Gottespfennig : Différence entre versions
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− | == <span style="font-size:x-large | + | == <span style="font-size:x-large">Bibliographie</span> == |
− | <p class="mw-parser-output" style="text-align: justify | + | <p class="mw-parser-output" style="text-align: justify">LEMPFRID (Kornelius), «Die Hagenauer Marktordnung von 1548 und die Verkäuflerinnenordnung», ''Jahresberichte des Hagenauer Altertums-Vereins'' 1, 1910, p. 36‑50, en part. 42‑43 & 49 § 6.</p> |
− | == <span style="font-size:x-large | + | == <span style="font-size:x-large">Notices connexes</span> == |
− | <p class="mw-parser-output" style="text-align: justify | + | <p class="mw-parser-output" style="text-align: justify">[[Aumône|Aumône]]</p> <p class="mw-parser-output" style="text-align: justify">[[Domesticité_urbaine|Domesticité_urbaine]]</p> <p class="mw-parser-output" style="text-align: right">'''Jean-Michel Boehler, Elisabeth Clementz & Bernhard Metz'''</p> |
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Version du 25 mai 2021 à 13:15
Aumône ou Acompte
Le mot a deux sens :
1) aumône, don à une église ou à une institution charitable, pourboire.
2) avance en argent, arrhes ou acompte payé au moment d’une vente, de l’engagement d’un domestique ou de fiançailles.
Au départ, cette somme d’un montant symbolique, mais qui valide le contrat, est donnée en aumône, p. ex. à une léproserie (GRIMM, Wörterbuch, 8, c. 1291) ou à une chapelle (AMH GG 13/32) ; plus tard, elle est donnée au vendeur, au domestique (Lempfrid) ou à la fiancée. À Strasbourg, en 1665, une servante touche par anticipation 2 Pfennig au moment de son embauche sous forme de pourboire. Le terme synonyme de Bindpfennig indique qu’à partir de ce moment-là la servante est officiellement liée à la maison du maître.
Bibliographie
LEMPFRID (Kornelius), «Die Hagenauer Marktordnung von 1548 und die Verkäuflerinnenordnung», Jahresberichte des Hagenauer Altertums-Vereins 1, 1910, p. 36‑50, en part. 42‑43 & 49 § 6.
Notices connexes
Jean-Michel Boehler, Elisabeth Clementz & Bernhard Metz