Antonins : Différence entre versions

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<div class="mw-parser-output"><p class="1-Entr" style="margin-top: 14.15pt; text-align: justify;"><i><span style="font-family:"><span style="font-weight:normal">Antoniter, Tönier</span></span></i></p> <p class="2-Paragraphe" style="text-align: justify;">Ordre hospitalier né vers 1095 dans le Dauphiné. Au départ, il s’agit d’une confrérie laïque, qui s’occupe du soin des malades atteints d’ergotisme. Cette maladie est provoquée par l’ingestion d’ergot de seigle. En 1247, la confrérie laïque devient un ordre de chanoines suivant la règle de saint Augustin. A la tête de l’ordre, il y a un abbé résidant à Saint-Antoine-du-Viennois. C’est lui qui nomme les précepteurs généraux. En Alsace, seule la maison d’Issenheim avait rang de préceptorie générale. D’elle dépendaient les hôpitaux antonins de Strasbourg, Bâle, Bruchsal, Würzburg, Bamberg et Eiche (Thuringe). Depuis la fin du XV<sup>e</sup> siècle, la maison antonine de Froideval (près de Belfort) dépend <i>de facto </i>d’Issenheim, alors qu’à l’origine, elle est une filiale d’Aumonières (Haute-Saône, arr. Vesoul, canton Champlitte, commune Pierrecourt). Au courant du Moyen Age, cet ordre s’est étendu à toute l’Europe. En France, il est supprimé en 1777 et intégré à l’ordre de Malte.</p> <p class="2-Paragraphe" style="text-align: right;"><b>Elisabeth Clementz</b></p> <h2> <span style="font-size:x-large;">Bibliographie</span></h2>
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<p class="1-Entr" style="margin-top: 14.15pt; text-align: justify;">''<span style="font-family:"><span style="font-weight:normal">Antoniter, Tönier</span></span>''</p> <p class="2-Paragraphe" style="text-align: justify;">Ordre hospitalier né vers 1095 dans le Dauphiné. Au départ, il s’agit d’une confrérie laïque, qui s’occupe du soin des malades atteints d’ergotisme. Cette maladie est provoquée par l’ingestion d’ergot de seigle. En 1247, la confrérie laïque devient un ordre de chanoines suivant la règle de saint Augustin. A la tête de l’ordre, il y a un abbé résidant à Saint-Antoine-du-Viennois. C’est lui qui nomme les précepteurs généraux. En Alsace, seule la maison d’Issenheim avait rang de préceptorie générale. D’elle dépendaient les hôpitaux antonins de Strasbourg, Bâle, Bruchsal, Würzburg, Bamberg et Eiche (Thuringe). Depuis la fin du XV<sup>e</sup> siècle, la maison antonine de Froideval (près de Belfort) dépend ''de facto ''d’Issenheim, alors qu’à l’origine, elle est une filiale d’Aumonières (Haute-Saône, arr. Vesoul, canton Champlitte, commune Pierrecourt). Au courant du Moyen Age, cet ordre s’est étendu à toute l’Europe. En France, il est supprimé en 1777 et intégré à l’ordre de Malte.</p>  
<p class="8-Sourcespremire" style="text-align: justify;">MISCHLEWSKI (Adalbert), <i>Un ordre hospitalier au Moyen Age. Les chanoines réguliers de Saint-Antoine-en-Viennois</i>, Grenoble 1995.</p> <p class="8-Sources" style="text-align: justify;">CLEMENTZ (Élisabeth), <i>Les Antonins d’Issenheim. Essor et dérive d’une vocation hospitalière à la lumière du temporel</i>, Strasbourg, 1998.</p>  
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== <span style="font-size:x-large;">Bibliographie</span> ==
<h2> <span style="font-size:x-large;">Articles connexes</span></h2>
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<p class="8-Sourcespremire" style="text-align: justify;">MISCHLEWSKI (Adalbert), ''Un ordre hospitalier au Moyen Age. Les chanoines réguliers de Saint-Antoine-en-Viennois'', Grenoble 1995.</p> <p class="8-Sources" style="text-align: justify;">CLEMENTZ (Élisabeth), ''Les Antonins d’Issenheim. Essor et dérive d’une vocation hospitalière à la lumière du temporel'', Strasbourg, 1998.</p>  
<p class="8-Sources" style="text-align: justify;"><a href="Calvaire">Calvaire</a></p> <p class="8-Sources" style="text-align: justify;"><a href="Crucifixion">Crucifixion</a></p> <p class="8-Sources" style="text-align: justify;"><a href="Chapitre">Chapitre</a></p> <p class="8-Sources" style="text-align: justify;"><a href="Commanderie">Commanderie</a></p> <p class="8-Sources" style="text-align: justify;"><a href="D%C3%A9dicace">Dédicace</a></p> <p class="8-Sources" style="text-align: justify;"><a href="Einnehmer"><i>Einnehmer</i></a></p> <p class="8-Sources" style="text-align: justify;"><a href="Fruhmesse"><i>Fruhmesse</i></a> (église des Antonins d'Issenheim)</p> <p class="8-Sources" style="text-align: justify;"><a href="H%C3%B4pital">Hôpital</a>&#160;</p>
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== <span style="font-size:x-large;">Notices connexes</span> ==
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<p class="8-Sources" style="text-align: justify;">[[Calvaire|Calvaire]]</p> <p class="8-Sources" style="text-align: justify;">[[Crucifixion|Crucifixion]]</p> <p class="8-Sources" style="text-align: justify;">[[Chapitre|Chapitre]]</p> <p class="8-Sources" style="text-align: justify;">[[Commanderie|Commanderie]]</p> <p class="8-Sources" style="text-align: justify;">[[Dédicace|Dédicace]]</p> <p class="8-Sources" style="text-align: justify;">[[Einnehmer|''Einnehmer'']]</p> <p class="8-Sources" style="text-align: justify;">[[Fruhmesse|''Fruhmesse'']] (église des Antonins d'Issenheim)</p> <p class="8-Sources" style="text-align: justify;">[[Hôpital|Hôpital]]</p> <p class="8-Sources" style="text-align: right;">'''Elisabeth Clementz'''</p>

Version du 27 janvier 2019 à 17:07

Antoniter, Tönier

Ordre hospitalier né vers 1095 dans le Dauphiné. Au départ, il s’agit d’une confrérie laïque, qui s’occupe du soin des malades atteints d’ergotisme. Cette maladie est provoquée par l’ingestion d’ergot de seigle. En 1247, la confrérie laïque devient un ordre de chanoines suivant la règle de saint Augustin. A la tête de l’ordre, il y a un abbé résidant à Saint-Antoine-du-Viennois. C’est lui qui nomme les précepteurs généraux. En Alsace, seule la maison d’Issenheim avait rang de préceptorie générale. D’elle dépendaient les hôpitaux antonins de Strasbourg, Bâle, Bruchsal, Würzburg, Bamberg et Eiche (Thuringe). Depuis la fin du XVe siècle, la maison antonine de Froideval (près de Belfort) dépend de facto d’Issenheim, alors qu’à l’origine, elle est une filiale d’Aumonières (Haute-Saône, arr. Vesoul, canton Champlitte, commune Pierrecourt). Au courant du Moyen Age, cet ordre s’est étendu à toute l’Europe. En France, il est supprimé en 1777 et intégré à l’ordre de Malte.

Bibliographie

MISCHLEWSKI (Adalbert), Un ordre hospitalier au Moyen Age. Les chanoines réguliers de Saint-Antoine-en-Viennois, Grenoble 1995.

CLEMENTZ (Élisabeth), Les Antonins d’Issenheim. Essor et dérive d’une vocation hospitalière à la lumière du temporel, Strasbourg, 1998.

Notices connexes

Calvaire

Crucifixion

Chapitre

Commanderie

Dédicace

Einnehmer

Fruhmesse (église des Antonins d'Issenheim)

Hôpital

Elisabeth Clementz