Liturgies protestantes en Alsace (XVIe-1815)

De DHIALSACE
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Au XVIe siècle, la Réforme suscite des changements au plan de la liturgie et du culte. En général, elle s’exprime d’abord par des prédications et des textes programmatiques. Mais très tôt – à Strasbourg dès 1524 – on commence à célébrer la messe dans la langue du peuple et la communion sous les deux espèces. Des considérations théologiques et des directives, inspirées en particulier par Bucer, auteur de Grund und Ursach (Bucer, Deutsche Schriften 1) se multiplient, débouchant tout au long du siècle sur de nouveaux textes liturgiques ainsi que sur une nouvelle structuration des célébrations. Les changements cultuels et la théologie réformatrice s’imposent à Strasbourg, bientôt imité par d’autres villes et territoires en Alsace.

L’initiative des changements est prise par des théologiens acquis au message luthérien : chapelains, moines, prédicateurs, vicaires. À Strasbourg, c’est Matthieu Zell, le pléban de la cathédrale qui, en 1524, utilise pour la première fois l’allemand