Gesesse

De DHIALSACE
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Demeure, Résidence

Ce mot dérive de sitzen, comme résidence de sedere. Le champ sémantique des deux mots est à peu près le même : gesesse désigne – de la fin du XIIIe au XVIe siècle – des édifices en ville (p. ex. à Altkirch, Thann, Riquewihr, Colmar, Markolsheim) et à la campagne, appartenant à des rois (Königshofen, II 632), des nobles, un curé (ABR, G 1652/4), un boulanger (en 1532 : AMC, JJ F 106) et des paysans. Un logis au château de Lichtenberg est nommé der jungen herren gesehß en 1342 (StAD B2/299) ; le livre des fiefs des Habsburg en 1361 qualifie de gesesse les petits châteaux de Hagenbach, Oltingue, Buethwiller et Friesen. En 1391, c’est l’ancienne synagogue de Molsheim, devenue poêle des bourgeois, qui est appelée geseße (ABR, G 785/1). Bref, le mot ne permet de conclure ni au statut social du possesseur ni à une forme architecturale particulière.

Bernhard Metz