Besibnung : Différence entre versions
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− | <p class="mw-parser-output" style="text-align: justify;">Phase de la procédure criminelle au cours de laquelle l’accusé qui a fait des aveux complets doit les répéter devant sept membres du ''Gericht'' (''Siebener''). Ceux-ci assisteront ultérieurement au procès, mais leur rôle se bornera à affirmer que l’accusé – qui ne sera plus entendu – a bien procédé à ces aveux. Ainsi, à Molsheim, le 2 septembre 1630, aussitôt après ses aveux, on fit conduire Salomé Fix, épouse de l’orfèvre du lieu, accusée de sorcellerie, à l’hôpital à cette fin : « I''n Spital führen lassen umb sie allda zubesibnen'' » (2 B 371bis/1). Dans certains actes, le verbe ''besibnen'' a été latinisé (''septimare'') par les juristes ; ainsi en alla-t-il dans la procédure intentée à Marie Goetz, de Stotzheim : «f''uit septimata 1. Junii 1624. den 21. dito facta executio''» (2 B 336/20).</p> | + | <p class="mw-parser-output" style="text-align: justify;">Phase de la procédure criminelle au cours de laquelle l’accusé qui a fait des aveux complets doit les répéter devant sept membres du ''Gericht'' (''Siebener''). Ceux-ci assisteront ultérieurement au procès, mais leur rôle se bornera à affirmer que l’accusé – qui ne sera plus entendu – a bien procédé à ces aveux. Ainsi, à Molsheim, le 2 septembre 1630, aussitôt après ses aveux, on fit conduire Salomé Fix, épouse de l’orfèvre du lieu, accusée de sorcellerie, à l’hôpital à cette fin : « I''n Spital führen lassen umb sie allda zubesibnen'' » (2 B 371bis/1). Dans certains actes, le verbe ''besibnen'' a été latinisé (''septimare'') par les juristes ; ainsi en alla-t-il dans la procédure intentée à Marie Goetz, de Stotzheim : «f''uit septimata 1. Junii 1624. den 21. dito facta executio''» (2 B 336/20).</p> |
== <span style="font-size:x-large;">Bibliographie</span> == | == <span style="font-size:x-large;">Bibliographie</span> == | ||
− | <p class="mw-parser-output" style="text-align: justify;">SCHLAEFLI (Louis), ''La sorcellerie à Molsheim'', Molsheim, 1993, p. 105, 110‑111.</p> <p class="mw-parser-output" style="text-align: right;">'''Marcel Thomann''', '''Louis Schlaefli'''</p> | + | <p class="mw-parser-output" style="text-align: justify;">SCHLAEFLI (Louis), ''La sorcellerie à Molsheim'', Molsheim, 1993, p. 105, 110‑111.</p> <p class="mw-parser-output" style="text-align: right;">'''Marcel Thomann''', '''Louis Schlaefli'''</p> <p class="mw-parser-output" style="text-align: justify;"> </p> |
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Version du 7 octobre 2019 à 13:55
Phase de la procédure criminelle au cours de laquelle l’accusé qui a fait des aveux complets doit les répéter devant sept membres du Gericht (Siebener). Ceux-ci assisteront ultérieurement au procès, mais leur rôle se bornera à affirmer que l’accusé – qui ne sera plus entendu – a bien procédé à ces aveux. Ainsi, à Molsheim, le 2 septembre 1630, aussitôt après ses aveux, on fit conduire Salomé Fix, épouse de l’orfèvre du lieu, accusée de sorcellerie, à l’hôpital à cette fin : « In Spital führen lassen umb sie allda zubesibnen » (2 B 371bis/1). Dans certains actes, le verbe besibnen a été latinisé (septimare) par les juristes ; ainsi en alla-t-il dans la procédure intentée à Marie Goetz, de Stotzheim : «fuit septimata 1. Junii 1624. den 21. dito facta executio» (2 B 336/20).
Bibliographie
SCHLAEFLI (Louis), La sorcellerie à Molsheim, Molsheim, 1993, p. 105, 110‑111.
Marcel Thomann, Louis Schlaefli