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<p class="1-Entr" style="text-align: justify;">''<span lang="DE" style="font-family:"><span style="font-weight:normal">Gefleckter Baum</span></span>'',&nbsp;''<span lang="DE" style="font-family:"><span style="font-weight:normal">Lochbaum, Looßbaum, Zilbaum</span></span>''<span lang="DE" style="font-family:"><span style="font-weight:normal">, arbre noué</span></span></p> <p class="2-Paragraphe" style="text-align: justify;">Fait partie d’une série d’arbres plantés sur une limite territoriale dont ils matérialisent le tracé. Ils ne se subsituent pas au bornage, mais le complètent, notamment dans les terrains accidentés ou quand l’écartement entre les bornes est trop important. Pour les distinguer des autres arbres, un signe, souvent une simple croix, était entaillé, d’un commun accord, dans son tronc à hauteur d’homme (''ein gecrüzter lochbaùm'' – ABR G1179/b, 1518). Le marquage de ces arbres se faisait aussi au moyen du marteau forestier (''Waldbeil'') : ''von dießem stein ziehet der scheidt beÿ 200 clafter mitten in dem Moselthaal hinùnter biß zù dem Mosselbrùnnen, rechter seith ist die Marckh undt linckher Ochsenstein, es seien aùch von erst gemeldtem stein biß zů dem Moselbrunnen in der mitten deß thaals hinùnter verschiedene baùm mit beeder herrschaften waltbeühlen angeschlagen ùndt gezeichnet worden ''(ABR H 614/14-1, 1723). Une autre façon de singulariser ces arbres consistait à en entrelacer les branches dès leur plus jeune âge (arbre noué). Cette pratique semble cependant peu courante en Alsace. Les arbres lisières ne pouvaient être coupés qu’avec l’assentiment des riverains de la limite qu’ils matérialisaient.</p>
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== <span style="font-size:x-large;">Bibliographie</span> ==
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''Gefleckter Baum'',&nbsp;''Lochbaum, Looßbaum, Zilbaum'', arbre noué
<p class="8-Sourcespremire" style="text-align: justify;">KARLESKIND (Eugène), « Vom Lochen und von alten Grenzsteinen im Reingebiet », ''Elsassland'', t. 15, 1937, p. 337.</p> <p class="8-Sources" style="text-align: justify;">LEFFTZ (Joseph), ''Elsässische Dorfbilder, ''Woerth, 1960.</p>
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== <span style="font-size:x-large;">Notices connexes</span> ==
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Fait partie d’une série d’arbres plantés sur une limite territoriale dont ils matérialisent le tracé. Ils ne se subsituent pas au bornage, mais le complètent, notamment dans les terrains accidentés ou quand l’écartement entre les bornes est trop important. Pour les distinguer des autres arbres, un signe, souvent une simple croix, était entaillé, d’un commun accord, dans son tronc à hauteur d’homme (''ein gecrüzter lochbaùm'' – ABR G1179/b, 1518). Le marquage de ces arbres se faisait aussi au moyen du marteau forestier (''Waldbeil'') : ''von dießem stein ziehet der scheidt beÿ 200 clafter mitten in dem Moselthaal hinùnter biß zù dem Mosselbrùnnen, rechter seith ist die Marckh undt linckher Ochsenstein, es seien aùch von erst gemeldtem stein biß zů dem Moselbrunnen in der mitten deß thaals hinùnter verschiedene baùm mit beeder herrschaften waltbeühlen angeschlagen ùndt gezeichnet worden ''(ABR H 614/14-1, 1723). Une autre façon de singulariser ces arbres consistait à en entrelacer les branches dès leur plus jeune âge (arbre noué). Cette pratique semble cependant peu courante en Alsace. Les arbres lisières ne pouvaient être coupés qu’avec l’assentiment des riverains de la limite qu’ils matérialisaient.
<p class="8a-Voir" style="text-align: justify;">[[Borne|Borne]]</p> <p class="8a-Voir" style="text-align: justify;">[[Fossé|Fossé]]&nbsp;(arbres)</p> <p class="8a-Voir" style="text-align: justify;">[[Gastronomie_alsacienne|Gastronomie alsacienne]] (fruits)&nbsp;</p> <p class="8a-Voir" style="text-align: justify;">[[Limite|Limite]]</p> <p class="8a-Voir" style="text-align: justify;">[[Marteau_forestier|Marteau forestier]]</p> <p class="8a-Voir" style="text-align: right;">'''Jean-Marie Holderbach'''</p> <p class="8a-Voir" style="text-align: justify;">&nbsp;</p>   
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== Bibliographie ==
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KARLESKIND (Eugène), « Vom Lochen und von alten Grenzsteinen im Reingebiet », ''Elsassland'', t. 15, 1937, p. 337.
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LEFFTZ (Joseph), ''Elsässische Dorfbilder, ''Woerth, 1960.
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== Notices connexes ==
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Version du 19 août 2020 à 09:57

Gefleckter BaumLochbaum, Looßbaum, Zilbaum, arbre noué

Fait partie d’une série d’arbres plantés sur une limite territoriale dont ils matérialisent le tracé. Ils ne se subsituent pas au bornage, mais le complètent, notamment dans les terrains accidentés ou quand l’écartement entre les bornes est trop important. Pour les distinguer des autres arbres, un signe, souvent une simple croix, était entaillé, d’un commun accord, dans son tronc à hauteur d’homme (ein gecrüzter lochbaùm – ABR G1179/b, 1518). Le marquage de ces arbres se faisait aussi au moyen du marteau forestier (Waldbeil) : von dießem stein ziehet der scheidt beÿ 200 clafter mitten in dem Moselthaal hinùnter biß zù dem Mosselbrùnnen, rechter seith ist die Marckh undt linckher Ochsenstein, es seien aùch von erst gemeldtem stein biß zů dem Moselbrunnen in der mitten deß thaals hinùnter verschiedene baùm mit beeder herrschaften waltbeühlen angeschlagen ùndt gezeichnet worden (ABR H 614/14-1, 1723). Une autre façon de singulariser ces arbres consistait à en entrelacer les branches dès leur plus jeune âge (arbre noué). Cette pratique semble cependant peu courante en Alsace. Les arbres lisières ne pouvaient être coupés qu’avec l’assentiment des riverains de la limite qu’ils matérialisaient.

Bibliographie

KARLESKIND (Eugène), « Vom Lochen und von alten Grenzsteinen im Reingebiet », Elsassland, t. 15, 1937, p. 337.

LEFFTZ (Joseph), Elsässische Dorfbilder, Woerth, 1960.

Notices connexes

Borne

Fossé (arbres)

Gastronomie alsacienne (fruits)

Limite

Marteau forestier

Jean-Marie Holderbach