Biennium : Différence entre versions

De DHIALSACE
Aller à : navigation, rechercher
 
(Une révision intermédiaire par un autre utilisateur non affichée)
Ligne 1 : Ligne 1 :
<p class="mw-parser-output" style="text-align: justify;">biennales, ''primi fructus''</p> <p class="mw-parser-output" style="text-align: justify;">Imposition sur le clergé qui permettait à l’évêque de percevoir pendant deux ans (''per biennium'') les revenus des bénéfices vacants.</p> <p class="mw-parser-output" style="text-align: justify;">Destinée au départ à payer les dettes de l’Évêché, le ''biennium'' finit par devenir un impôt ordinaire. Dans le diocèse de Bâle, le titulaire d’un bénéfice devait s’arranger (''concordare'') avec le notaire pour le montant sur la base du «&nbsp;''Liber marcarum''&nbsp;» ce qui explique les titres des rubriques&nbsp;: «''Nova concordata''&nbsp;» ou «&nbsp;''Recepta in navis concordatis''&nbsp;» dans les comptes.</p>
+
 
== <span style="font-size:x-large;">Bibliographie</span> ==
+
biennales, ''primi fructus''
<p class="mw-parser-output" style="text-align: justify;">PFLEGER (Lucien), ''Die elsässische Pfarrei, Ihre Entstehang und Entwicklung. Ein Beitrag zur kirchlichen Rechts- und Kulturgeschichte'', Strasbourg, 1936, p. 397‑398.</p> <p class="mw-parser-output" style="text-align: justify;">ROTT (Jean), ''Histoire du chapitre cathédral de Strasbourg au XIV<sup>e</sup> et au XV<sup>e</sup> siècle''. Thèse de l’Ecole des Chartes, Paris, 1933, p. 107, 110‑113.</p>
+
 
== <span style="font-size:x-large;">Notice connexe</span> ==
+
Imposition sur le clergé qui permettait à l’évêque de percevoir pendant deux ans (''per biennium'') les revenus des bénéfices vacants.
<p class="mw-parser-output" style="text-align: justify;">[[Bénéfice_ecclésiastique|Bénéfice ecclésiastique]]</p> <p class="mw-parser-output" style="text-align: right;">'''Jean-Pierre Renard''', '''Louis Schlaefli'''</p>   
+
 
[[Category:B]]
+
Destinée au départ à payer les dettes de l’Évêché, le ''biennium'' finit par devenir un impôt ordinaire. Dans le diocèse de Bâle, le titulaire d’un bénéfice devait s’arranger (''concordare'') avec le notaire pour le montant sur la base du «&nbsp;''Liber marcarum''&nbsp;» ce qui explique les titres des rubriques&nbsp;: «''Nova concordata''&nbsp;» ou «&nbsp;''Recepta in navis concordatis''&nbsp;» dans les comptes.
 +
 
 +
&nbsp;
 +
 
 +
== Bibliographie ==
 +
 
 +
PFLEGER (Lucien), ''Die elsässische Pfarrei, Ihre Entstehang und Entwicklung. Ein Beitrag zur kirchlichen Rechts- und Kulturgeschichte'', Strasbourg, 1936, p. 397‑398.
 +
 
 +
ROTT (Jean), ''Histoire du chapitre cathédral de Strasbourg au XIV<sup>e</sup> et au XV<sup>e</sup> siècle''. Thèse de l’Ecole des Chartes, Paris, 1933, p. 107, 110‑113.
 +
 
 +
&nbsp;
 +
 
 +
== Notice connexe ==
 +
 
 +
[[Bénéfice_ecclésiastique|Bénéfice ecclésiastique]]
 +
 
 +
&nbsp;
 +
<p class="mw-parser-output" style="text-align: right">'''Jean-Pierre Renard''', '''Louis Schlaefli'''</p>   
 +
&nbsp;
 +
 
 +
[[Category:B]][[Category:Droit (sources et pratique du droit) et Justice]][[Category:Eglises et cultes]][[Category:Fiscalité et impositions]]

Version actuelle datée du 28 mars 2021 à 15:19

biennales, primi fructus

Imposition sur le clergé qui permettait à l’évêque de percevoir pendant deux ans (per biennium) les revenus des bénéfices vacants.

Destinée au départ à payer les dettes de l’Évêché, le biennium finit par devenir un impôt ordinaire. Dans le diocèse de Bâle, le titulaire d’un bénéfice devait s’arranger (concordare) avec le notaire pour le montant sur la base du « Liber marcarum » ce qui explique les titres des rubriques : «Nova concordata » ou « Recepta in navis concordatis » dans les comptes.

 

Bibliographie

PFLEGER (Lucien), Die elsässische Pfarrei, Ihre Entstehang und Entwicklung. Ein Beitrag zur kirchlichen Rechts- und Kulturgeschichte, Strasbourg, 1936, p. 397‑398.

ROTT (Jean), Histoire du chapitre cathédral de Strasbourg au XIVe et au XVe siècle. Thèse de l’Ecole des Chartes, Paris, 1933, p. 107, 110‑113.

 

Notice connexe

Bénéfice ecclésiastique

 

Jean-Pierre Renard, Louis Schlaefli