Milchzins

De DHIALSACE
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Rente en lait

Lors du placement, par manque de fourrage, d’une vache en pension pendant la période hivernale, en vertu d’un bail à cheptel, de modestes paysans touchent une petite somme pour « loger, hiverner et nourrir » leur vache (de l’ordre de 5 à 10 livres à la fin du XVIIIe siècle). En contrepartie, en échange de la jouissance du veau à naître, le preneur s’engage à verser au bailleur, qui est fréquemment un maquignon juif, une rente en lait qui devient caduque si la vache ne vêle pas ; mais, comme la vache est souvent reprise avant la fin du bail, ce dernier est en droit de réclamer les frais de fourrage (entre 8 et 9 livres à la même époque).  

Bibliographie

AHR C 1098 : lettre de Noblat, subdélégué de Belfort de l’intendant, en date du 19 décembre 1763.  

ABR 8E 137/3 : Cahier de ventes de bestiaux de Fessenheim-le-Bas (1786-1802).  

HOFFMANN, L’Alsace au XVIIIe siècle (1906), t. I, p. 273 : « Observations sur la cherté du bois », Magistrat de Ferrette, 10 novembre 1787.  

BOEHLER (Jean-Michel), Démographie et vie rurale en Basse-Alsace : l’exemple du Kochersberg (1648-1836), th. 3e cycle dactyl., Strasbourg, 1974, t. III, p. CVI-CVII.  

Notice connexe

Fourrages  

Jean-Michel Boehler