Garde d'honneur

De DHIALSACE
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Lors de la réception de hautes personnalités, les gardes nationales sont priées de former des espaliers le long du parcours et une unité spécialement sélectionnée monte la garde près de la résidence des personnalités. La préfecture réclame de la municipalité des crédits supplémentaires pour la mobilisation et les uniformes neufs de ces « gardes d’honneur », comme lors de la visite à Colmar du Premier Consul. Reconstituant la filière des cadets-gentilshommes (v. cadets-gentilshommes) le Sénatus-Consulte du 3 avril 1813 crée quatre régiments de « gardes d’honneur » pour ouvrir la carrière des armes à des fils de famille les plus recommandables par leur fortune et leur rang dans la société. Ils seront promus sous-lieutenants au bout d’un an de service. Ils doivent se monter, s’habiller ou s’équiper à leurs frais. Sont appelés à concourir, les fils des membres de la Légion d’honneur, les membres de la noblesse d’Empire, les membres des collèges électoraux, les plus imposés du département et des communes. Environ 75 jeunes fils de la notabilité haut-rhinoise sont retenus par la préfecture et envoyés à Metz, centre de regroupement d’un régiment de garde d’honneur.

Source

AHR, 4 R 7. recrutement des gardes d’honneur (avril-août 1813).

François Igersheim