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<p class="mw-parser-output" style="text-align: justify;">Pied, ''Schuh''</p> <p class="mw-parser-output" style="text-align: justify;">Unité de mesure des longueurs, en usage avant l’introduction du système métrique (1795) et correspondant à une trentaine de centimètres (28‑31) du nord au sud de l’Alsace. Les [[Abbaye|abbayes]] étant souvent, au même titre que les églises, les dépositaires des étalons qui servaient de référence aux habitants des environs ; celle de Marmoutier donne des indications précises sur le « pied carolingien » (0,3432 m). Le relais est pris par le « pied du roi », d’une trentaine de centimètres (32-33), dont la valeur change du XIV<sup>e</sup> au XVII<sup>e</sup> siècle, puis par le « pied français » (« ''französicher Schuh'' »), le premier mesurant 10 % de plus que le second (AHR C 1180 B, arpentage du terroir de Walheim en 1769) qui lui-même est plus long que le « pied d’Allemagne » (« ''deutscher Schuh'' ») ou que celui du Rhin (« ''pes Rhinlandicus'' » ou « ''Rhenanus'' »), en usage dans certaines contrées alsaciennes.</p> <p class="mw-parser-output" style="text-align: justify;">Selon une arithmétique grossièrement décimale ou duodécimale, le pied est subdivisé en 9 à 12 pouces, le pouce (''Zoll'') en 9 à 12 lignes et la ligne (''Linie'') en 9 à 12 points, ''Punkte'' (AHR C 1180 B, [[Bailliage|bailliage]] d’Ensisheim, 1789). Ce rapport de 1 à 9 ou à 12 se retrouve dans l’évaluation de la perche, selon qu’elle contient entre 6 et 12 (perche d’Alsace), 12 et 18 (perche française) ou 22 pieds (perche d’intendance et Rute allemande). Par ailleurs, quoique variable entre Wissembourg et Bâle, le pied de ville (''Stadtschuh'' de Strasbourg, de Mulhouse ou de Bâle) est légèrement plus court&nbsp;(28-29 centimètres) que le pied de campagne (''Landschuh'') que la Ville de Strasbourg utilise dans ses possessions rurales («''pes ruralis argentinensis'' », 29-30 centimètres). Enfin, contribuant à accroître encore la complexité de ces unités de mesure, le ''Werkschuh'' mesure 10 % de plus, soit autour de 35 centimètres, que le ''Gemeinschuh'' (32-33).</p> <p class="mw-parser-output" style="text-align: justify;">On notera, dans ces évaluations, l’importance des données anthropométriques qui se font à l’aune des mesures du corps (pied, pouce). Les variations relevées se répercutent inévitablement sur le calcul des surfaces, la valeur du pied carré s’établissant à moins de 0,10 m2.</p> <p class="mw-parser-output" style="text-align: justify;">Ces mesures s’effectuent concrètement à l’aide d’un pied de roi pliant ou d’un double pied pliant. Les distances, par contre, s’apprécient en temps de parcours : l’heure équivaut en général à 14 815 pieds, soit 4,444 kilomètres, le mètre valant 3,3 pieds.</p>
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Pied, ''Schuh''.
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Unité de mesure des longueurs, en usage avant l’introduction du système métrique (1795) et correspondant à une trentaine de centimètres (28‑31) du nord au sud de l’Alsace. Les [[Abbaye|abbayes]] étant souvent, au même titre que les églises, les dépositaires des étalons qui servaient de référence aux habitants des environs&nbsp;; celle de Marmoutier donne des indications précises sur le «&nbsp;pied carolingien&nbsp;» (0,3432 m). Le relais est pris par le «&nbsp;pied du roi&nbsp;», d’une trentaine de centimètres (32-33), dont la valeur change du XIV<sup>e</sup> au XVII<sup>e</sup> siècle, puis par le «&nbsp;pied français&nbsp;» («&nbsp;''französicher Schuh''&nbsp;»), le premier mesurant 10&nbsp;% de plus que le second (AHR C 1180 B, arpentage du terroir de Walheim en 1769) qui lui-même est plus long que le «&nbsp;pied d’Allemagne&nbsp;» («&nbsp;''deutscher Schuh''&nbsp;») ou que celui du Rhin («&nbsp;''pes Rhinlandicus''&nbsp;» ou «&nbsp;''Rhenanus''&nbsp;»), en usage dans certaines contrées alsaciennes.
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Selon une arithmétique grossièrement décimale ou duodécimale, le pied est subdivisé en 9 à 12 pouces, le pouce (''Zoll'') en 9 à 12 lignes et la ligne (''Linie'') en 9 à 12 points, ''Punkte'' (AHR C 1180 B, [[Bailliage|bailliage]] d’Ensisheim, 1789). Ce rapport de 1 à 9 ou à 12 se retrouve dans l’évaluation de la perche, selon qu’elle contient entre 6 et 12 (perche d’Alsace), 12 et 18 (perche française) ou 22 pieds (perche d’intendance et Rute allemande). Par ailleurs, quoique variable entre Wissembourg et Bâle, le pied de ville (''Stadtschuh'' de Strasbourg, de Mulhouse ou de Bâle) est légèrement plus court&nbsp;(28-29 centimètres) que le pied de campagne (''Landschuh'') que la Ville de Strasbourg utilise dans ses possessions rurales («''pes ruralis argentinensis''&nbsp;», 29-30 centimètres). Enfin, contribuant à accroître encore la complexité de ces unités de mesure, le ''Werkschuh'' mesure 10% de plus, soit autour de 35 centimètres, que le ''Gemeinschuh'' (32-33).
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On notera, dans ces évaluations, l’importance des données anthropométriques qui se font à l’aune des mesures du corps (pied, pouce). Les variations relevées se répercutent inévitablement sur le calcul des surfaces, la valeur du pied carré s’établissant à moins de 0,10 .
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Ces mesures s’effectuent concrètement à l’aide d’un pied de roi pliant ou d’un double pied pliant. Les distances, par contre, s’apprécient en temps de parcours&nbsp;: l’heure équivaut en général à 14 815 pieds, soit 4,444 kilomètres, le mètre valant 3,3 pieds.
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== <span style="font-size:x-large;">Bibliographie</span> ==
 
== <span style="font-size:x-large;">Bibliographie</span> ==
<p class="mw-parser-output" style="text-align: justify;">''Tables de réduction contenant la comparaison des anciennes mesures aux nouvelles et des nouvelles mesures aux anciennes'' par CARONDELET pour le département du Bas-Rhin, et FRANCAIS (François) pour le département du Haut-Rhin en l’an X.</p> <p class="mw-parser-output" style="text-align: justify;">''Annuaire du département du Bas-Rhin'', 1799-1800, 1806.</p> <p class="mw-parser-output" style="text-align: justify;">''Annuaire du département du Haut-Rhin'', 1833.</p> <p class="mw-parser-output" style="text-align: justify;">HANAUER, Études économiques (1876-1878), II, p. 5-8.</p> <p class="mw-parser-output" style="text-align: justify;">PFLEGER (Alfred), « Alte Masse an elsässischen Kirchen. Ein Beitrag zur rechtlichen Volkskunde », ''Oberdeutsche Zeitschrift für Volkskunde'', 1943, p. 333-364.</p> <p class="mw-parser-output" style="text-align: justify;">PFLEGER (Alfred), « Contribution au folklore économique. Les anciennes mesures-étalon d’Alsace »,''RA'', 90, 1950-1951, p. 83-97.</p> <p class="mw-parser-output" style="text-align: justify;">GACHOT (Henri), « Les anciennes unités de mesure à Strasbourg et dans l’arrondissement de Saverne d’après le tableau de comparaison du 25 thermidor an XI », ''Bull. SHASE'', 45-46, 1964/I-II, p. 24.</p> <p class="mw-parser-output" style="text-align: justify;">OBERLÉ (Raymond), « Poids, mesures et monnaies dans l’ancienne république de Mulhouse », ''Bull. du Musée historique de Mulhouse'', 35, 1978, p. 95-107.</p> <p class="mw-parser-output" style="text-align: justify;">THOMANN (Marcel), « Le droit rural à la Faculté de Droit de Strasbourg », dans BOEHLER (Jean-Michel), LERCH (Dominique), VOGT (Jean) (dir.), ''Histoire de l’Alsace rurale'', Strasbourg, 1983, p. 271-279 (thèses de Reichelt, 1676, d’Eisenschmidt, 1708 et de Brackenhoffer, 1783).</p> <p class="mw-parser-output" style="text-align: justify;">THOMANN (Marcel), « Une institution carolingienne. La Porta de Marmoutier », ''Mélanges offerts à Robert Will, CAAAH'', 32, 1989, p. 53-68.</p> <p class="mw-parser-output" style="text-align: justify;">THOMANN (Marcel), « Recherches sur les monuments de l’art roman et le système carolingien des mesures et des monnaies », ''Mélanges offerts à Francis Rapp, RA'', 122, 1996, p. 39-60.</p> <p class="mw-parser-output" style="text-align: justify;">HUGGLE (Ursula), OHLER (Norbert), ''Masse, Gewichte und Münzen. Historische Angaben zum Breisgau und den angrenzenden Gebieten'', Bühl-Baden, 1998.</p> <p class="mw-parser-output" style="text-align: justify;">BOEHLER (Jean-Michel), ''Poids et mesures dans l’Alsace d’autrefois'' (coll. « Alsace-Histoire », 4), éd. Fédération des sociétés d’histoire et d’archéologie d’Alsace, Strasbourg, 2010, p. 16-18, 36-46, 77.</p>
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''Tables de réduction contenant la comparaison des anciennes mesures aux nouvelles et des nouvelles mesures aux anciennes'' par CARONDELET pour le département du Bas-Rhin, et FRANCAIS (François) pour le département du Haut-Rhin en l’an X.
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''Annuaire du département du Bas-Rhin'', 1799-1800, 1806.
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''Annuaire du département du Haut-Rhin'', 1833.
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HANAUER, Études économiques (1876-1878), II, p. 5-8.
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PFLEGER (Alfred), «&nbsp;Alte Masse an elsässischen Kirchen. Ein Beitrag zur rechtlichen Volkskunde&nbsp;», ''Oberdeutsche Zeitschrift für Volkskunde'', 1943, p. 333-364.
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PFLEGER (Alfred), «&nbsp;Contribution au folklore économique. Les anciennes mesures-étalon d’Alsace&nbsp;»,''RA'', 90, 1950-1951, p. 83-97.
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GACHOT (Henri), «&nbsp;Les anciennes unités de mesure à Strasbourg et dans l’arrondissement de Saverne d’après le tableau de comparaison du 25 thermidor an XI&nbsp;», ''Bull. SHASE'', 45-46, 1964/I-II, p. 24.
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OBERLÉ (Raymond), «&nbsp;Poids, mesures et monnaies dans l’ancienne république de Mulhouse&nbsp;», ''Bull. du Musée historique de Mulhouse'', 35, 1978, p. 95-107.
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THOMANN (Marcel), «&nbsp;Le droit rural à la Faculté de Droit de Strasbourg&nbsp;», dans BOEHLER (Jean-Michel), LERCH (Dominique), VOGT (Jean) (dir.), ''Histoire de l’Alsace rurale'', Strasbourg, 1983, p. 271-279 (thèses de Reichelt, 1676, d’Eisenschmidt, 1708 et de Brackenhoffer, 1783).
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THOMANN (Marcel), «&nbsp;Une institution carolingienne. La Porta de Marmoutier&nbsp;», ''Mélanges offerts à Robert Will, CAAAH'', 32, 1989, p. 53-68.
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THOMANN (Marcel), «&nbsp;Recherches sur les monuments de l’art roman et le système carolingien des mesures et des monnaies&nbsp;», ''Mélanges offerts à Francis Rapp, RA'', 122, 1996, p. 39-60.
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HUGGLE (Ursula), OHLER (Norbert), ''Masse, Gewichte und Münzen. Historische Angaben zum Breisgau und den angrenzenden Gebieten'', Bühl-Baden, 1998.
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BOEHLER (Jean-Michel), ''Poids et mesures dans l’Alsace d’autrefois'' (coll. «&nbsp;Alsace-Histoire&nbsp;», 4), éd. Fédération des sociétés d’histoire et d’archéologie d’Alsace, Strasbourg, 2010, p. 16-18, 36-46, 77.
  
 
== <span style="font-size:x-large;">Notices connexes</span> ==
 
== <span style="font-size:x-large;">Notices connexes</span> ==
<p class="mw-parser-output" style="text-align: justify;">[[Foudre|Foudre]] / ''[[Fuder|Fuder]]''</p> <p class="mw-parser-output" style="text-align: justify;">[[Perche|Perche]]</p> <p class="mw-parser-output" style="text-align: justify;">[[Pouce|Pouce]]&nbsp;</p> <p class="mw-parser-output" style="text-align: justify;">''[[Klafter|Klafter]]''</p> <p class="mw-parser-output" style="text-align: justify;">[[Toise|Toise]]</p> <p class="mw-parser-output" style="text-align: justify;">[[Verge|Verge]]</p> <p class="mw-parser-output" style="text-align: right;">'''Jean-Michel Boehler'''</p>   
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<p class="mw-parser-output" style="text-align: right;">'''Jean-Michel Boehler'''</p>   
 
[[Category:F]] [[Category:Poids et mesures]]
 
[[Category:F]] [[Category:Poids et mesures]]

Version du 7 décembre 2020 à 10:40

Pied, Schuh.

Unité de mesure des longueurs, en usage avant l’introduction du système métrique (1795) et correspondant à une trentaine de centimètres (28‑31) du nord au sud de l’Alsace. Les abbayes étant souvent, au même titre que les églises, les dépositaires des étalons qui servaient de référence aux habitants des environs ; celle de Marmoutier donne des indications précises sur le « pied carolingien » (0,3432 m). Le relais est pris par le « pied du roi », d’une trentaine de centimètres (32-33), dont la valeur change du XIVe au XVIIe siècle, puis par le « pied français » (« französicher Schuh »), le premier mesurant 10 % de plus que le second (AHR C 1180 B, arpentage du terroir de Walheim en 1769) qui lui-même est plus long que le « pied d’Allemagne » (« deutscher Schuh ») ou que celui du Rhin (« pes Rhinlandicus » ou « Rhenanus »), en usage dans certaines contrées alsaciennes.

Selon une arithmétique grossièrement décimale ou duodécimale, le pied est subdivisé en 9 à 12 pouces, le pouce (Zoll) en 9 à 12 lignes et la ligne (Linie) en 9 à 12 points, Punkte (AHR C 1180 B, bailliage d’Ensisheim, 1789). Ce rapport de 1 à 9 ou à 12 se retrouve dans l’évaluation de la perche, selon qu’elle contient entre 6 et 12 (perche d’Alsace), 12 et 18 (perche française) ou 22 pieds (perche d’intendance et Rute allemande). Par ailleurs, quoique variable entre Wissembourg et Bâle, le pied de ville (Stadtschuh de Strasbourg, de Mulhouse ou de Bâle) est légèrement plus court (28-29 centimètres) que le pied de campagne (Landschuh) que la Ville de Strasbourg utilise dans ses possessions rurales («pes ruralis argentinensis », 29-30 centimètres). Enfin, contribuant à accroître encore la complexité de ces unités de mesure, le Werkschuh mesure 10% de plus, soit autour de 35 centimètres, que le Gemeinschuh (32-33).

On notera, dans ces évaluations, l’importance des données anthropométriques qui se font à l’aune des mesures du corps (pied, pouce). Les variations relevées se répercutent inévitablement sur le calcul des surfaces, la valeur du pied carré s’établissant à moins de 0,10 m².

Ces mesures s’effectuent concrètement à l’aide d’un pied de roi pliant ou d’un double pied pliant. Les distances, par contre, s’apprécient en temps de parcours : l’heure équivaut en général à 14 815 pieds, soit 4,444 kilomètres, le mètre valant 3,3 pieds.

Bibliographie

Tables de réduction contenant la comparaison des anciennes mesures aux nouvelles et des nouvelles mesures aux anciennes par CARONDELET pour le département du Bas-Rhin, et FRANCAIS (François) pour le département du Haut-Rhin en l’an X.

Annuaire du département du Bas-Rhin, 1799-1800, 1806.

Annuaire du département du Haut-Rhin, 1833.

HANAUER, Études économiques (1876-1878), II, p. 5-8.

PFLEGER (Alfred), « Alte Masse an elsässischen Kirchen. Ein Beitrag zur rechtlichen Volkskunde », Oberdeutsche Zeitschrift für Volkskunde, 1943, p. 333-364.

PFLEGER (Alfred), « Contribution au folklore économique. Les anciennes mesures-étalon d’Alsace »,RA, 90, 1950-1951, p. 83-97.

GACHOT (Henri), « Les anciennes unités de mesure à Strasbourg et dans l’arrondissement de Saverne d’après le tableau de comparaison du 25 thermidor an XI », Bull. SHASE, 45-46, 1964/I-II, p. 24.

OBERLÉ (Raymond), « Poids, mesures et monnaies dans l’ancienne république de Mulhouse », Bull. du Musée historique de Mulhouse, 35, 1978, p. 95-107.

THOMANN (Marcel), « Le droit rural à la Faculté de Droit de Strasbourg », dans BOEHLER (Jean-Michel), LERCH (Dominique), VOGT (Jean) (dir.), Histoire de l’Alsace rurale, Strasbourg, 1983, p. 271-279 (thèses de Reichelt, 1676, d’Eisenschmidt, 1708 et de Brackenhoffer, 1783).

THOMANN (Marcel), « Une institution carolingienne. La Porta de Marmoutier », Mélanges offerts à Robert Will, CAAAH, 32, 1989, p. 53-68.

THOMANN (Marcel), « Recherches sur les monuments de l’art roman et le système carolingien des mesures et des monnaies », Mélanges offerts à Francis Rapp, RA, 122, 1996, p. 39-60.

HUGGLE (Ursula), OHLER (Norbert), Masse, Gewichte und Münzen. Historische Angaben zum Breisgau und den angrenzenden Gebieten, Bühl-Baden, 1998.

BOEHLER (Jean-Michel), Poids et mesures dans l’Alsace d’autrefois (coll. « Alsace-Histoire », 4), éd. Fédération des sociétés d’histoire et d’archéologie d’Alsace, Strasbourg, 2010, p. 16-18, 36-46, 77.

Notices connexes

Foudre / Fuder

Perche

Pouce 

Klafter

Toise

Verge

Jean-Michel Boehler