Exécution en effigie

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Exécution d’un condamné à mort par contumace par suspension à la potence de son effigie peinte, qui aura été mise en prison antérieurement. En 1775, la Ville d’Ensisheim paie 2 livres à Blaise Jaeger « pour avoir peint les portraits des sieurs Stender et Spernagel, condamnés par contumace à être pendus » et 15 livres au maître des hautes oeuvres « pour les avoir attaché à la potence » (AHR C 1407). Plusieurs cas similaires sont signalés à Rosheim. En 1735, il est fait mention du « placard de contumace » de Michel Quinzler ; en 1742, un peintre d’Obernai est rétribué « pour l’effigie de la nommée Rauch, condamnée à mort » pour empoisonnement. On procéda de la même façon en 1757 à l’endroit de Maria Schlepp(in), de Rosheim, condamnée à mort pour infanticide, dont le portrait, peint sur tôle, sera extrait de prison et porté par le bourreau jusqu’à la potence, à laquelle il l’accrochera. Le meunier Jean-Georges Stoeber, d’Ottrott, sera également « exécuté en effigie » en 1769 ou 1770.

Bibliographie

FERRIERE (Claude Joseph de), Dictionnaire de droit et de pratique, contenant l’explication des termes de droit, d’ordonnances, de coutumes et de pratique avec les juridictions de France, Paris, Saint-Etienne, 1762, p. 810.

DENISART (Jean-Baptiste), Collection de décisions nouvelles et de notions relatives à la jurisprudence actuelle, 6e éd., Paris, 1768., t. 2, p. 71.

MULLER (Chritine), « Une exécution capitale par contumace à Rosheim en 157 », Ann. SHAME, 1980, p. 164.

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Louis Schlaefli