Alcoolisme : Différence entre versions

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<p class="1-Entr" style="text-align: justify;"><span style="font-family:"><span style="font-weight:normal">Abus de boissons alcooliques</span></span></p> <p class="2-Paragraphe" style="text-align: justify;">Le terme d’alcoolisme n’apparaît qu’en 1849, sous la plume du médecin suédois Magnus Huss, pour désigner l’ensemble des symptômes et des lésions pouvant atteindre l’organisme du fait d’une absorption immodérée d’alcool, et il ne se répand que progressivement. Auparavant, on ne parle que d’ivrognerie, celle-ci étant perçue sous l’angle de la déchéance morale et sociale, trait distinctif qui continuera à marquer durablement la figure du buveur excessif. Mais en France, et tout spécialement en Alsace, où les boissons alcooliques sont considérées comme totalement constitutives de l’identité de la province par leur diversité (vin, bière, eau-de-vie), leur abondance, leur rôle socialisateur, et où elles sont portées par de puissants intérêts économiques, le système de représentations traditionnel est particulièrement ambigu.</p> <p class="2-Paragraphe" style="text-align: justify;">Le buveur alsacien est dépeint dans les récits, dans des termes qui finissent par confiner au stéréotype, comme « intrépide » ou « héroïque ». Pour expliquer ce penchant et cette résistance, est invoqué de façon récurrente, le vieux fonds germanique auquel se sont ajoutées les moeurs françaises. Les consommations d’alcool, surtout celle du vin, sont valorisées car elles sont supposées reconstituer la force de travail. Même si les paysans sont généralement considérés comme sobres, étant réduits souvent à n’absorber qu’une simple piquette, l’intendant de La Houssaye peut affirmer, en 1701, au sujet de ceux d’Altkirch, que « chacun avait du vin en cave et passait une partie de la journée à boire après avoir travaillé l’autre, selon l’ancienne coutume d’Allemagne ». En ville, les occasions d’ « ivrogner » sont fort nombreuses, que ce soit de façon régulière, dans les lieux de sociabilité traditionnels (les poêles des tribus, les tavernes et cabarets, dans lesquels l’ivresse peut être perçue de façon positive, comme relevant d’un indispensable rituel d’intégration) ou bien de manière occasionnelle, dans l’espace public, les autorités procédant souvent à des distributions de vin lors des grandes fêtes : c’est ainsi que le jour anniversaire de la dédicace de la cathédrale fut célébré par les Strasbourgeois avec force libations et que, en 1744, la foule s’abreuva aux fontaines de vin lors des réjouissances données en l’honneur de Louis XV.</p> <p class="2-Paragraphe" style="text-align: justify;">Les rares abstinents se faisaient remarquer et leur tempérance était relevée dans les chroniques locales. Les excès sont traditionnellement réprimés, dans la mesure où ils sont générateurs de désordres insupportables, de violences, de crimes qui rendent les coupables passibles d’emprisonnement, voire de la peine de mort. Ce sont surtout les ecclésiastiques qui font entendre leur voix pour dénoncer ce péché qu’est l’intempérance. Geiler de Kaysersberg vitupère, au XVe siècle, contre les tavernes, lieux de perdition. Au temps de la Réforme, le Magistrat de Strasbourg prend une série de mesures restrictives limitant l’ouverture des débits de boisson et visant même à éradiquer jusqu’au désir de boire à l’envi « ni en public, ni secrètement, ni de quelque manière que le cœur de l’homme en pût concevoir le dessein », tout contrevenant étant passible d’amende ou de peine de prison. Dans d’autres villes et villages d’Alsace des règlements municipaux s’efforcent aussi de limiter la consommation. L’ivrognerie subsiste pourtant, mais les désordres physiques qu’elle peut générer sont surtout imputés à la falsification des vins, contre laquelle les autorités sévissent.</p> <p class="2-Paragraphe" style="margin-top: 4.25pt; text-align: justify;">A partir de la seconde moitié du XVIII<sup>e</sup> siècle, on voit se manifester une sensibilité accrue au problème. De nombreux témoins (curés et pasteurs, administrateurs, médecins, voyageurs, etc.), qui procèdent à une observation attentive de la réalité sociale et se penchent plus particulièrement sur les gens du peuple, commencent à fournir des descriptions quasi ethnographiques, mais horrifiées, d’un monde qui leur est étranger et dans lequel le cabaret est vu comme le foyer de tous les vices, l’épicentre d’un séisme qui, de proche en proche, ébranle toute la société. Celle-ci, selon ces auteurs, dont la perspective est résolument utilitaire, se voit en effet, du fait de la généralisation de l’intempérance, amputée de précieuses forces productrices et menacée par de mauvais sujets qui mésusent de leur liberté. Un discours cohérent s’élabore qui, en intégrant la vieille dimension morale, présente l’ivrognerie populaire comme une réelle « maladie sociale », dangereuse non seulement pour l’individu et son entourage, mais aussi pour l’ensemble de la collectivité. Un effort plus systématique d’encadrement du buveur se met alors en place, qui se focalise essentiellement sur la réglementation des débits de boissons, afin de fixer les bornes du « bien boire ». La caractérisation de l’alcoolique comme un véritable malade va ensuite venir enrichir l’arsenal des stratégies de lutte contre le fléau.</p>
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== <span style="font-size:x-large;">Bibliographie</span> ==
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Abus de boissons alcooliques
<p class="8-Sourcespremire" style="text-align: justify;">GRANDIDIER (Philippe-André), ''Histoire ecclésiastique, militaire, civile et littéraire de la province d’Alsace'', Strasbourg, 1787.</p> <p class="8-Sources" style="text-align: justify;">LA VALLEE, ''Voyages dans les départements de la France. Haut-Rhin, ''1793.</p> <p class="8-Sources" style="text-align: justify;">FESQUET DU GARD (Jean-Louis), ''Voyage de Paris à Strasbourg et principalement dans tout le Bas-Rhin, ''An IX.</p> <p class="8-Sources" style="text-align: justify;">GRAFFENAUER (Jean-Philippe), ''Topographie physique et médicale de la ville de Strasbourg'', Strasbourg, 1816.</p> <p class="8-Sources" style="text-align: justify;">GÉRARD (Charles), ''L’Ancienne Alsace à table'', Colmar 1862.</p> <p class="8-Sources" style="text-align: justify;">NEYREMAND (Ernest de), « L’ancien Chapitre de Lautenbach. De la nécessité de réprimer. », ''RA'', 1858, 273-289.</p> <p class="8-Sources" style="text-align: justify;">HOFFMANN (Charles), ''L’Alsace au XVIII<sup>e</sup> siècle ''(1906), t. I, p. 122-140.</p>
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== <span style="font-size:x-large;">Notices connexes</span> ==
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Le terme d’alcoolisme n’apparaît qu’en 1849, sous la plume du médecin suédois Magnus Huss, pour désigner l’ensemble des symptômes et des lésions pouvant atteindre l’organisme du fait d’une absorption immodérée d’alcool, et il ne se répand que progressivement. Auparavant, on ne parle que d’ivrognerie, celle-ci étant perçue sous l’angle de la déchéance morale et sociale, trait distinctif qui continuera à marquer durablement la figure du buveur excessif. Mais en France, et tout spécialement en Alsace, où les boissons alcooliques sont considérées comme totalement constitutives de l’identité de la province par leur diversité (vin, bière, eau-de-vie), leur abondance, leur rôle socialisateur, et où elles sont portées par de puissants intérêts économiques, le système de représentations traditionnel est particulièrement ambigu.
<p class="8a-Voir" style="text-align: justify;">[[Etats_de_l'Alsace|Etats de l'Alsace]] (répression de l'ivrognerie)</p> <p class="8a-Voir" style="text-align: justify;">[[Polizeiordnung|''Polizeiordnung'']] (répression de l'ivrognerie)</p> <p class="8a-Voir" style="text-align: right;">'''Françoise Steudler'''</p> <p class="8a-Voir" style="text-align: justify;">&nbsp;</p>   
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Le buveur alsacien est dépeint dans les récits, dans des termes qui finissent par confiner au stéréotype, comme « intrépide » ou « héroïque ». Pour expliquer ce penchant et cette résistance, est invoqué de façon récurrente, le vieux fonds germanique auquel se sont ajoutées les moeurs françaises. Les consommations d’alcool, surtout celle du vin, sont valorisées car elles sont supposées reconstituer la force de travail. Même si les paysans sont généralement considérés comme sobres, étant réduits souvent à n’absorber qu’une simple piquette, l’intendant de La Houssaye peut affirmer, en 1701, au sujet de ceux d’Altkirch, que « chacun avait du vin en cave et passait une partie de la journée à boire après avoir travaillé l’autre, selon l’ancienne coutume d’Allemagne ». En ville, les occasions d’ « ivrogner » sont fort nombreuses, que ce soit de façon régulière, dans les lieux de sociabilité traditionnels (les poêles des tribus, les tavernes et cabarets, dans lesquels l’ivresse peut être perçue de façon positive, comme relevant d’un indispensable rituel d’intégration) ou bien de manière occasionnelle, dans l’espace public, les autorités procédant souvent à des distributions de vin lors des grandes fêtes : c’est ainsi que le jour anniversaire de la dédicace de la cathédrale fut célébré par les Strasbourgeois avec force libations et que, en 1744, la foule s’abreuva aux fontaines de vin lors des réjouissances données en l’honneur de Louis XV.
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Les rares abstinents se faisaient remarquer et leur tempérance était relevée dans les chroniques locales. Les excès sont traditionnellement réprimés, dans la mesure où ils sont générateurs de désordres insupportables, de violences, de crimes qui rendent les coupables passibles d’emprisonnement, voire de la peine de mort. Ce sont surtout les ecclésiastiques qui font entendre leur voix pour dénoncer ce péché qu’est l’intempérance. Geiler de Kaysersberg vitupère, au XVe siècle, contre les tavernes, lieux de perdition. Au temps de la Réforme, le Magistrat de Strasbourg prend une série de mesures restrictives limitant l’ouverture des débits de boisson et visant même à éradiquer jusqu’au désir de boire à l’envi « ni en public, ni secrètement, ni de quelque manière que le cœur de l’homme en pût concevoir le dessein », tout contrevenant étant passible d’amende ou de peine de prison. Dans d’autres villes et villages d’Alsace des règlements municipaux s’efforcent aussi de limiter la consommation. L’ivrognerie subsiste pourtant, mais les désordres physiques qu’elle peut générer sont surtout imputés à la falsification des vins, contre laquelle les autorités sévissent.
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A partir de la seconde moitié du XVIII<sup>e</sup> siècle, on voit se manifester une sensibilité accrue au problème. De nombreux témoins (curés et pasteurs, administrateurs, médecins, voyageurs, etc.), qui procèdent à une observation attentive de la réalité sociale et se penchent plus particulièrement sur les gens du peuple, commencent à fournir des descriptions quasi ethnographiques, mais horrifiées, d’un monde qui leur est étranger et dans lequel le cabaret est vu comme le foyer de tous les vices, l’épicentre d’un séisme qui, de proche en proche, ébranle toute la société. Celle-ci, selon ces auteurs, dont la perspective est résolument utilitaire, se voit en effet, du fait de la généralisation de l’intempérance, amputée de précieuses forces productrices et menacée par de mauvais sujets qui mésusent de leur liberté. Un discours cohérent s’élabore qui, en intégrant la vieille dimension morale, présente l’ivrognerie populaire comme une réelle « maladie sociale », dangereuse non seulement pour l’individu et son entourage, mais aussi pour l’ensemble de la collectivité. Un effort plus systématique d’encadrement du buveur se met alors en place, qui se focalise essentiellement sur la réglementation des débits de boissons, afin de fixer les bornes du « bien boire ». La caractérisation de l’alcoolique comme un véritable malade va ensuite venir enrichir l’arsenal des stratégies de lutte contre le fléau.
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== Bibliographie ==
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GRANDIDIER (Philippe-André), ''Histoire ecclésiastique, militaire, civile et littéraire de la province d’Alsace'', Strasbourg, 1787.
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LA VALLEE, ''Voyages dans les départements de la France. Haut-Rhin, ''1793.
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FESQUET DU GARD (Jean-Louis), ''Voyage de Paris à Strasbourg et principalement dans tout le Bas-Rhin, ''An IX.
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GRAFFENAUER (Jean-Philippe), ''Topographie physique et médicale de la ville de Strasbourg'', Strasbourg, 1816.
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GÉRARD (Charles), ''L’Ancienne Alsace à table'', Colmar 1862.
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NEYREMAND (Ernest de), « L’ancien Chapitre de Lautenbach. De la nécessité de réprimer. », ''RA'', 1858, 273-289.
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HOFFMANN (Charles), ''L’Alsace au XVIII<sup>e</sup> siècle ''(1906), t. I, p. 122-140.
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== Notices connexes ==
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[[Etats_de_l'Alsace|Etats de l'Alsace]] (répression de l'ivrognerie)
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[[Polizeiordnung|''Polizeiordnung'']] (répression de l'ivrognerie)
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<p class="8a-Voir" style="text-align: right">'''Françoise Steudler'''</p>   
 
[[Category:A]]
 
[[Category:A]]

Version du 14 août 2020 à 10:34

Abus de boissons alcooliques

Le terme d’alcoolisme n’apparaît qu’en 1849, sous la plume du médecin suédois Magnus Huss, pour désigner l’ensemble des symptômes et des lésions pouvant atteindre l’organisme du fait d’une absorption immodérée d’alcool, et il ne se répand que progressivement. Auparavant, on ne parle que d’ivrognerie, celle-ci étant perçue sous l’angle de la déchéance morale et sociale, trait distinctif qui continuera à marquer durablement la figure du buveur excessif. Mais en France, et tout spécialement en Alsace, où les boissons alcooliques sont considérées comme totalement constitutives de l’identité de la province par leur diversité (vin, bière, eau-de-vie), leur abondance, leur rôle socialisateur, et où elles sont portées par de puissants intérêts économiques, le système de représentations traditionnel est particulièrement ambigu.

Le buveur alsacien est dépeint dans les récits, dans des termes qui finissent par confiner au stéréotype, comme « intrépide » ou « héroïque ». Pour expliquer ce penchant et cette résistance, est invoqué de façon récurrente, le vieux fonds germanique auquel se sont ajoutées les moeurs françaises. Les consommations d’alcool, surtout celle du vin, sont valorisées car elles sont supposées reconstituer la force de travail. Même si les paysans sont généralement considérés comme sobres, étant réduits souvent à n’absorber qu’une simple piquette, l’intendant de La Houssaye peut affirmer, en 1701, au sujet de ceux d’Altkirch, que « chacun avait du vin en cave et passait une partie de la journée à boire après avoir travaillé l’autre, selon l’ancienne coutume d’Allemagne ». En ville, les occasions d’ « ivrogner » sont fort nombreuses, que ce soit de façon régulière, dans les lieux de sociabilité traditionnels (les poêles des tribus, les tavernes et cabarets, dans lesquels l’ivresse peut être perçue de façon positive, comme relevant d’un indispensable rituel d’intégration) ou bien de manière occasionnelle, dans l’espace public, les autorités procédant souvent à des distributions de vin lors des grandes fêtes : c’est ainsi que le jour anniversaire de la dédicace de la cathédrale fut célébré par les Strasbourgeois avec force libations et que, en 1744, la foule s’abreuva aux fontaines de vin lors des réjouissances données en l’honneur de Louis XV.

Les rares abstinents se faisaient remarquer et leur tempérance était relevée dans les chroniques locales. Les excès sont traditionnellement réprimés, dans la mesure où ils sont générateurs de désordres insupportables, de violences, de crimes qui rendent les coupables passibles d’emprisonnement, voire de la peine de mort. Ce sont surtout les ecclésiastiques qui font entendre leur voix pour dénoncer ce péché qu’est l’intempérance. Geiler de Kaysersberg vitupère, au XVe siècle, contre les tavernes, lieux de perdition. Au temps de la Réforme, le Magistrat de Strasbourg prend une série de mesures restrictives limitant l’ouverture des débits de boisson et visant même à éradiquer jusqu’au désir de boire à l’envi « ni en public, ni secrètement, ni de quelque manière que le cœur de l’homme en pût concevoir le dessein », tout contrevenant étant passible d’amende ou de peine de prison. Dans d’autres villes et villages d’Alsace des règlements municipaux s’efforcent aussi de limiter la consommation. L’ivrognerie subsiste pourtant, mais les désordres physiques qu’elle peut générer sont surtout imputés à la falsification des vins, contre laquelle les autorités sévissent.

A partir de la seconde moitié du XVIIIe siècle, on voit se manifester une sensibilité accrue au problème. De nombreux témoins (curés et pasteurs, administrateurs, médecins, voyageurs, etc.), qui procèdent à une observation attentive de la réalité sociale et se penchent plus particulièrement sur les gens du peuple, commencent à fournir des descriptions quasi ethnographiques, mais horrifiées, d’un monde qui leur est étranger et dans lequel le cabaret est vu comme le foyer de tous les vices, l’épicentre d’un séisme qui, de proche en proche, ébranle toute la société. Celle-ci, selon ces auteurs, dont la perspective est résolument utilitaire, se voit en effet, du fait de la généralisation de l’intempérance, amputée de précieuses forces productrices et menacée par de mauvais sujets qui mésusent de leur liberté. Un discours cohérent s’élabore qui, en intégrant la vieille dimension morale, présente l’ivrognerie populaire comme une réelle « maladie sociale », dangereuse non seulement pour l’individu et son entourage, mais aussi pour l’ensemble de la collectivité. Un effort plus systématique d’encadrement du buveur se met alors en place, qui se focalise essentiellement sur la réglementation des débits de boissons, afin de fixer les bornes du « bien boire ». La caractérisation de l’alcoolique comme un véritable malade va ensuite venir enrichir l’arsenal des stratégies de lutte contre le fléau.

 

Bibliographie

GRANDIDIER (Philippe-André), Histoire ecclésiastique, militaire, civile et littéraire de la province d’Alsace, Strasbourg, 1787.

LA VALLEE, Voyages dans les départements de la France. Haut-Rhin, 1793.

FESQUET DU GARD (Jean-Louis), Voyage de Paris à Strasbourg et principalement dans tout le Bas-Rhin, An IX.

GRAFFENAUER (Jean-Philippe), Topographie physique et médicale de la ville de Strasbourg, Strasbourg, 1816.

GÉRARD (Charles), L’Ancienne Alsace à table, Colmar 1862.

NEYREMAND (Ernest de), « L’ancien Chapitre de Lautenbach. De la nécessité de réprimer. », RA, 1858, 273-289.

HOFFMANN (Charles), L’Alsace au XVIIIe siècle (1906), t. I, p. 122-140.

Notices connexes

Etats de l'Alsace (répression de l'ivrognerie)

Polizeiordnung (répression de l'ivrognerie)

Françoise Steudler