Louis (saint), Culte en Alsace

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La lente propagation du culte de saint Louis, roi et confesseur dans les ordres et diocèses du Sud-Ouest du Saint-Empire, à partir de 1297

Le roi de France Louis IX (1214-1270) est canonisé en 1297. Le Dominicain auteur des Annales Colmarienses maiores relève le fait à cette date, en ajoutant : « on dit que le roi de Bohème [Venceslas] avait été canonisé l’année précédente » (MGH, Annales, et Charles Gérard, les Annales et la Chronique des Dominicains de Colmar). Saint Louis figure sur une fresque du jubé de l’église des Dominicains de Guebwiller, érigé entre 1312 et 1339. Un autel consacré au saint roi de France est érigé dans le couvent des Franciscains de Haguenau, sans doute au XVe siècle (Médard Barth). Le culte de saint Louis est intégré dans le calendrier des saints des missels des ordres et congrégations que le roi de France avait protégés : Dominicains, Franciscains et Cisterciens. Il figure dans les missels dominicains de 1484 (imprimé à Venise) et cisterciens de 1487 (Strasbourg), ainsi que dans le missel franciscain « ad usum Fratres minores » du XVe siècle (Paris). Reste à l’écart l’importante fédération bénédictine de Bursfeld qui regroupe les abbayes alsaciennes, dont deux missels, de 1498 (Spire) et de 1518 (Haguenau) se contentent de célébrer Saint Bernard (fête le 20 août), tout comme le font les Chevaliers Teutoniques (Nuremberg 1499) ou les Chartreux (Spire 1496). Mais alors que la fête de Saint Louis, confesseur et roi de France, fixée au 25 août, figure dans le calendrier des saints du diocèse de Paris, elle ne connaît qu’une lente extension dans les diocèses occidentaux du Saint-Empire au cours des XIVe et XVe siècles. Si Besançon (1497), Lyon (1500) et Constance (1505) célèbrent la fête du roi de France, ce n’est pas le cas du diocèse de Verdun – alors encore dans le Saint-Empire – (missel imprimé à Paris). Reflets des retombées des politiques dynastiques de la canonisation par les Angevins, devenus rois de Sicile et ducs de Lorraine et de Bar, les missale argentinense de 1486, imprimés à Bâle, célèbrent la Saint Louis d’Anjou, Franciscain et archevêque de Toulouse, canonisé en 1317 et dont la fête est fixée au 19 août.

Les missels romains tridentins et post tridentins : la généralisation du culte

À partir de la fin du XVIe siècle, les évêques de Strasbourg et de Bâle se rallient à la réforme tridentine du missel romain et à son calendrier des saints, où figure la célébration de saint Louis, le 25 août. La fête du saint est attestée dans un calendrier de la paroisse de La Wantzenau dès 1582 et dans l’Agenda du diocèse de Strasbourg de 1590 (Barth, p. 171). En Alsace, les frères Linck lui consacrent, entre  1620 et  1632, un vitrail (disparu) dans le cloître de la Chartreuse de Molsheim. Il est reproduit en peinture dans le cloître des Franciscains de Thann vers 1671.

Le culte de saint Louis en France après les guerres de religion

Après la Réforme et la contestation radicale puis la suppression du culte des saints dans une moitié de l’Europe (et dans une partie de l’Alsace), le culte des empereurs ou rois saints prend une signification tout autre, qui se reflète aussi dans les leçons des offices du jour qui exposent et commentent l’histoire des saints.

Les monarques de l’État moderne cherchent à mobiliser le clergé et le peuple catholique autour d’un ancêtre qui légitime leur dynastie. En France, après les guerres de religion, l’accession de Henri de Navarre au trône des Valois, puis sa conversion en 1594, incite à une association étroite des Bourbons au culte du roi saint Louis. Henri IV donne à son fils le nom de Louis, que porteront désormais les rois successifs. En 1602, le missel du Cardinal de Retz, archevêque de Paris, célèbre la Fête de saint Louis, et publie la Prière pour le Roi, avec le psaume 19 Exaudiat te Dominus in die tribulationis, qui se termine par le verset Salvum Fac Regem. En 1618, le roi Louis XIII obtient du pape Paul V un bref étendant le culte de Saint Louis à tout le royaume ; le cardinal de Retz promulgue un mandement qui proclame « Saint Louis patron et protecteur de la France ». Louis XIII assiste à l’office du 25 août 1618 à la maison professe des Jésuites (futur Saint-Louis) que l’édit de Rouen de 1603 a rétablis en France en leur imposant un serment de fidélité au roi. Ce sont les débuts d’une longue association politique avec la compagnie de Jésus, qui propage à la fois le culte du Saint Roi et celui de la monarchie française (Bruno Neveu). Nombre de collèges jésuites prennent alors le nom de « Saint Louis », ainsi que les chapelles ou les églises attenantes à leurs collèges.

Le culte de saint Louis étendu à l’Alsace à partir de 1680

Avant 1680, les manifestations du culte procèdent directement du roi : à Sainte-Marie-aux-Mines, « où la population catholique croissait sans que la seigneurie protestante veuille lui donner une église, Louis XIV, de passage vers Brisach, ordonne de construire une église qui sera dédiée à Saint Louis » (1673-1674).

À partir de 1680, le roi impose les Réunions, puis la capitulation de Strasbourg. Avec le retour de la cathédrale au culte catholique et la réinstallation de l’évêque dans la ville (21 octobre 1681), le diocèse de Strasbourg doit se transformer en un diocèse français (Chatellier, p. 217-222). Le roi impose à l’évêque François-Egon de Furstenberg la fondation d’un séminaire et collège royal confié aux Jésuites français de la province de Champagne (1683-1685) : comme dans de nombreux autres collèges de France, sa chapelle est consacrée à Saint Louis. Il en va de même des églises des villes neuves et forteresses : citadelle de Strasbourg, Fort-Louis, le Fort-Mortier, Huningue, La Petite Pierre, Lichtenberg, la Ville Neuve de Brisach appelée Saint-Louis, puis Neuf-Brisach, le Bourg-Neuf près Bâle dénommé Saint-Louis.

Dans des localités où est introduit le simultaneum, Saint Louis est le patron de la nouvelle paroisse catholique, comme à Duttlenheim, Eberbach-Seltz, Schiltigheim, la Robertsau ; ces paroisses deviendront d’ailleurs des cures royales, à la collation du roi. Les processions populaires mobilisées pour la consécration des autels catholiques dans les temples protestants, comme à Dorlisheim ou à Duttlenheim se déroulent le 25 août, jour de la Saint Louis (Chatellier, p. 313). À Strasbourg, outre la chapelle de la citadelle, le pouvoir royal encourage la fondation d’une nouvelle paroisse, et la construction d’une nouvelle église, Saint Louis, qui a lieu en 1687 (Andriot). En 1702, Saint-Étienne est donnée aux Visitandines pour leur établissement d’enseignement des filles.

En 1682, le roi étend à l’Alsace l’obligation de la procession du 15 août, célébrant le vœu du roi Louis XIII de 1638 qui avait consacré le royaume de France à Notre-Dame. Le vœu sera renouvelé par Louis XV en 1738. « Jusqu’à la Révolution, la Saint-Louis était, en France, une fête de précepte, c’est-à-dire qu’elle devait être sanctifiée, comme les dimanches, par l’assistance à la messe et l’abstention de tout travail manuel » (Neveu). Le Rituale argentinense de 1742 reprend cette réglementation qui ne vaut que pour la partie alsacienne du diocèse.

Au cours du XVIIIe siècle, le pèlerinage du 25 août en l’honneur de Saint Louis devient la fête principale du pèlerinage de Sainte-Odile : les Prémontrés se sont efforcés d’établir une parenté entre la sainte et le roi de France (Joseph Pfleger, 1919). Dans la Vie de Sainte Odile, publiée à Strasbourg en 1699, le prieur du Mont Sainte-Odile, le P. Peltre reprenait l’une des généalogies princières en vogue au XVIe siècle, dans lequel Jérôme Gebwiller entendait démontrer que les dynasties capétiennes et habsbourgeoises remontaient au duc d’Alsace, père de sainte Odile : stirpes sacrae

Cérémonies et fêtes publiques en Alsace sous l’Ancien Régime

Te Deum et Saint Louis

Les Te Deum semblent compter parmi les cérémonies publiques et fêtes les plus fréquentes. L’imprimeur Heitz en a collectionné les témoignages imprimés. Pour la paix de Ryswick (1697) et son Te Deum, qui valide définitivement la paix de Westphalie, la ville de Strasbourg adopte le rituel en vigueur à Paris : illuminations, revues, fontaines de vin. Fêtes encore en 1725, 1729, 1744 (Te Deum pour la convalescence du roi), 1747, 1749, 1751, 1766, 1770. La Saint-Louis est devenue une sorte de « Fête nationale », qui concurrence la procession du 15  août célébrant le vœu de Louis  XIII. Les autorités militaires en prennent le plus souvent l’initiative. À Landau, en 1764, le commandant de la place invite tout le Magistrat, le jour de la Saint-Louis, à « assister selon l’usage au feu de joie », usage que l’on ne connaît que parce que le commandant provoque un incident avec le prêteur royal, qui donne lieu à plainte auprès du duc de Choiseul, ministre de la guerre (Pillot et Neyremand). À partir de 1747 la nouvelle confrérie régionale des charpentiers, maçons et tailleurs de pierre, réunit son assemblée générale le jour de la Saint-Louis, fête chômée.

L’observation des fêtes catholiques – de la Saint-Louis par conséquent – a été imposée aux protestants, y compris dans les bailliages ruraux (Strohl). À la fin du règne de Louis XIV, on relève une atténuation de la rigueur à l’endroit des protestants et une évolution dans l’opinion protestante. Dans un recueil de sermons paru en 1751, le pasteur Lorenz (Temple-Neuf) relate qu’autour de son père, également pasteur, on priait tous les soirs pour la famille royale (Strohl). En 1781, le pasteur Blessig, dans son sermon tenu à Saint-Thomas, pour la Fête séculaire de la réunion de la ville de Strasbourg à la France et de la restitution de la cathédrale au culte catholique de 1781, s’adresse aux fidèles en ces termes : « Seyd fröhlich in eurem könige… Oh, er verdient es, der Gesalbte des Herrn, das wir Sein in allen unsern Gesprächen, in unsern innbrünsigten Gebeten vor dem Herrn im Dank und Freudenthränen erwähnen ». Cette Fête se situe dix ans avant la Fête de la Fédération, dont elle va inspirer en partie le cérémonial (illuminations, mariages de jeunes gens, hymne Domine salvum fac populum), puis les innombrables Fêtes de la Révolution, dont celle des 21 janvier de 1795, 1796, 1797, 1798 et 1799, « Fête(s) de la Juste punition du dernier des Rois des Français » (Heitz, Fêtes à Strasbourg).

La prière pour le roi - Domine salvum fac regem

Comme à la Cour, et dans tous les collèges jésuites, la prière pour le roi, avec le psaume 19 Exaudiat nos Domine, et son verset « Domine Salvum Fac Regem » conclut la messe quotidienne. C’est le cas aussi, sur le modèle de Saint-Louis de Saint-Cyr, pour les établissements d’enseignement pour filles des Visitandines et des Ursulines, puis des autres congrégations enseignantes (Bruno Neveu). Dans les paroisses, la prière pour le roi clôt la messe dominicale. L’article 8 du Concordat de 1801 l’imposera à nouveau sous la forme Salvam fac rempublicam,Salvos Fac consules puissalvum fac imperatorem, devenu sous la Deuxième république Salvam Fac Rempublicam.

Les ordonnances ecclésiastiques luthériennes imposaient une formulation analogue. Dans la Kirchenordnung de 1598 (Strasbourg), il est dit la prière d’intercession à faire dans le cadre du culte dominical principal après la prédication (Amtpredigt) : «Wollest auch der weltlichen Obrigkeit, dem Römischen Kaiser, allen Chur und Fürsten und Ständen des Reichs, insonderheit unserer Obrigkeit, einem Ersamen Rath und löblichen Magistrat dieser Stadt, Gnad und Einigkeit verleihen, die Untertanen nach deinem göttlichen Willen und Wolgefallen zu regieren » (Sehling, EKO XX, 1, p. 588). On retrouve la même prière avec quelques variations mineures dans d’autres passages de la Kirchenordnung. La prière d’intercession vient normalement après la prédication, mais elle peut aussi être intégrée dans la liturgie de la cène. On trouve la prière pour l’empereur aussi dans les liturgies du Hanau-Lichtenberg (Sehling, EKO 20, 2, p. 275). En 1659, on y prie encore « pour l’autorité civile, pour l’empereur et tous les rois chrétiens, princes électeurs et autres, pour les seigneurs, en particulier pour le comte Frédéric Casimir de Hanau, sa femme et tous les membres de sa famille ». Parfois ajouté à la main dans les exemplaires : « une requête pour le royaume français et pour le roi Ludwig » (C. Wolff). Henri Strohl relève « l’émoi causé par l’inadvertance d’un étudiant qui à Saint-Guillaume avait lu par mégarde dans une liturgie non expurgée, la prière pour l’Empereur. Le Convent décida immédiatement d’extirper ce mot de toutes les liturgies et de le remplacer par « roi » pour éviter que les étudiants, dans leur émotion, ne commettent une telle bévue » (Le protestantisme en Alsace, 2e édition, p. 215). Dans la liturgie en usage à Mulhouse, on prie pour les autorités en général et en particulier pour le Conseil de Bâle, la grande voisine et alliée (Sehling, EKO XX, 2, p. 275). Les articles organiques du culte protestant (8 avril 1802) prescrivent : « Art. 3 : Les pasteurs et les ministres des diverses communions protestantes prieront et feront prier, dans la récitation de leurs offices, pour la prospérité de la République française et pour les Consuls » (Communication de M. Lienhard et C. Wolff).

Le culte de saint Louis dans le diocèse de Bâle

Le culte de saint Louis est célébré également en Haute Alsace, dans le diocèse de Bâle. Les missale romanum, imprimés à Bâle avant le concile de Trente, ne comprenaient pas la fête de saint Louis, mais elle figure dans un bréviaire bâlois dès 1586. Saint Louis figure dans le propre des saints du diocèse promulgué par l’évêque Jean-Conrad de Roggenbach en 1676, et publié par Surgand à Porrentruy. Il comprend les fêtes du diocèse (voir : Liturgie catholique, réglementations) et un choix de saints, ad libitum, opéré dans le missel romain. Fixée au 25 août, la fête de saint Louis prend place dans le bréviaire après celle de saint Étienne de Hongrie, le 20 août. Les leçons de l’office insistent sur les guerres de ces rois contre les Sarrazins, alors que les Habsbourg, le Saint-Empire et le pape mobilisent contre les Ottomans parvenus sous les murs de Vienne, mais sans pouvoir entraîner Louis XIV alors engagé dans le conflit avec le pape qui connaît son apogée avec la Déclaration de l’Église gallicane de 1682 et les Quatre Articles.

Au XVIIIe siècle, les Propres des Saints diocésains se limitent de plus en plus aux saints exclusivement diocésains (Barth, AEKG). Le propre des saints diocésains de Bâle de 1710 ne reprend plus la fête de saint Louis, roi et confesseur, qui ne figure plus que dans le rituel romain. Le clergé régnicole de la partie française du diocèse, nommé dans les faits par les autorités françaises (patrons, baillis et lieutenants, subdélégués, intendant, Conseil_souverain), célèbre ainsi dignement la fête patronale du roi de France.

Mais tout comme les autres dynasties catholiques d’Europe, les Habsbourg ont déployé une politique de culte de saints, à laquelle ils vouent une particulière dévotion et qu’ils s’efforcent de faire inscrire dans les Propres de leurs États ou de faire célébrer par décision romaine. C’est le cas tout particulièrement pour la saint Henri II empereur, patron et refondateur en 1019 de la cathédrale de Bâle, fêté dans le diocèse de Bâle le 13 juillet. Sa fête est introduite dans le calendrier du missel romain par le pape Clément X, sur les instances de l’Empereur Léopold Ier, en 1671 et fixée au 15 juillet. Elle est donc fêtée également à Strasbourg. De même, c’est le 20 août que la Haute Alsace avec le diocèse de Bâle, célèbre la Saint Étienne de Hongrie, alors que Strasbourg célèbre ce saint le 2 septembre, date fixée pour toute la chrétienté par son introduction dans le Bréviaire romain en 1687, en mémoire de la reprise de Buda aux armées ottomanes en 1686 par les armées impériales (Rituale Argentinense). Par contre, l’Angevin saint Louis de Toulouse ne retrouve pas la place qu’il avait occupée dans le calendrier des saints des diocèses alsaciens de la fin du XVIe siècle, alors qu’il est imposé à la fin du XVIIe siècle par Léopold Ier aux États des Habsbourg, pour souligner sa qualité de descendant des « stirpes sacrae » (Ducreux).

Bibliographie

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  8. Missale Cartusiense, Spire.
  9. Missale ad usum… ecclesie bisuntinensis, Paris, 1497.
  10. Missale Romanum, Lyon, 1500.
  11. Missale Constantiense, Augustae, 1505. 
  12. Missale Virdunense, Paris, 1491.
  13. Missale Argentinense, Bâle, (v. 1486/90).
  14. Missale Argentinense, Bâle, (entre 1486 et 1490).
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Notices connexes

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