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− | + | ''Waaggeld''</p> Ce mot a plusieurs significations selon les localités, mais c’est avant tout un droit payé pour toute marchandise pesée sur la balance publique. À la fin de l’Ancien Régime, il coûte dix ''Rappen'' ou deux sols, trois deniers par quintal à Ribeauvillé, trois deniers par dix livres à Altkirch en 1789. À Bergheim, les étrangers seuls y sont soumis, mais à Colmar tout un chacun paye quatre deniers par quintal. Le terme est utilisé à Colmar pour désigner le droit payé par les étrangers vendant du beurre, du fromage, du poisson. À Huningue, où la ville s’arroge le droit « de peser à la romaine », le fermier perçoit de ce chef six deniers par quintal de foin ou de paille, à charge pour lui d’entretenir la balance et les bâtiments où elle était entreposée. À Masevaux, ce droit est appelé ''Frohnwaaggeld'' et correspond à une rente de quatre livres de cire et de menue monnaie que la ville de Masevaux paye à l’abbaye.</p> | |
− | == | + | == Bibliographie == |
− | + | HOFFMANN (Charles), ''L’Alsace au XVIII<sup>e</sup> siècle'', 1906, III, p. 527.</p> | |
− | == | + | == Notices connexes == |
− | + | [[Marché|Marché]]</p> [[Waaggeld|''Waaggeld'']]</p> <p class="mw-parser-output" style="text-align: right">'''Claude Muller'''</p> </p> | |
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Version du 1 septembre 2020 à 09:03
Waaggeld
Ce mot a plusieurs significations selon les localités, mais c’est avant tout un droit payé pour toute marchandise pesée sur la balance publique. À la fin de l’Ancien Régime, il coûte dix Rappen ou deux sols, trois deniers par quintal à Ribeauvillé, trois deniers par dix livres à Altkirch en 1789. À Bergheim, les étrangers seuls y sont soumis, mais à Colmar tout un chacun paye quatre deniers par quintal. Le terme est utilisé à Colmar pour désigner le droit payé par les étrangers vendant du beurre, du fromage, du poisson. À Huningue, où la ville s’arroge le droit « de peser à la romaine », le fermier perçoit de ce chef six deniers par quintal de foin ou de paille, à charge pour lui d’entretenir la balance et les bâtiments où elle était entreposée. À Masevaux, ce droit est appelé Frohnwaaggeld et correspond à une rente de quatre livres de cire et de menue monnaie que la ville de Masevaux paye à l’abbaye.
Bibliographie
HOFFMANN (Charles), L’Alsace au XVIIIe siècle, 1906, III, p. 527.
Notices connexes
Claude Muller