Chemise de sorcière
Drutenkleid, Hexenhemd, Schandkleid
Chemise grossièrement tissée en chanvre dont on revêtait les accusés/accusées de sorcellerie après les avoir dénudés et rasés. Ce procédé contribuait à déshumaniser l’inculpé, mais aussi à s’assurer qu’il ne gardait pas sur lui d’éventuels produits maléfiques fournis par le diable. A Molsheim, en 1631, Barthélemy Pfeiffer, qui n’avait que 16 ans, dut pourtant revêtir une chemise semblable avant de s’installer sur le siège d’insomnie.
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Louis Schlaefli