Groschen : Différence entre versions

De DHIALSACE
Aller à : navigation, rechercher
(Page créée avec « <p class="mw-parser-output" style="text-align: justify;">''Grossus'', ''Schilling-gross''</p> <p class="mw-parser-output" style="text-align: justify;">D’abord frappé pa... »)
 
 
Ligne 1 : Ligne 1 :
<p class="mw-parser-output" style="text-align: justify;">''Grossus'', ''Schilling-gross''</p> <p class="mw-parser-output" style="text-align: justify;">D’abord frappé par l’évêque de Cologne à la fin du XIII<sup>e</sup> siècle sous le nom de ''Schilling-gross'' (gros sou), le ''Groschen'' est une imitation du gros français créé par Saint-Louis vers 1266 (4,219 g, 0958 ‰). Très vite, cette frappe fut imitée dans tout l’Empire.</p> <p class="mw-parser-output" style="text-align: justify;">À Strasbourg, selon Elias Brackenhoffer, il aurait été introduit en 1396. Évalué à 12 ''Pfennig'' (6 ''Kreuzer''), il était alors taillé à 64 ½ au marc (6,623 g). Frappé jusqu’en 1681, il n’était plus, à cette époque, qu’une piécette de billon aux alentours de 70 au marc (3,34 g).</p> <p class="mw-parser-output" style="text-align: justify;">Rarement utilisé comme monnaie de compte, le ''Groschen'' resta évalué à 6 ''Kreuzer''.</p>  
+
<p class="mw-parser-output" style="text-align: justify">''Grossus'', ''Schilling-gross''</p> <p class="mw-parser-output" style="text-align: justify">D’abord frappé par l’évêque de Cologne à la fin du XIII<sup>e</sup> siècle sous le nom de ''Schilling-gross'' (gros sou), le ''Groschen'' est une imitation du gros français créé par Saint-Louis vers 1266 (4,219 g, 0958 ‰). Très vite, cette frappe fut imitée dans tout l’Empire.</p> <p class="mw-parser-output" style="text-align: justify">À Strasbourg, selon Elias Brackenhoffer, il aurait été introduit en 1396. Évalué à 12 ''Pfennig'' (6 ''Kreuzer''), il était alors taillé à 64 ½ au marc (6,623 g). Frappé jusqu’en 1681, il n’était plus, à cette époque, qu’une piécette de billon aux alentours de 70 au marc (3,34 g).</p> <p class="mw-parser-output" style="text-align: justify">Rarement utilisé comme monnaie de compte, le ''Groschen'' resta évalué à 6 ''Kreuzer''.</p>  
== <span style="font-size:x-large;">Bibliographie</span> ==
+
== <span style="font-size:x-large">Bibliographie</span> ==
<p class="mw-parser-output" style="text-align: justify;">GREISSLER (Paul), ''Les systèmes monétaires d’Alsace'', Fédération des Sociétés d’histoire et d’archéologie d’Alsace, coll. « Alsace-Histoire », fasc. 5, Strasbourg, 2011.</p>  
+
<p class="mw-parser-output" style="text-align: justify">GREISSLER (Paul), ''Les systèmes monétaires d’Alsace'', Fédération des Sociétés d’histoire et d’archéologie d’Alsace, coll. «&nbsp;Alsace-Histoire&nbsp;», fasc. 5, Strasbourg, 2011.</p>  
== <span style="font-size:x-large;">Notice connexe</span> ==
+
== <span style="font-size:x-large">Notice connexe</span> ==
<p class="mw-parser-output" style="text-align: justify;">[[Monnaie]]</p> <p class="mw-parser-output" style="text-align: right;">'''Paul Greissler'''</p>  
+
<p class="mw-parser-output" style="text-align: justify">[[Monnaie|Monnaie]]</p> <p class="mw-parser-output" style="text-align: right">'''Paul Greissler'''</p>
[[Category:G]][[Category:Monnaie]]
+
[[Category:G]] [[Category:Echanges, Commerce, Banque, Circulation (routes et canaux), Monnaie]]

Version actuelle datée du 25 mai 2021 à 15:15

Grossus, Schilling-gross

D’abord frappé par l’évêque de Cologne à la fin du XIIIe siècle sous le nom de Schilling-gross (gros sou), le Groschen est une imitation du gros français créé par Saint-Louis vers 1266 (4,219 g, 0958 ‰). Très vite, cette frappe fut imitée dans tout l’Empire.

À Strasbourg, selon Elias Brackenhoffer, il aurait été introduit en 1396. Évalué à 12 Pfennig (6 Kreuzer), il était alors taillé à 64 ½ au marc (6,623 g). Frappé jusqu’en 1681, il n’était plus, à cette époque, qu’une piécette de billon aux alentours de 70 au marc (3,34 g).

Rarement utilisé comme monnaie de compte, le Groschen resta évalué à 6 Kreuzer.

Bibliographie

GREISSLER (Paul), Les systèmes monétaires d’Alsace, Fédération des Sociétés d’histoire et d’archéologie d’Alsace, coll. « Alsace-Histoire », fasc. 5, Strasbourg, 2011.

Notice connexe

Monnaie

Paul Greissler