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<p class="mw-parser-output" style="text-align: justify;">gerbes d’évangile ou gerbes de la Passion</p> <p class="mw-parser-output" style="text-align: justify;">Redevance versée aux curés de certaines paroisses et qui correspond à une quantité définie de grains. En contrepartie, les curés étaient tenus de réciter tous les jours de l’été, du samedi des Quatre-Temps de Pentecôte au samedi des Quatre-Temps de septembre, l’évangile de la passion selon saint Jean, ainsi qu’une prière accompagnée d’une bénédiction pour la croissance des fruits de la terre. C’était une obligation réelle qui concernait tous les habitants de la communauté, y compris les juifs et les anabaptistes. Cette pratique a été relevée dans le Sundgau à la fin du XVIIIe siècle, «&nbsp;en bénissant la tempeste et pour la conservation des fruits de la terre&nbsp;» (ABR 1 G 49, Lutter, 1770). En 1770, s’engage chez les avocats du Conseil souverain d’Alsace une discussion visant à déterminer si cette redevance relève du casuel, si elle fait partie de la compétence du curé ou si elle constitue un droit à part&nbsp;: les avocats penchent pour cette dernière interprétation.</p>
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== <span style="font-size:x-large;">Bibliographie</span> ==
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gerbes d’évangile ou gerbes de la Passion
<p class="mw-parser-output" style="text-align: justify;">HOFFMANN,''L’Alsace au XVIII<sup>e</sup> siècle'' (1906), t. III, p. 295.</p> <p class="mw-parser-output" style="text-align: justify;">HIMLY, ''Dictionnaire'', 1983, p. 58.</p> <p class="mw-parser-output" style="text-align: justify;">BOEHLER (Jean-Michel), ''La paysannerie de la plaine d’Alsace (1648-1789)'', 3 vol., Strasbourg, 1994, t. II, p. 1148.</p>
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== <span style="font-size:x-large;">Notices connexes</span> ==
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Redevance versée aux curés de certaines paroisses et qui correspond à une quantité définie de grains. En contrepartie, les curés étaient tenus de réciter tous les jours de l’été, du samedi des Quatre-Temps de Pentecôte au samedi des Quatre-Temps de septembre, l’évangile de la passion selon saint Jean, ainsi qu’une prière accompagnée d’une bénédiction pour la croissance des fruits de la terre. C’était une obligation réelle qui concernait tous les habitants de la communauté, y compris les juifs et les anabaptistes. Cette pratique a été relevée dans le Sundgau à la fin du XVIIIe siècle, «&nbsp;en bénissant la tempeste et pour la conservation des fruits de la terre&nbsp;» (ABR 1 G 49, Lutter, 1770). En 1770, s’engage chez les avocats du Conseil souverain d’Alsace une discussion visant à déterminer si cette redevance relève du casuel, si elle fait partie de la compétence du curé ou si elle constitue un droit à part&nbsp;: les avocats penchent pour cette dernière interprétation.
<p class="mw-parser-output" style="text-align: justify;">''[[Garbe|Garbe]]''</p> <p class="mw-parser-output" style="text-align: justify;">''[[Kilbertgarben|Kilbertgarben]]''</p> <p class="mw-parser-output" style="text-align: justify;">''[[Landgarbe|Landgarbe]]''</p> <p class="mw-parser-output" style="text-align: right;">'''Jean-Michel Boehler''', '''François Uberfill'''</p>   
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== Bibliographie ==
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HOFFMANN,''L’Alsace au XVIII<sup>e</sup> siècle'' (1906), t. III, p. 295.
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HIMLY, ''Dictionnaire'', 1983, p. 58.
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BOEHLER (Jean-Michel), ''La paysannerie de la plaine d’Alsace (1648-1789)'', 3 vol., Strasbourg, 1994, t. II, p. 1148.
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== Notices connexes ==
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''[[Kilbertgarben|Kilbertgarben]]''
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<p class="mw-parser-output" style="text-align: right">'''Jean-Michel Boehler''', '''François Uberfill'''</p>   
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Version du 6 octobre 2020 à 09:26

gerbes d’évangile ou gerbes de la Passion

Redevance versée aux curés de certaines paroisses et qui correspond à une quantité définie de grains. En contrepartie, les curés étaient tenus de réciter tous les jours de l’été, du samedi des Quatre-Temps de Pentecôte au samedi des Quatre-Temps de septembre, l’évangile de la passion selon saint Jean, ainsi qu’une prière accompagnée d’une bénédiction pour la croissance des fruits de la terre. C’était une obligation réelle qui concernait tous les habitants de la communauté, y compris les juifs et les anabaptistes. Cette pratique a été relevée dans le Sundgau à la fin du XVIIIe siècle, « en bénissant la tempeste et pour la conservation des fruits de la terre » (ABR 1 G 49, Lutter, 1770). En 1770, s’engage chez les avocats du Conseil souverain d’Alsace une discussion visant à déterminer si cette redevance relève du casuel, si elle fait partie de la compétence du curé ou si elle constitue un droit à part : les avocats penchent pour cette dernière interprétation.

Bibliographie

HOFFMANN,L’Alsace au XVIIIe siècle (1906), t. III, p. 295.

HIMLY, Dictionnaire, 1983, p. 58.

BOEHLER (Jean-Michel), La paysannerie de la plaine d’Alsace (1648-1789), 3 vol., Strasbourg, 1994, t. II, p. 1148.

Notices connexes

Garbe

Kilbertgarben

Landgarbe

Jean-Michel Boehler, François Uberfill