kirchheim, Odratzheim, Irmstett, Scharrachbergheim), qui redoutent les inondations et les dommages causés aux ponts, un arrêt du Conseil d’État du 30 juillet 1748 autorise deux particuliers à flotter cinquante à soixante mille cordes de bois de chauffage. Le bois en provenance des forêts du comte de Linange Dabo est acheminé vers l’usine à papier du sieur Pourry, située entre Romanswiller et Wasselonne.
Bibliographie
BEYLER (A.), « Ein aussterbendes Gewerbe : das Flössen », Almanach Saint Joseph, 1959, p. 54-57.
NONN (Henri), « Mossig », EA, 9, 1984, p. 5 262. MARCHE (Paul-André), Les moulins de la Mossig au XVIIIe siècle, http://www.moulinsalsace.org/mossig/ art pdf. 2007.
MOSER (Raymond), « Exploitation et flottage du bois dans le bassin Bruche-Mossig du XVIe au XIXe siècle »,Société d’Histoire de Mutzig et Environs, XXXI, 2008, p. 5-41.
Notices connexes
Andlau (riv.)
Claude Muller