Barbier

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Scherer, Arzt, Wundarzt

Définition : du barbier au chirurgien-barbier

Le terme de « barbier » désigne l’homme qui s’occupait des soins de barbe et de poils, une sorte de barbier-coiffeur que l’on retrouve en Alsace sous le nom de Barbier (barbier) ou Scherer (tondeur), parfois de Bartscherer, les appellations barbitonsor, tonsor et rasor devenant peu à peu désuètes.

En pratique, le statut de ce barbier va progressivement évoluer vers ce que l’on nommera le « chirurgien-barbier » parce qu’il va être amené à effectuer les actes subalternes, jugés indignes du vrai médecin, à savoir pratiquer la saignée, le clystère ou la purge.

La situation des barbiers n’était pas toujours des plus enviables puisqu’on leur faisait constamment sentir leur différence statutaire : dans l’amphithéâtre par exemple, pendant que les « médecins » dûment diplômés faisaient de savantes exégèses anatomiques en latin, les chirurgiens-barbiers, simples exécutants, disséquaient les cadavres avec une dextérité et un savoir-faire souvent ignorés des brillants orateurs du haut de leur cathèdre.

En fait, l’évolution du métier de barbier-chirurgien est liée à sa place dans l’histoire, et notamment aux bouleversements que le Moyen Âge et sa structure hiérarchique cléricale ont imposé ; contrairement à ce qui se passait dans l’Antiquité gréco-romaine et même égyptienne où l’art chirurgical était intégré dans l’enseignement médical, les médecins du Moyen Âge font partie du monde des « intellectuels » – à la différence des chirurgiens-barbiers qui sont des « artisans » – et sont souvent des clercs assujettis aux mêmes engagements que le clergé (être chrétien, célibataire, charitable…). Pourquoi cette distinction ? Parce que l’Église a horreur du sang (Ecclesia abhorret a sanguine), et, lors du IVe Concile du Latran, elle interdit aux prêtres, aux moines, aux clercs d’exercer la chirurgie. Les chirurgiens-barbiers sont souvent des gens expérimentés mais non diplômés, nommés en Alsace Bruchschneider (opérateur herniaire), Steinschneider (lithotomiste / opérateur de la taille), Oculist (oculistes), Zahnbrecher (arracheurs de dents / dentistes), Wundarzt et Feldscherer (barbier s’occupant spécialement des plaies et blessures civiles et militaires).

Lorsque la syphilis apparaît, les villes doivent trouver un personnel soignant adéquat. Dans ce cas également, il s’agit majoritairement d’individus sans titre universitaire auxquels on attribue abusivement le terme de Blatterarzt (médecin des vérolés), au départ souvent simple Blatterscherer (barbier de vérolés) ayant acquis un savoir dans le domaine thérapeutique concernant cette maladie.

La population des campagnes s’adresse davantage au corps des barbiers-chirurgiens, le médecin étant rare et cher. Il en résulte parfois une confusion des titres, le barbier pouvant être appelé arzt (médecin). Certains documents d’archives en témoignent.

Mais pour l’essentiel le langage reste judicieux, le médecin de la ville, orateur et beau parleur, est gratifié du terme de Maularzt (médecin bavard), le barbier-chirurgien actif de ses mains Schnittarzt (opérateur). Les mots désobligeants de Quacksalber, Afterarzt, Winckelarzt sont réservés aux charlatans.

La corporation

À Strasbourg, les scherer und bader forment une corporation, qui est représentée au Conseil de 1349 à 1482. À cette date, elle est supprimée (Alioth, p. 321). L’obligation d’adhérer à la corporation (Zunftzwang) est mentionnée en 1435 (AMS XI 210 f° 118‑123).

Ainsi, les soins, assurés à la population d’abord par des moines infirmiers, sont progressivement pris en charge par la corporation des « baigneurs » (Bader), qui posaient des ventouses, faisaient des massages, et celle des « barbiers » (Scherer / Barbierer), qui soignaient les plaies.

D’autre part, la corporation des chirurgiens-barbiers avait fort à faire : elle s’occupait des chirurgiens sédentaires et incorporés (parce qu’ils avaient une officine fixe et qu’ils avaient cotisé à leur corporation), qui travaillaient en tant que « bourgeois » (Burger, celui qui a payé son droit de bourgeoisie pour sa protection juridique notamment) ou en tant que « manants » (Schirmverwandt), tous étant soumis au Magistrat de la Ville.

Cette corporation se heurtait à certains personnages itinérants qui se disaient chirurgiens, oculistes, dentistes ou même opérateurs herniaires : ces derniers par exemple soulageaient de pauvres hommes de leur hernie gênante en les castrant tout bonnement ! Pour éviter de tels abus, le Magistrat, à partir du XVe siècle, soumettait leur autorisation d’exercer à l’approbation d’un médecin engagé par la Ville, le Stattphysicus, pour la vente des remèdes, ou à celle du chirurgien de la Ville, pour les opérations. À Strasbourg, au départ, les meuniers, les huiliers et barbiers forment une corporation à part. Plus tard, les barbiers, meuniers et marchands de grains forment la Corporation de la Lanterne (zur Luzern) dont l’emblème est un ours avec une lanterne et dont l’existence est attestée avant 1435. Son poêle se trouvait 18 rue du vieux marché aux grains. Les registres corporatifs (1695-1789) conservés aux Archives Municipales de Strasbourg sont des témoins précieux de la vie professionnelle des barbiers de l’époque (AMS XI 211-220). Ainsi, comme dans toute corporation, nous trouvons à la tête un Oberherr (un membre du Conseil des XV désigné par le Magistrat), un Altmeister, un Jungmeister et un examinateur juré.

Les inscriptions sont semestrielles, le certificat de bonne naissance est obligatoire, le candidat prête serment à la corporation. Plaintes et conflits apparaissent dans ces registres : conflits internes entre barbiers (injures, détournement de clientèle), entre barbiers et baigneurs (en 1697 l’article 76 interdit aux baigneurs d’exercer hors boutique), entre barbiers et médecins (pour prescription non autorisée de médicaments, détournement de clientèle) ou entre barbiers et bourreaux (scharfrichter / wasenmeister). Ces derniers réduisent les fractures, vendent les graisses humaines, voire même le sang des décapités comme anti-épileptique, ou certains os comme talismans. De par leur métier, ces rebouteux d’un nouveau genre arrivaient toutefois à acquérir des bases anatomiques élémentaires ; en effet, les diverses tortures légales entraînaient fractures et luxations dont ils devaient assurer le traitement en cas de survie (AMS 1R 43 f° 696). À titre anecdotique, en Prusse, le Roi Frédéric Ier avait choisi comme médecin officiel de la Cour un bourreau célèbre du nom de Coblenz, en opposition au corps médical et chirurgical.

La valeur des examens des corporations de certaines villes voisines, Sélestat par exemple, est un sujet de discussion récurrent. Mais la création d’un sous-groupe, les landchirurge (chirurgiens de campagne) résout le problème. Leurs activités se limitent à des opérations mineures, pour le reste on fait appel à un collègue expérimenté ou au chirurgien juré.

De nombreuses correspondances entre la corporation de la Ville de Strasbourg et celles des villes de l’Empire comme Kassel ou Riga et de la Suisse témoignent de relations européennes déjà soutenues (AMS XI 218) ; elles concernent notamment les règlements corporatifs, les épidémies en cours, ou la demande de renseignements concernant une candidature de futur chirurgien (AMS III 11/4).

Les barbiers-chirurgiens d’Alsace formaient une confrérie à l’échelle de la région. Cette dernière existait avant 1429 et avait son siège à Rouffach.

La formation du barbier-chirurgien

La formation du barbier-chirurgien est fondée sur des règlements du Magistrat en accord avec la corporation. Il faut un apprentissage de deux ans chez un maître reconnu, un compagnonnage obligatoire de durée variable (fils de maître ou non). Le détail du parcours d’apprentissage figure dans le Lehrbrief (brevet). Tout apprenti doit savoir lire et écrire. Le candidat barbier est soumis à un examen, selon le décret du 9-9-1563. Le compagnonnage se termine par le chef d’oeuvre (Meisterstück), c’est-à-dire un examen oral et des préparations d’emplâtres et onguents. À partir de 1594, un jury d’examinateurs siège (AMS XI 217, 5-6, 1745). Il est composé de deux médecins, d’un membre du Magistrat, de trois maîtres-assistants. Le représentant administratif équilibre l’influence des parties parce qu’on redoute une sévérité excessive de la faculté (AMS XI 216 art. 30, 1659 VI 21). La composition du jury paraît judicieuse et prouve une bonne connaissance humaine de la part du Magistrat. Droit de bourgeoisie et droit de chirurgie (droit d’exercer la chirurgie), accessibles par achat ou mariage avec une veuve ou une fille de chirurgien, sont indispensables.

L’ouvrage de G. Schickelé apporte un témoignage rare sous forme d’un questionnaire d’examen en usage fin XVIe siècle : c’est une liste d’environ 200 questions diverses où même l’astrologie a sa place. Rien d’étonnant à cela, vu que le corps médical lui-même y croit ! De nombreux calendriers de saignées (Lassbüchlin) en témoignent (parus chez Heinrich Knoblochzer (1479), Heinrich Eggestein (1473), Johann Gruninger (1490) et Johann Pruss (1494)). On y aborde aussi la traumatologie, la gynécologie, l’urologie et même le cancer, puisque curieusement six questions assez pertinentes s’y rapportent. Ce document nous permet d’apprécier le haut niveau médical de l’enseignement des barbiers strasbourgeois.

Les conditions matérielles

L’officine (Barbierstub) se compose généralement de deux pièces, l’avant est laissé aux soins de barbe et de poils, l’arrière, moins ouvert à la vue, est réservé aux saignées (Aderlass). Les boutiques sont signalées par des enseignes à figure de bassins et de rubans, leur nombre dépend de la qualification de l’officiant. Le plan calendaire des saignées est obligatoirement affiché.

Divers barbiers sont engagés par des communautés religieuses pour assurer le rasage, les saignées coutumières et les soins sanitaires ou accidentels. Les salaires en espèces et en nature figurent dans les comptes des couvents. Les émoluments sont fondés sur le barème renouvelé périodiquement des Anordnungen, qui permet au Magistrat de contrôler les honoraires (BNUS M 40 097). Ceux-ci doivent être circonstanciés ; par exemple, en 1530, Riederer, opérateur herniaire (Bruchschneider), a demandé 1 florin pour l’opération. On sait aussi qu’au XVIIe siècle une saignée était facturée de 3 à 5 schillings, un clystère 4 schillings, une amputation de jambe 12 livres, et la confection d’une ceinture herniaire 4 florins et 5 schillings. À titre indicatif, le rasage – sous la forme (fréquente) d’un contrat annuel – s’élevait à 3 florins, ce qui montre par ailleurs que la profession n’avait pas encore complètement renoncé aux soins de barbe.

Les difficultés économiques consécutives à la Guerre de Trente Ans incitent à la réduction des officines, l’afflux de barbiers pousse la corporation à réduire le nombre des officiants. Le Magistrat de Strasbourg a décidé le 31 mai 1652 de passer progressivement de 30 à 20 officines (AMS XI 210 f° 182r et 1R 135 f° 85r-v). Ce n’est qu’en 1712 que l’on passe à 10 officines. Par ailleurs, le nombre de barbiers, plus important que celui des officines, marque aussi la réduction des effectifs : en témoignent deux listes nominatives de barbiers, l’une de 1582 avec 34 Scherer (AMS IV 102/7) et l’autre de 1673 avec 25 Scherer (AMS V 18/25).

En cas de litige, la clientèle dispose de deux recours réglementaires ; elle peut s’adresser au tribunal corporatif ou au Magistrat directement. En général, c’est au sujet d’honoraires jugés trop élevés ou pour insuccès thérapeutique. Par ailleurs, pour des raisons de sécurité publique, le magistrat exige des barbiers la déclaration de toutes blessures et l’identité de l’auteur des faits (AMS XI 210 f° 103‑106).

Du chirurgien-barbier au chirurgien

Louis XIV a déclaré vouloir respecter les « choses d’Alsace » et leur spécificité ; mais, de fait, le pouvoir royal s’introduit progressivement grâce à l’Alternative notamment, imposée en 1687, exigeant le remplacement systématique de tout fonctionnaire protestant en fin de contrat par un homologue catholique.

L’arrivée des barbiers francophones pose problème à la corporation : ils ne passent pas d’examens devant des maîtres patentés, ils pratiquent sans incorporation et sans payer de taxe, allant jusqu’à confondre perruquerie, barberie et chirurgie ! On fait souvent appel au Magistrat lors de ces litiges, mais lui-même, mal à l’aise, conseille patience et prudence (AMS XI 218, 1729 III 24). Le recrutement des apprentis ou compagnons n’est guère influencé par ce conflit politico-économique sous-jacent. Et on constate au coeur du XVIIIe siècle que le rattachement de l’Alsace à la France n’a même pas entravé le flux migratoire des apprentis germanophones vers l’Alsace, bien au contraire. En effet, les registres de la Lanterne, tenus de 1695 à 1788, révèlent l’inscription de 2 056 individus. Seuls 1 861 lieux d’origine sont identifiables, dont une très grande majorité est issue des pays allemands : 1 316 d’Allemagne, 303 d’Alsace, 242 de Suisse.

C’est à cette époque-là que les modalités d’enseignement et de formation vont évoluer ; en 1731, le Meisterstück (chef-d’oeuvre) est remplacé par la réalisation d’opérations : sutures, plaies, tendon, amputation, cure herniaire, lithotomie, trépanation et examen en anatomie (AMS 2R 137). L’examen de qualification d’un Landchirurg est d’un niveau inférieur, en particulier au niveau des techniques opératoires (AMS XI 21X, 1735 III 21).

Une ordonnance du 1-2-1755 émise par l’Intendant de Lucé impose un contrôle général des lettres et maîtrises des chirurgiens et des sages-femmes, allant jusqu’à leur demander une remise à niveau par des stages en cas de besoin. Cet examen est placé sous l’autorité du Sieur Gervasy, médecin du Roy, et de Friedrich Gottlob Saupé, chirurgien à Strasbourg. En s’immatriculant à la faculté de médecine, l’apprenti barbier-chirurgien s’élève socialement et a droit au titre de studiosus chirurgiae. On sait que la reconnaissance royale soutenait la corporation des chirurgiens contre la Faculté de Médecine, depuis l’épisode célèbre de la fistule anale de Louis XIV, traitée avec succès par son chirurgien Félix en 1686.

L’influence de la Faculté de Médecine par l’enseignement de l’anatomie et des techniques opératoires aux futurs chirurgiens est à la base des progrès du corps chirurgical. Des conflits latents se réveillent périodiquement entre ce corps artisanal chirurgical et le milieu intellectualisé de la Faculté. Rappelons notamment la pétition des étudiants en chirurgie qui désiraient obtenir l’instruction en langue allemande accessible à tout un chacun. En effet, au début du XVIIIe siècle, la majorité du corps chirurgical strasbourgeois et leurs élèves sont de culture allemande, ce qui explique l’existence de deux groupes, l’un s’intitulant Gesellschaft der deutschen Chirurgen, l’autre le « corps des chirurgiens français ». L’influence française progressera avec l’activité de l’Hôpital Militaire Royal à Strasbourg. Ce bilinguisme assumé fera que, dès 1740, le chirurgien major Le Riche dispensera un enseignement d’anatomie et de chirurgie très apprécié, y compris par le groupe allemand majoritaire.

La chirurgie retrouve son rang académique, le dynamisme de cet artisanat joue un rôle essentiel dans le développement des sciences médicales.

Ainsi, cet aperçu de la profession de barbier-chirurgien en Alsace permet de distinguer deux périodes qui ont marqué brillamment leur temps : la première, fin XVe-XVIe siècle, que l’on peut qualifier de « période allemande », car les textes concernant la profession sont rédigés en allemand. Dans ce monde artisanal primitif des barbiers, le simple raseur de barbes analphabète et le barbier-baigneur côtoyaient des êtres imprégnés de culture, disposant de riches bibliothèques, créateurs d’instruments de chirurgie et auteurs remarqués de l’art chirurgical. Tel Hans von Gersdorff, qui a publié le Feldbuch der Wundarzney en 1517. La valeur de ce livre le place à la tête de la chirurgie allemande, précédant largement l’ouvrage d’Ambroise Paré, père de la chirurgie française. Citons encore Brunswig, Wurtz et Riederer, chirurgiens, ses contemporains exceptionnels.

D’autre part, la période française, au XVIIIe siècle, fortement influencée par la chirurgie militaire française, où l’avance de la chirurgie française est unanimement reconnue, compte tenu de la qualité évidente des enseignants de la Faculté ; cela a permis à Strasbourg l’éclosion d’une école digne de la chirurgie française, devenue fer de lance de la chirurgie européenne.

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Notices connexes

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