Chanoine domicilaire (ou domicellaire) : Différence entre versions

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<p class="mw-parser-output" style="text-align: justify;">''Canonicus domicilaris'',''in minoribus''</p> <p class="mw-parser-output" style="text-align: justify;">On appelait ainsi, à Strasbourg et à Mayence, les jeunes chanoines qui n’avaient pas encore reçu les ordres majeurs. Le 7 octobre 1650, le nombre des chanoines capitulaires de la cathédrale de Strasbourg a été ramené de 24 à 12 ; eux seuls formaient dorénavant le chapitre et percevaient les revenus. Les 12 autres, qui attendaient une place vacante, étaient également appelés domicellaires ou domiciliaires. A la collégiale SS. Pierre et Paul de Wissembourg s’est présenté un cas différent. En 1598, Grégoire Gutmeÿer, prêtre, prébendier à Spire, a été postulé comme doyen et admis au chapitre, mais comme domiciliaire : il ne percevait pas de prébende, mais on lui versait « das halb corpus canonicatus und das ratum decanatus ». Il a résigné avant d’avoir pu obtenir une prébende de chanoine (ABR 12 J 1656).</p>
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== <span style="font-size:x-large;">Bibliographie</span> ==
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''Canonicus domicilaris'',&nbsp;''in minoribus''
<p class="mw-parser-output" style="text-align: justify;">GRANDIDIER (Philippe André), ''Essais historiques et topographiques sur l’église cathédrale de Strasbourg'', Strasbourg, 1782, p. 314-315.</p> <p class="mw-parser-output" style="text-align: justify;">DURAND de MAILLANE (Pierre-Toussaint), ''Dictionnaire de droit canonique et de pratique bénéficiale...'', Lyon, 1787., t. I,&nbsp;p. 728.</p> <p class="mw-parser-output" style="text-align: justify;">STRAUB (Alexandre), « Geschichtskalender des Hochstifts und des Münsters von Straßburg », ''R.C.A''., 1891, p. 553.</p>
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== <span style="font-size:x-large;">Notices connexes</span> ==
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On appelait ainsi, à Strasbourg et à Mayence, les jeunes chanoines qui n’avaient pas encore reçu les ordres majeurs. Le 7 octobre 1650, le nombre des chanoines capitulaires de la cathédrale de Strasbourg a été ramené de 24 à 12&nbsp;; eux seuls formaient dorénavant le chapitre et percevaient les revenus. Les 12 autres, qui attendaient une place vacante, étaient également appelés domicellaires ou domiciliaires. A la collégiale SS. Pierre et Paul de Wissembourg s’est présenté un cas différent. En 1598, Grégoire Gutmeÿer, prêtre, prébendier à Spire, a été postulé comme doyen et admis au chapitre, mais comme domiciliaire&nbsp;: il ne percevait pas de prébende, mais on lui versait «&nbsp;das halb corpus canonicatus und das ratum decanatus&nbsp;». Il a résigné avant d’avoir pu obtenir une prébende de chanoine (ABR 12 J 1656).
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GRANDIDIER (Philippe André), ''Essais historiques et topographiques sur l’église cathédrale de Strasbourg'', Strasbourg, 1782, p. 314-315.
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DURAND de MAILLANE (Pierre-Toussaint), ''Dictionnaire de droit canonique et de pratique bénéficiale...'', Lyon, 1787., t. I,&nbsp;p. 728.
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STRAUB (Alexandre), «&nbsp;Geschichtskalender des Hochstifts und des Münsters von Straßburg&nbsp;», ''R.C.A''., 1891, p. 553.
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== Notices connexes ==
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Version actuelle datée du 3 juin 2021 à 18:40

Canonicus domicilarisin minoribus

On appelait ainsi, à Strasbourg et à Mayence, les jeunes chanoines qui n’avaient pas encore reçu les ordres majeurs. Le 7 octobre 1650, le nombre des chanoines capitulaires de la cathédrale de Strasbourg a été ramené de 24 à 12 ; eux seuls formaient dorénavant le chapitre et percevaient les revenus. Les 12 autres, qui attendaient une place vacante, étaient également appelés domicellaires ou domiciliaires. A la collégiale SS. Pierre et Paul de Wissembourg s’est présenté un cas différent. En 1598, Grégoire Gutmeÿer, prêtre, prébendier à Spire, a été postulé comme doyen et admis au chapitre, mais comme domiciliaire : il ne percevait pas de prébende, mais on lui versait « das halb corpus canonicatus und das ratum decanatus ». Il a résigné avant d’avoir pu obtenir une prébende de chanoine (ABR 12 J 1656).

 

Bibliographie

GRANDIDIER (Philippe André), Essais historiques et topographiques sur l’église cathédrale de Strasbourg, Strasbourg, 1782, p. 314-315.

DURAND de MAILLANE (Pierre-Toussaint), Dictionnaire de droit canonique et de pratique bénéficiale..., Lyon, 1787., t. I, p. 728.

STRAUB (Alexandre), « Geschichtskalender des Hochstifts und des Münsters von Straßburg », R.C.A., 1891, p. 553.

 

Notices connexes

Cathédrale (de Strasbourg)

Chapitre

Louis Schlaefli