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− | + | (du latin d’origine celtique ''brogilus'' / ''brolius'', inusité en Alsace ; mittelhochdeutsch ''brügel'', ''brüyel'' ; fr. ''breuil'')</p> Au haut Moyen Âge, terrain clôturé humide et / ou boisé, parc à gibier ; plus tard pré seigneurial, clôturé, généralement beaucoup plus grand que les prés paysans et proche du village (s’il en est éloigné, c’est souvent qu’il se rattache à un habitat aujourd’hui disparu, qu’il peut aider à localiser). Par la suite, la réduction de la réserve seigneuriale a souvent conduit à ce qu’un ''Brühl'' soit morcelé pour être baillé à des paysans, de sorte qu’il ne se reconnaît plus dans le parcellaire moderne – mais il n’est pas rare qu’il survive dans la toponymie, sous des formes dialectales telles que ''Briel'', ''Breil'', ''Brihly'', ou dans des composés tels que ''Grafenbrühl'', ''Bischofsbrühl'', ''Wirichsbrühl'', etc. Synonymes : ''Fron-'', ''Herren-'', ''Salmatte'' (''-wiese'' en francique).</p> | |
− | == | + | == Bibliographie == |
− | + | SCHMIDT (Charles), ''Les seigneurs, les paysans et la propriété rurale au Moyen Âge'', Paris-Nancy, 1897, p. 203.</p> JÄNICHEN (Hans), ''Beiträge zur Wirtschaftsgeschichte des schwäbischen Dorfes'', Stuttgart, 1970, index.</p> BADER (Karl-Siegfried), ''Rechtsformen und Schichten der Liegenschaftsnutzung im mittelalterlichen Dorf (Studien zur Rechtsgeschichte des mittelalterlichen Dorfes, III)'', Cologne, 1973, p. 127‑160.</p> <p class="mw-parser-output" style="text-align: right">'''Bernhard Metz'''</p> | |
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Version du 21 septembre 2020 à 09:16
(du latin d’origine celtique brogilus / brolius, inusité en Alsace ; mittelhochdeutsch brügel, brüyel ; fr. breuil)
Au haut Moyen Âge, terrain clôturé humide et / ou boisé, parc à gibier ; plus tard pré seigneurial, clôturé, généralement beaucoup plus grand que les prés paysans et proche du village (s’il en est éloigné, c’est souvent qu’il se rattache à un habitat aujourd’hui disparu, qu’il peut aider à localiser). Par la suite, la réduction de la réserve seigneuriale a souvent conduit à ce qu’un Brühl soit morcelé pour être baillé à des paysans, de sorte qu’il ne se reconnaît plus dans le parcellaire moderne – mais il n’est pas rare qu’il survive dans la toponymie, sous des formes dialectales telles que Briel, Breil, Brihly, ou dans des composés tels que Grafenbrühl, Bischofsbrühl, Wirichsbrühl, etc. Synonymes : Fron-, Herren-, Salmatte (-wiese en francique).
Bibliographie
SCHMIDT (Charles), Les seigneurs, les paysans et la propriété rurale au Moyen Âge, Paris-Nancy, 1897, p. 203.
JÄNICHEN (Hans), Beiträge zur Wirtschaftsgeschichte des schwäbischen Dorfes, Stuttgart, 1970, index.
BADER (Karl-Siegfried), Rechtsformen und Schichten der Liegenschaftsnutzung im mittelalterlichen Dorf (Studien zur Rechtsgeschichte des mittelalterlichen Dorfes, III), Cologne, 1973, p. 127‑160.
Bernhard Metz