Clergé catholique : Différence entre versions

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<p class="mw-parser-output" style="text-align: justify;">''Clerus'', ''Klerus''</p> <p class="mw-parser-output" style="text-align: justify;">Le clergé catholique comporte le clergé séculier et le clergé régulier soumis par le droit canonique à l’obéissance envers leurs supérieurs ecclésiastiques respectifs et aux exigences du célibat.</p> <p class="mw-parser-output" style="text-align: justify;">La voie d’accès à la cléricature par la tonsure ou l’ordination au diaconat est réservée aux hommes. De par leur sexe, les religieuses sont donc exclues du clergé et de la cléricature. Le langage ecclésiastique leur accorde néanmoins le titre honorifique de ''devotus femineus sexus'' (« le sexe féminin consacré » ou « la part consacrée du sexe féminin »).</p> <p class="mw-parser-output" style="text-align: justify;">Sous l’Ancien Régime, le clergé d’Alsace ressortissait des trois diocèses de Strasbourg, de Bâle et de Spire, voire de celui de Besançon et de Metz pour quelques communes, de ceux de Strasbourg et de Colmar pendant la Révolution, enfin de celui de Strasbourg depuis le Concordat.</p> <p class="mw-parser-output" style="text-align: justify;">Le clergé séculier, chargé de la pastorale, relève directement de l’évêque. Le clergé régulier vit en communauté dans les abbayes et les couvents et applique les directives des responsables de son ordre ou de sa congrégation.</p> <p class="mw-parser-output" style="text-align: justify;">Sous l’Ancien Régime, le clergé constituait le premier des trois ordres de la société.</p> <p class="mw-parser-output" style="text-align: justify;">Deux grands événements divisèrent le clergé, tant séculier que régulier : la Réforme et la Révolution ; pour les ordres et congrégations, la seconde fut plus radicale que la première puisqu’ils furent supprimés.</p>
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== <span style="font-size:x-large;">Bibliographie</span> ==
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''Clerus'', ''Klerus''
<p class="mw-parser-output" style="text-align: justify;">DURAND de MAILLANE (Pierre-Toussaint), ''Dictionnaire de droit canonique et de pratique bénéficiale...'', Lyon, 1787., t. I,&nbsp;p. 843-851.</p> <p class="mw-parser-output" style="text-align: justify;">&nbsp;</p> <p class="mw-parser-output" style="text-align: justify;">BURG (André Marcel), « Clergé catholique séculier », ''EA'', p. 1767-1768</p>
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== <span style="font-size:x-large;">Notices connexes</span> ==
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Le clergé catholique comporte le clergé séculier et le clergé régulier soumis par le droit canonique à l’obéissance envers leurs supérieurs ecclésiastiques respectifs et aux exigences du célibat.
<p class="mw-parser-output" style="text-align: justify;">[[Clergé_monastique_ou_régulier|Clergé monastique ou régulier]]</p> <p class="mw-parser-output" style="text-align: justify;">[[Clergé_séculier|Clergé séculier]]</p> <p class="mw-parser-output" style="text-align: justify;">[[Diocèse|Diocèse]]</p> <p class="mw-parser-output" style="text-align: justify;">[[Réforme|Réforme]]</p> <p class="mw-parser-output" style="text-align: justify;">[[Révolution|Révolution]]</p> <p class="mw-parser-output" style="text-align: right;">'''Louis Schlaefli&nbsp;'''</p>
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La voie d’accès à la cléricature par la tonsure ou l’ordination au diaconat est réservée aux hommes. De par leur sexe, les religieuses sont donc exclues du clergé et de la cléricature. Le langage ecclésiastique leur accorde néanmoins le titre honorifique de ''devotus femineus sexus'' («&nbsp;le sexe féminin consacré&nbsp;» ou «&nbsp;la part consacrée du sexe féminin&nbsp;»).
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Sous l’Ancien Régime, le clergé d’Alsace ressortissait des trois diocèses de Strasbourg, de Bâle et de Spire, voire de celui de Besançon et de Metz pour quelques communes, de ceux de Strasbourg et de Colmar pendant la Révolution, enfin de celui de Strasbourg depuis le Concordat.
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Le clergé séculier, chargé de la pastorale, relève directement de l’évêque. Le clergé régulier vit en communauté dans les abbayes et les couvents et applique les directives des responsables de son ordre ou de sa congrégation.
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== Bibliographie ==
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DURAND de MAILLANE (Pierre-Toussaint), ''Dictionnaire de droit canonique et de pratique bénéficiale...'', Lyon, 1787., t. I,&nbsp;p. 843-851.
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BURG (André Marcel), «&nbsp;Clergé catholique séculier&nbsp;», ''EA'', p. 1767-1768
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== Notices connexes ==
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[[Clergé_monastique_ou_régulier|Clergé monastique ou régulier]]
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<p class="mw-parser-output" style="text-align: right">'''Louis Schlaefli&nbsp;'''</p>
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[[Category:C]][[Category:Eglises et cultes]][[Category:Droit (sources et pratique du droit) et Justice]]

Version actuelle datée du 8 juin 2021 à 16:30

Clerus, Klerus

Le clergé catholique comporte le clergé séculier et le clergé régulier soumis par le droit canonique à l’obéissance envers leurs supérieurs ecclésiastiques respectifs et aux exigences du célibat.

La voie d’accès à la cléricature par la tonsure ou l’ordination au diaconat est réservée aux hommes. De par leur sexe, les religieuses sont donc exclues du clergé et de la cléricature. Le langage ecclésiastique leur accorde néanmoins le titre honorifique de devotus femineus sexus (« le sexe féminin consacré » ou « la part consacrée du sexe féminin »).

Sous l’Ancien Régime, le clergé d’Alsace ressortissait des trois diocèses de Strasbourg, de Bâle et de Spire, voire de celui de Besançon et de Metz pour quelques communes, de ceux de Strasbourg et de Colmar pendant la Révolution, enfin de celui de Strasbourg depuis le Concordat.

Le clergé séculier, chargé de la pastorale, relève directement de l’évêque. Le clergé régulier vit en communauté dans les abbayes et les couvents et applique les directives des responsables de son ordre ou de sa congrégation.

Sous l’Ancien Régime, le clergé constituait le premier des trois ordres de la société.

Deux grands événements divisèrent le clergé, tant séculier que régulier : la Réforme et la Révolution ; pour les ordres et congrégations, la seconde fut plus radicale que la première puisqu’ils furent supprimés.

 

Bibliographie

DURAND de MAILLANE (Pierre-Toussaint), Dictionnaire de droit canonique et de pratique bénéficiale..., Lyon, 1787., t. I, p. 843-851.

BURG (André Marcel), « Clergé catholique séculier », EA, p. 1767-1768

 

Notices connexes

Clergé monastique ou régulier

Clergé séculier

Diocèse

Réforme

Révolution

Louis Schlaefli