Goettelbrief

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Lettre de baptême, Patenbrief, Souhait de baptême, Taufbrief,Taufzettel

Document manuscrit ou imprimé, attesté depuis la fin du XVIe siècle, de forme carrée, rectangulaire, polygonale ou ronde, gravé ou lithographié, comportant, la plupart du temps, un texte et, souvent, un décor colorié ou non. Comme son nom l’indique, le Goettelbrief, offert à leur filleul(e) à l’occasion du baptême, émane plus souvent de la marraine (Götte ou Göttel) que du parrain (Pate), auquel cas il porte le nom de Patenbrief, parfois de l’un et de l’autre, dans la mesure où ils sont conjointement responsables de l’éducation chrétienne de l’enfant, surtout en cas de disparition ou de défaillance des parents. C’est plus fréquemment la marraine qui s’en charge, allant jusqu’à exprimer ses voeux au parrain en même temps qu’au filleul. Le document tient à la fois de la lettre, du souhait et du don :

-- Lettre authentifiant l’existence civile : à une époque où naissance et baptême, admission dans le peuple de Dieu, coïncident, le Goettelbrief peut faire fonction éventuellement, mais accessoirement, de certificat de naissance (Geburtsschein) qu’imposent les autorités religieuses et civiles. L’ordonnance de Villers-Cotterets (1539) n’étant pas applicable à l’Alsace, la mission d’enregistrer mariages, baptêmes et sépultures incombe aux princes et villes du Saint‑Empire qui laissent le soin de l’exécution à l’Église, cette dernière ne faisant d’ailleurs qu’appliquer les décrets tridentins de 1563. C’est également une façon de prévenir les éventuels risques d’omission ou de négligence des curés et pasteurs, ou encore la perte des registres paroissiaux qui sont censés consigner les baptêmes.

-- Le souhait (christlicher ouevangelischer Taufwunsch) relève d’une coutume populaire, essentiellement en milieu luthérien de langue allemande, bien avant l’engouement qu’ont connu les Goettelbriefe au XIXe siècle. Ces derniers s’ajouteraient donc à la liste des souhaits de toute sorte (de confirmation, de communion et de mariage, souhaits mortuaires) dont certains relèvent davantage du souvenir que du voeu. Au-delà de son aspect proprement institutionnel, la pratique révèle la culture et la sensibilité religieuses traditionnelles.

-- Quant au don, alors que les inventaires après décès passent sous silence l’existence du Goettelbrief lui-même, ils mentionnent, assez exceptionnellement il est vrai, la présence d’un Goettelgeld ou Goettelpfennig, parfois glissé sous les plis du Goettelbrief. Ce dernier pouvait donc servir d’enveloppe, pliée à cet effet en 9, parfois en 4 ou en triangle, à une ou deux pièces de monnaie (voir notice correspondante). Se pose ainsi le problème de l’antériorité : le Goettelbrief a-t-il été à l’origine du Goettelpfennig ou est-ce l’inverse, ce qui assurerait à ce dernier une certaine autonomie ? Il semblerait que la seconde hypothèse soit la plus plausible, le contenu étant apparemment plus ancien que le contenant.

En effet, il n’est pas avéré que, dès le départ, le souhait de baptême ait eu une réelle autonomie : dans le registre paroissial de Climbach, le pasteur transcrit un poème dédié à l’enfant par sa marraine (ABR 3E 537/1) le jour de son baptême, le 23 mars 1673 (reproduit par Pierre Bieber dans le Bulletin du Cercle généalogique d’Alsace, 18, 1972/2, p. 34-35), formule que l’on retrouve couramment dans les Goettelbriefe. Rien ne permet d’affirmer pour autant qu’il ne s’agit pas d’une initiative individuelle et d’un cas exceptionnel peu représentatif. Plus de 2 000 souhaits ont été identifiés en tant que tels en Alsace, donnant lieu à une bibliographie, aussi abondante que dispersée, au cours du dernier siècle : une soixantaine d’articles entre 1895 et 1995. Néanmoins, une telle bibliographie présente deux faiblesses essentielles : elle porte sur les aspects de la pratique religieuse du baptême ou insiste sur certaines formes d’art populaire en négligeant la dimension historique du Goettelbrief ; elle privilégie le décor calligraphié par rapport au texte, parfois présenté en quatrains, qui est, il est vrai, assez souvent stéréotypé et peut donner lieu à plusieurs réutilisations. Si l’on s’en tient à la double définition du souhait et du don, la pratique, loin d’être spécifique à l’Alsace, correspond à une aire germanique à dominante luthérienne, sans exclure pour autant les familles calvinistes (Hunspach, Mulhouse) et catholiques, apparemment sous-représentées (environ 10 % de l’ensemble alors que les catholiques représentent les trois quarts de la population ?) et soupçonnées – sans qu’on ait la moindre preuve à l’appui – d’avoir systématiquement déposé le document dans le cercueil du bénéficiaire en guise de viatique pour l’au-delà (pasteur Jacoby, Weiterswiller). S’agit-il, à l’origine, d’un phénomène d’acculturation protestante ? Il n’en reste pas moins que le souhait de baptême apparemment le plus ancien – Saverne 1593 – est catholique, suivi, à un siècle d’intervalle, par celui que Joseph Brauner a découvert dans les archives de la cathédrale de Strasbourg (1697). On trouve ainsi desPatenbriefe ou Patenzettel dans le Pays de Bade, le Palatinat, en Autriche et jusqu’en Saxe et des Göttizedel en Suisse. L’usage est également attesté à Dantzig entre 1629 et 1640, à Breslau en 1654, à Iéna en 1678, à Rostock en 1686. On soupçonne un circuit allant de Nuremberg à Berne et de là à Strasbourg, auquel le déplacement des marchandises (le sel) et celui des hommes (diaspora protestante et émigration suisse au XVIIe siècle), ne sont pas étrangers, sans oublier les relations diplomatiques franco-suisses. Sur 112 souhaits de baptême d’avant 1800, Dominique Lerch propose la répartition chronologique suivante : XVIe siècle : 0,9 % (une seule mention) ; XVIIe siècle : 3,6 % ; première moitié du XVIIIe siècle : 11,6 %, le reste (83,9 %) datant de la seconde moitié du XVIIIe siècle. Le corpus exhaustif des textes retrouvés et analysés – 1 043 lettres de baptême alsaciens, dont 1005 sont datées – n’infirme pas ces résultats. Nos propres sondages, en dehors des grandes villes, qui ont une valeur purement indicative et ne prétendent donc pas à l’exhaustivité, l’attestent également : Bischheim 1691, 1696 et 1820 ; Hoenheim 1696 ; Bischwiller 1698 ; Bouxwiller 1706 ; Blaesheim 1723, 1741, 1760, 1773 et 1778 ; Furdenheim 1730 ; Westhoffen 1731 ; Lampertheim 1732 ; Schnersheim 1739 et 1789 ; Langensoultzbach 1740 ; Herrlisheim et Pfaffenhoffen 1745 ; Minversheim 1756 ; Zeinheim 1758 ; Weyersheim 1764 ; Kuttolsheim 1780 et 1815 ; Weitbruch 1781 ; Knoersheim 1784 ; Marlenheim 1795. La pratique se développe au XIXe siècle : Illkirch 1803 et 1840 ; Mulhausen en pays de Hanau, Oberseebach et Schwindratzheim 1806 ; Hunspach 1810 ; Lembach 1811 ; Uhrwiller 1812 et 1838 ; Lampertheim 1814 ; Birlenbach 1815 ; Ingwiller 1818 ; Cleebourg 1815 et 1863 ; Zutzendorf 1830 ; Neuwiller 1831 ; Graffenstaden 1835… La coutume semble donc avoir gagné l’Alsace (et plus précisément la plaine de Basse Alsace) à la fin du XVIIe siècle pour se propager au milieu du siècle suivant, encore qu’il soit malaisé de faire la part de la conservation, ce genre de document étant très fragile. La quasi-absence de la Haute Alsace dans l’échantillon vient récemment d’être nuancée grâce à la découverte d’une soixantaine de Goettelbriefe à Mulhouse (1702-1829). Les aléas de la conservation ne nous autorisent donc pas à affirmer qu’il existe, en Alsace, des régions sans lettres de baptême, puisque nous sommes tributaires des découvertes elles-mêmes, même si le sud de la province semble étonnamment absent.

Dans la forme, les Goettelbriefe, carrés, rectangulaires, hexagonaux, ronds ou octogonaux, pleins ou ajourés, coloriés ou non, ont connu une sensible évolution du XVIIe au XIXe siècle. Avant la vogue des souhaits imprimés – dès la seconde moitié du XVIIIe siècle, à partir de quelques centres de production urbains – et en attendant la technique de la lithographie, ils ont été peints à la main (dessins polychromes à l’aquarelle avec des motifs floraux naïfs ou des figures géométriques), ce qui pose le problème de l’identification de leurs auteurs qui sont souvent restés anonymes. On a émis les hypothèses les plus diverses à ce sujet, dans lesquelles curés et pasteurs, maîtres d’école et tabellions trouvent leur place. Et s’il s’agissait d’artistes locaux, spécialisés et ambulants, faisant du porte-à-porte ou s’installant sur la place du village, qui auraient proposé leurs services en raison d’une demande de plus en plus forte et qui travailleraient à partir de répertoires ? Nous savons que l’activité de ces semi-professionnels – car ce sont souvent des artisans ou des fils d’artisans qui exercent par ailleurs un métier – sera appelée à s’étendre à la fin du XVIIIe et au début du XIXe siècle (souvenirs de confirmation, de mariage ou de conscription). On relèvera en tout cas une parenté dans les techniques utilisées – coloriage, découpage des marges en dentelles ou de l’ensemble en canivet à la manière d’un napperon, piqûre à l’aiguille – et les motifs adoptés (le coeur, le coq, la grenade et la tulipe, la couronne, les arabesques et les entrelacs). En tout cas, la charge symbolique est évidente : le coeur et l’amour, le coq et la vigilance, la grenade entr’ouverte et la prospérité, le pigeon et le Saint-Esprit, le 8 couché et l’éternité… Avec le passage de la gravure sur bois (qui n’autorisait que 500 à 1 000 tirages par planche) et, au XVIe siècle, celle sur cuivre, la lithographie répond à des impératifs de rentabilité. C’est, compte tenu de l’essor de l’imagerie populaire, l’époque de gloire des grands imprimeurs : Weiss et Dannecker, puis Oberthür, Silbermann et Berger-Levrault à Strasbourg, Hierthès, puis Wentzel à Wissembourg, Dembour et Gangel à Metz, Deckherr et Pellerin à Montbéliard… Si la Révolution de 1789 n’a pas effacé les habitudes ancestrales, en ce qui concerne la pratique des souhaits de baptême, c’est la révolution industrielle qui modifiera la donne dans le domaine de leur production.

Les recherches les plus récentes portent sur la nature du texte, toujours en langue populaire, qui les accompagne. Jusque-là, on se contentait de publier ce dernier au cas par cas. Calligraphié avant d’être imprimé, il est destiné à délivrer un message à la fois profane (identité du nouveau-né auquel on adresse des voeux de santé, de bonheur et de longue vie) et religieux (souhaits d’une vie authentiquement chrétienne, parcours terrestre auquel la félicité éternelle donne un sens). Le ton volontiers moralisateur et la constante invocation de la bénédiction divine s’accompagnent d’un double discours : celui du baptême salvateur et celui du passage obligé par la « vallée des larmes ». Par le baptême, qui le lave du péché originel et scelle l’alliance avec Dieu (Bund), le nouveau-né est inscrit dans le livre des vivants et entre dans la communauté des fidèles. La grâce conférée par le baptême lui permettra d’assumer sa condition terrestre et de traverser les épreuves de la vie en attendant la vie éternelle. L’échantillonnage des formules recensées révèle une codification et se prête à l’établissement d’un corpus : Dominique Lerch recense, avant de les traiter statistiquement, quelque 300 textes différents pour un millier d’exemplaires analysés, dont certains ont une grande longévité, tandis que d’autres correspondent à des formules notariales toutes faites, parfois présentes dans des recueils spécifiques volontiers répétitives et réutilisées, ce qui laisse supposer le rôle du tabellion notarial dans la rédaction du texte. Ce sont en effet les notaires qui en détiennent, le plus souvent, les modèles et c’est la ville qui impose, de plus en plus, la lithographie aidant, ses codes à la campagne. Voilà qui pose le problème du caractère authentiquement populaire des Goettelbriefe. Ce n’est pas parce que la coutume s’est maintenue plus longtemps à la campagne qu’ils peuvent être considérés comme d’essence prioritairement rurale. Même si leur exécution et leur diffusion sont d’essence populaire, c’est la culture savante qui propose, semble-t-il, des formules plus ou moins stéréotypés : rencontre significative entre deux cultures et deux sensibilités, qu’on retrouve dans les canivets et les images pieuses, entre une pastorale savante, parée de ses vertus pédagogiques, et les besoins spirituels du peuple.

1593-1930 : plus de trois siècles d’existence pour cette coutume qui s’inscrit dans la « longue durée », mais les coutumes, même institutionnalisées moyennant des règles et des codes, sont mortelles. L’usage des souhaits de baptême s’éteint progressivement à la fin du XIXe siècle, les derniers bastions étant, semble-t-il, l’Outre-Forêt et le Pays de Hanau, en même temps que commence à se développer – question de mode – celle des souvenirs de confirmation. Peut-être le progressif abandon de la langue traditionnellement utilisée – l’allemand – y est-il pour quelque chose. En effet, on n’a pas découvert, en Alsace, de souhait imprimé en français, alors qu’en Suisse, il existe un marché, dans cette langue, sans doute à l’usage des milieux bourgeois, dès la fin du XVIIIe siècle. Toujours est-il que le pasteur Oberlin, esprit des Lumières et fidèle à la langue française, ne fait plus appel à cette coutume, alors même qu’il possède une importante collection de souhaits de baptême. C’est l’effet de mutations – d’ordre philosophique, linguistique, politique, technique – à la fois dans la coutume et dans la finalité même du document, qui enregistre de telles évolutions. Comme le constatait le Docteur Kassel qui a parcouru le Kochersberg et le pays de Hanau entre 1895 et 1907, d’objet personnel, non destiné à être affiché ou exposé à l’origine, le Goettelbrief devient un élément décoratif des demeures rurales et urbaines.

Sources - Bibliographie

Hormis les collections privées, dont certaines ont été déposées, tels le fonds Oberlin aux Archives municipales de Strasbourg ou le fonds Guggenbühl à l’Inventaire général des monuments et richesses artistiques de la France, certaines institutions publiques ou semi-publiques conservent les Goettelbriefe alsaciens : le Musée alsacien, les Archives municipales, la Bibliothèque nationale et universitaire, le Grand Séminaire à Strasbourg, le Musée de l’imagerie populaire à Pfaffenhoffen, les musées locaux de Wissembourg, Niederbronn, Bouxwiller, Haguenau, Saverne, Riquewihr, Guebwiller, Thann, Mulhouse… ; voire les registres paroissiaux (Heiligenstein, début XVIIIe siècle), sans oublier les musées à l’étranger, comme celui de Berlin qui conserve 17 Goettelbriefe de Weitbruch !

On se référera à la bibliographie exhaustive fournie par Dominique Lerch dans la Revue d’Alsace, 105, 1979, p. 133-135, qui recense l’ensemble des publications d’avant 1980 en tenant compte de leur localisation dans l’espace (région de Wissembourg, Niederbronn, pays de Hanau, région de Saverne et de la Petite-Pierre, Marmoutier, etc.), ce qui permet de repérer les monographies locales ainsi que les articles parus dans la presse qui traitent du sujet. Si nous passons sous silence la publication des exemples locaux et des cas isolés, souvent nés d’une providentielle découverte familiale, nous tenons par contre à restituer ici la dimension internationale de la pratique.

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Notices connexes

Baptême

Baptême (lettre de)

Geburtsbrief

Goettelgeld

Goettelpfennig

Jean-Michel Boehler