Letze

De DHIALSACE
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Ce mot a 3 sens :

  1. Parapet, hourdage ou chemin de ronde d’une enceinte urbaine (ou castrale). À Mulhouse, Rouffach, Ammerschwihr et Kaysersberg, chaque corporation doit défendre une portion délimitée de l’enceinte, appelée letze.
  2. Mur, palissade ou haie barrant toute une vallée ; en ce sens, le mot, bien attesté en Suisse, ne l’est que rarement en Alsace, bien que la chose y existe (letzen, lantweren, werhege und lantgraben des Lichtenberg près de Lichtenberg au XVe siècle : Guggenbühl 148 ; letze à rétablir près du See d’Urbès en 1553 : Stolz 196).
  3. Selon Naumann, fortification légère ou défense avancée à l’extérieur d’une enceinte urbaine ; on peut interpréter en ce sens Stouff II 43 n°17 (bollwerck, letzinen und anders à Florimont, 1425) et AMH EE 54/55 (etliche gewer und letzunge à Rosheim, 1439).

Bibliographie

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APELL (Ferdinand von), Geschichte der Befestigung von Straßburg, 1902, p. 26.

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SCHERLEN (Auguste), Geschichte der Stadt Ammerschweier, 1914, p. 210.

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SCHERLEN (Auguste),Perles d’Alsace I, 1926, p. 52 (Kaysersberg).

STOLZ (Otto), « Landesrettungen für Oberelsaß und Breisgau aus dem 16. Jh. », Elsass-Lothringisches Jahrbuch 20, 1942, p. 181-199.

GUGGENBÜHL (Willy), Ingwiller, 1951.

SCHNEIDER (Hugo), « Letzinen », Nachrichten des schweizerischen Burgenvereins 39, 1966/2 & 3, p. 155-162.

NAUMANN (Helmut), « Der Kaiserstuhler Efaden », ZGO 115, 1967, p. 212-236, ici 218.

MEYER (Werner), « Letzimauern und Landwehren im Spätmittelalter », Stadt- & Landmauern, I, 1995, p. 107-122.

METZ (Bernhard), « Der Hag, une haie défensive entre Munster, Gunsbach et Griesbach », Annuaire de la société d’histoire du Val et de la ville de Munster 69, 2015, p. 87-98, ici 88 & p. 94-95.

Bernhard Metz