Casuel : Différence entre versions

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<p class="mw-parser-output" style="text-align: justify">Revenus fortuits, qui n’arrivent pas régulièrement. Les revenus casuels des princes et seigneurs sont les aubaines (v. [[Aubaine_(droit_d')|Aubaine]]), les lods et ventes.</p> <p class="mw-parser-output" style="text-align: justify">Se dit aussi des revenus des ministres du culte à l’occasion des offices et sacrements qu’ils célèbrent.</p> <p class="mw-parser-output" style="text-align: justify">V.&nbsp;[[Aubaine_(droit_d')|Aubaine]][[Aubaine_(droit_d')|&nbsp;(droit d')]], ''[[Boespfennig|Boespfennig]]'',&nbsp;[[Déshérence_(droit_de)|Déshérence (droit de)]], [[Enregistrement|Enregistrement]], [[Ferme_(des_impôts)|Ferme (des impôts)]], [[Finances_des_villes_(Moyen_Age_et_Temps_modernes)|Finances des villes (Moyen Age et Temps modernes)]], ''[[Gefäll(e)|Gefäll(e)]]'', ''[[Imbiss|Imbiss]]''.</p>
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Revenus fortuits, qui n’arrivent pas régulièrement. Les revenus casuels des princes et seigneurs sont les aubaines (v. [[Aubaine_(droit_d')|Aubaine]]), les lods et ventes.
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Se dit aussi des revenus des ministres du culte à l’occasion des offices et sacrements qu’ils célèbrent.
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<p class="mw-parser-output" style="text-align: justify">Casuel – droits d’étole, ''jura stolae'', ''Stolgebühren'',''Sporteln''.</p> <p class="mw-parser-output" style="text-align: justify">Revenu accessoire, variable selon les circonstances (ou cas, d’où le nom), que l’on retire d’un office ou d’un emploi en sus de la rémunération fixe. Dans le domaine religieux, on appelle ainsi les offrandes faites à l’officiant lors de baptêmes, mariages et sépultures (cérémonies pour lesquelles il ne porte que l’étole et non la chasuble) ou encore les honoraires de messe. Proscrit aux premiers temps du christianisme, le casuel a fini par être progressivement toléré et régi comme une taxe. Outre les cas cités, la pratique s’était étendue à la confession (''Beichtpfennig''), à l’administration des derniers sacrements, à la bénédiction de l’eau baptismale, aux processions&nbsp;; dans ce dernier cas, il s’agissait plus souvent d’une prestation en nature sous forme d’une collation (''Imbiss'', ''Zehrung''), prise en commun avec les autorités locales, comme ce fut régulièrement le cas à Molsheim.</p> <p class="mw-parser-output" style="text-align: justify"><span style="font-size:larger">'''Bibliographie'''</span></p> <p class="mw-parser-output" style="text-align: justify">FERRIERE (Claude Joseph de),''Dictionnaire de droit et de pratique, contenant l’explication des termes de droit, d’ordonnances, de coutumes et de pratique avec les juridictions de France'', Paris, Saint-Etienne, 1762, t. I, p. 332.</p> <p class="mw-parser-output" style="text-align: justify">PFLEGER (Lucien), ''Die elsässiche Pfarrei&nbsp;: Ihre Entstehung und Entwicklung. Ein Beitrag zur kirchlichen Rechts- und Kulturgeschichte...'', Strassburg, 1936., p. 354-375.</p> <p class="mw-parser-output" style="text-align: justify">V. [[Avoine_de_chrétienté|Avoine de chrétienté]],&nbsp;[[Baptême|Baptême]], [[Concordat|Concordat]] ([[Articles_organiques_(catholiques)|articles organiques catholiques]]), [[Confession|Confession]] (''confessionalia''), [[Congrue_(Portion)|Congrue (Portion)]], [[Curé_royal|Curé royal]], ''[[Evangeliigarben|Evangeliigarben]]'', [[Fabrique|Fabrique]], ''[[Glockengarben|Glockengarben]]'',&nbsp;''[[Kilberbrot|Kilberbrot]]'', ''[[Kirche|Kirche]]''</p> <p class="mw-parser-output" style="text-align: right">'''Louis Schlaefli'''</p>  
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Casuel – droits d’étole, ''jura stolae'', ''Stolgebühren'',''Sporteln''.
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Revenu accessoire, variable selon les circonstances (ou cas, d’où le nom), que l’on retire d’un office ou d’un emploi en sus de la rémunération fixe. Dans le domaine religieux, on appelle ainsi les offrandes faites à l’officiant lors de baptêmes, mariages et sépultures (cérémonies pour lesquelles il ne porte que l’étole et non la chasuble) ou encore les honoraires de messe. Proscrit aux premiers temps du christianisme, le casuel a fini par être progressivement toléré et régi comme une taxe. Outre les cas cités, la pratique s’était étendue à la confession (''Beichtpfennig''), à l’administration des derniers sacrements, à la bénédiction de l’eau baptismale, aux processions&nbsp;; dans ce dernier cas, il s’agissait plus souvent d’une prestation en nature sous forme d’une collation (''Imbiss'', ''Zehrung''), prise en commun avec les autorités locales, comme ce fut régulièrement le cas à Molsheim.
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FERRIERE (Claude Joseph de),''Dictionnaire de droit et de pratique, contenant l’explication des termes de droit, d’ordonnances, de coutumes et de pratique avec les juridictions de France'', Paris, Saint-Etienne, 1762, t. I, p. 332.
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PFLEGER (Lucien), ''Die elsässiche Pfarrei&nbsp;: Ihre Entstehung und Entwicklung. Ein Beitrag zur kirchlichen Rechts- und Kulturgeschichte...'', Strassburg, 1936., p. 354-375.
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V. [[Avoine_de_chrétienté|Avoine de chrétienté]],&nbsp;[[Baptême|Baptême]], [[Concordat|Concordat]] ([[Articles_organiques_(catholiques)|articles organiques catholiques]]), [[Confession|Confession]] (''confessionalia''), [[Congrue_(Portion)|Congrue (Portion)]], [[Curé_royal|Curé royal]], ''[[Evangeliigarben|Evangeliigarben]]'', [[Fabrique|Fabrique]], ''[[Glockengarben|Glockengarben]]'',&nbsp;''[[Kilberbrot|Kilberbrot]]'', ''[[Kirche|Kirche]]''
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<p class="mw-parser-output" style="text-align: right">'''Louis Schlaefli'''</p>  
 
= Églises protestantes =
 
= Églises protestantes =
<p class="mw-parser-output" style="text-align: justify">Dans l’espace protestant, on parle de casuels pour désigner les actes et les cérémonies autres que le culte dominical ou d’autres célébrations de l’année liturgique. Au sens étroit du terme, on vise par là des rites de passage célébrés tout au long de la vie humaine&nbsp;: le baptême, la confirmation, le mariage, les obsèques.</p> <p class="mw-parser-output" style="text-align: justify">Dans un sens plus large, les casuels comprennent aussi les actes cultuels particuliers tels que l’ordination au ministère pastoral ou l’installation d’un pasteur dans un ministère paroissial ou spécialisé, ainsi que diverses cérémonies de bénédiction (par exemple la consécration d’une église ou d’un cimetière, la bénédiction de cloches, d’un orgue, etc.), ou encore la sainte cène des malades et des mourants, célébrée à domicile, la confession privée.</p> <p class="mw-parser-output" style="text-align: justify">Le baptême et la sainte cène sont fondés directement sur une institution du Christ selon&nbsp;l’Écriture sainte&nbsp;; d’autres casuels comme le mariage et les obsèques s’enracinent dans la piété et les coutumes chrétiennes&nbsp;; d’autres enfin comme les diverses consécrations relèvent du contexte et de l’appréciation des uns et des autres.</p> <p class="mw-parser-output" style="text-align: justify">Après la Réforme, ces actes cultuels continuent à être facturés aux paroissiens des Églises protestantes en Alsace, comme l’atteste en 1777 le pasteur Jean Georges Stuber dans une lettre à son successeur Oberlin, à qui il apprend que, dans les deux paroisses du Ban de la Roche, cette pratique n’est toutefois pas en usage. Aussi, lorsque Jean-Frédéric Oberlin tente de la rétablir, il se heurte à une vive opposition des paroissiens et il consacre son sermon du 7.12.1777 à cette question (Musée Oberlin 14/67B)&nbsp;; des recettes de casuel sont conservées dans ses registres de 1777 à 1783.</p> <p class="mw-parser-output" style="text-align: justify">Ainsi, en règle générale, à compter du XIX<sup>e</sup> siècle, le pasteur n’est pas rémunéré pour ces actes. En tout cas, il n’y a pas de barème, sauf pour les frais d’entretien et de chauffage de l’église. Il arrive que les fidèles fassent, en toute liberté, un don. Le pasteur en dispose librement, soit en l’affectant à une oeuvre d’Église, soit en gardant la somme pour lui.</p> <p class="mw-parser-output" style="text-align: justify"><span style="font-size:larger">'''Bibliographie'''</span></p> <p class="mw-parser-output" style="text-align: justify">ARNOLD (Matthieu), «&nbsp;L’œuvre sociale de Jean Frédéric Oberlin au travers de quelques sermons&nbsp;», ''Le Tabourier'', mai 2007, p. 12-25.</p> <p class="mw-parser-output" style="text-align: justify">OBERLIN (Jean-Frédéric), ''Correspondance et textes complémentaires''.</p> <p class="mw-parser-output" style="text-align: justify">OBERLIN Johann Friedrich, ''Briefwechsel und zusätzliche Texte 1740-1783'', textes établis et annotés par Gustave Koch, p. 6-7, à paraître.</p> <p class="mw-parser-output" style="text-align: right">'''Marc Lienhard''', '''Bernard Vogler'''</p> <p class="mw-parser-output" style="text-align: justify">&nbsp;</p> 
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Dans l’espace protestant, on parle de casuels pour désigner les actes et les cérémonies autres que le culte dominical ou d’autres célébrations de l’année liturgique. Au sens étroit du terme, on vise par là des rites de passage célébrés tout au long de la vie humaine&nbsp;: le baptême, la confirmation, le mariage, les obsèques.
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Dans un sens plus large, les casuels comprennent aussi les actes cultuels particuliers tels que l’ordination au ministère pastoral ou l’installation d’un pasteur dans un ministère paroissial ou spécialisé, ainsi que diverses cérémonies de bénédiction (par exemple la consécration d’une église ou d’un cimetière, la bénédiction de cloches, d’un orgue, etc.), ou encore la sainte cène des malades et des mourants, célébrée à domicile, la confession privée.
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Le baptême et la sainte cène sont fondés directement sur une institution du Christ selon&nbsp;l’Écriture sainte&nbsp;; d’autres casuels comme le mariage et les obsèques s’enracinent dans la piété et les coutumes chrétiennes&nbsp;; d’autres enfin comme les diverses consécrations relèvent du contexte et de l’appréciation des uns et des autres.
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Après la Réforme, ces actes cultuels continuent à être facturés aux paroissiens des Églises protestantes en Alsace, comme l’atteste en 1777 le pasteur Jean Georges Stuber dans une lettre à son successeur Oberlin, à qui il apprend que, dans les deux paroisses du Ban de la Roche, cette pratique n’est toutefois pas en usage. Aussi, lorsque Jean-Frédéric Oberlin tente de la rétablir, il se heurte à une vive opposition des paroissiens et il consacre son sermon du 7.12.1777 à cette question (Musée Oberlin 14/67B)&nbsp;; des recettes de casuel sont conservées dans ses registres de 1777 à 1783.
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Ainsi, en règle générale, à compter du XIX<sup>e</sup> siècle, le pasteur n’est pas rémunéré pour ces actes. En tout cas, il n’y a pas de barème, sauf pour les frais d’entretien et de chauffage de l’église. Il arrive que les fidèles fassent, en toute liberté, un don. Le pasteur en dispose librement, soit en l’affectant à une oeuvre d’Église, soit en gardant la somme pour lui.
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ARNOLD (Matthieu), «&nbsp;L’œuvre sociale de Jean Frédéric Oberlin au travers de quelques sermons&nbsp;», ''Le Tabourier'', mai 2007, p. 12-25.
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OBERLIN (Jean-Frédéric), ''Correspondance et textes complémentaires''.
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OBERLIN Johann Friedrich, ''Briefwechsel und zusätzliche Texte 1740-1783'', textes établis et annotés par Gustave Koch, p. 6-7, à paraître.
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<p class="mw-parser-output" style="text-align: right">'''Marc Lienhard''', '''Bernard Vogler'''</p>
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[[Category:C]][[Category:Eglises et cultes]][[Category:Etat et pouvoirs]][[Category:Fiscalité et impositions]]

Version actuelle datée du 28 mars 2021 à 21:04

Revenus fortuits, qui n’arrivent pas régulièrement. Les revenus casuels des princes et seigneurs sont les aubaines (v. Aubaine), les lods et ventes.

Se dit aussi des revenus des ministres du culte à l’occasion des offices et sacrements qu’ils célèbrent.

V. Aubaine (droit d'), BoespfennigDéshérence (droit de), Enregistrement, Ferme (des impôts), Finances des villes (Moyen Age et Temps modernes), Gefäll(e), Imbiss.

 

Église catholique

Casuel – droits d’étole, jura stolae, Stolgebühren,Sporteln.

Revenu accessoire, variable selon les circonstances (ou cas, d’où le nom), que l’on retire d’un office ou d’un emploi en sus de la rémunération fixe. Dans le domaine religieux, on appelle ainsi les offrandes faites à l’officiant lors de baptêmes, mariages et sépultures (cérémonies pour lesquelles il ne porte que l’étole et non la chasuble) ou encore les honoraires de messe. Proscrit aux premiers temps du christianisme, le casuel a fini par être progressivement toléré et régi comme une taxe. Outre les cas cités, la pratique s’était étendue à la confession (Beichtpfennig), à l’administration des derniers sacrements, à la bénédiction de l’eau baptismale, aux processions ; dans ce dernier cas, il s’agissait plus souvent d’une prestation en nature sous forme d’une collation (Imbiss, Zehrung), prise en commun avec les autorités locales, comme ce fut régulièrement le cas à Molsheim.

Bibliographie

FERRIERE (Claude Joseph de),Dictionnaire de droit et de pratique, contenant l’explication des termes de droit, d’ordonnances, de coutumes et de pratique avec les juridictions de France, Paris, Saint-Etienne, 1762, t. I, p. 332.

PFLEGER (Lucien), Die elsässiche Pfarrei : Ihre Entstehung und Entwicklung. Ein Beitrag zur kirchlichen Rechts- und Kulturgeschichte..., Strassburg, 1936., p. 354-375.

V. Avoine de chrétientéBaptême, Concordat (articles organiques catholiques), Confession (confessionalia), Congrue (Portion), Curé royal, Evangeliigarben, Fabrique, GlockengarbenKilberbrot, Kirche

Louis Schlaefli

Églises protestantes

Dans l’espace protestant, on parle de casuels pour désigner les actes et les cérémonies autres que le culte dominical ou d’autres célébrations de l’année liturgique. Au sens étroit du terme, on vise par là des rites de passage célébrés tout au long de la vie humaine : le baptême, la confirmation, le mariage, les obsèques.

Dans un sens plus large, les casuels comprennent aussi les actes cultuels particuliers tels que l’ordination au ministère pastoral ou l’installation d’un pasteur dans un ministère paroissial ou spécialisé, ainsi que diverses cérémonies de bénédiction (par exemple la consécration d’une église ou d’un cimetière, la bénédiction de cloches, d’un orgue, etc.), ou encore la sainte cène des malades et des mourants, célébrée à domicile, la confession privée.

Le baptême et la sainte cène sont fondés directement sur une institution du Christ selon l’Écriture sainte ; d’autres casuels comme le mariage et les obsèques s’enracinent dans la piété et les coutumes chrétiennes ; d’autres enfin comme les diverses consécrations relèvent du contexte et de l’appréciation des uns et des autres.

Après la Réforme, ces actes cultuels continuent à être facturés aux paroissiens des Églises protestantes en Alsace, comme l’atteste en 1777 le pasteur Jean Georges Stuber dans une lettre à son successeur Oberlin, à qui il apprend que, dans les deux paroisses du Ban de la Roche, cette pratique n’est toutefois pas en usage. Aussi, lorsque Jean-Frédéric Oberlin tente de la rétablir, il se heurte à une vive opposition des paroissiens et il consacre son sermon du 7.12.1777 à cette question (Musée Oberlin 14/67B) ; des recettes de casuel sont conservées dans ses registres de 1777 à 1783.

Ainsi, en règle générale, à compter du XIXe siècle, le pasteur n’est pas rémunéré pour ces actes. En tout cas, il n’y a pas de barème, sauf pour les frais d’entretien et de chauffage de l’église. Il arrive que les fidèles fassent, en toute liberté, un don. Le pasteur en dispose librement, soit en l’affectant à une oeuvre d’Église, soit en gardant la somme pour lui.

 

Bibliographie

ARNOLD (Matthieu), « L’œuvre sociale de Jean Frédéric Oberlin au travers de quelques sermons », Le Tabourier, mai 2007, p. 12-25.

OBERLIN (Jean-Frédéric), Correspondance et textes complémentaires.

OBERLIN Johann Friedrich, Briefwechsel und zusätzliche Texte 1740-1783, textes établis et annotés par Gustave Koch, p. 6-7, à paraître.

Marc Lienhard, Bernard Vogler