Capitulation électorale : Différence entre versions
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− | <p class="mw-parser-output" style="text-align: justify | + | <p class="mw-parser-output" style="text-align: justify">Règles à suivre pour l’administration d’un diocèse imposées par le chapitre au candidat à un évêché en vue de définir les limites de ses pouvoirs et que celui-ci s’engage par serment à observer. Le germe des capitulations des évêques de Strasbourg est constitué par la convention de 1220, par laquelle Henri II, déjà évêque, s’engage à ne pas aliéner l’advocatia de Strasbourg aux mains des membres des familles souveraines. En 1244, les chanoines s’engagent – ''sede vacante'' – à respecter ce même engagement en cas d’élection.</p> <p class="mw-parser-output" style="text-align: justify">Dans le diocèse de Bâle, la plus ancienne capitulation remonte à l’an 1261 : le candidat, Heinrich von Neuenburg, dut promettre de ne pas imposer de nouvelles charges au clergé.</p> |
− | == <span style="font-size:x-large | + | == <span style="font-size:x-large">Bibliographie</span> == |
− | <p class="mw-parser-output" style="text-align: justify | + | <p class="mw-parser-output" style="text-align: justify">VETULANI (Adam), ''Le Grand Chapitre de Strasbourg (des origines à la fin du siècle)'', Strasbourg, 1927, p. 82-93.</p> <p class="mw-parser-output" style="text-align: justify">VILLIGER (Johann Baptist), « Das Bistum Basel zur Zeit Johanns XXII., Benedikts XII. und Klemens VI (13161352) », ''Analecta Gregoriana'' XV, 1939, p. 109.</p> <p class="mw-parser-output" style="text-align: justify">RAPP (Francis), ''Réformes et Réformation à Strasbourg. Église et société dans le diocèse de Strasbourg (1450-1525)'', Paris, 1974, p. 59.</p> <p class="mw-parser-output" style="text-align: justify">WERCKMEISTER (Jean), ''Les capitulations des évêques de Strasbourg du XIII<sup>e</sup> au milieu du XV<sup>e</sup> siècle'', Strasbourg, 1974.</p> |
− | == <span style="font-size:x-large | + | == <span style="font-size:x-large">Notices connexes</span> == |
− | <p class="mw-parser-output" style="text-align: justify | + | <p class="mw-parser-output" style="text-align: justify">[[Chapitre|Chapitre]]</p> <p class="mw-parser-output" style="text-align: justify">[[Evêque|Evêque]]</p> <p class="mw-parser-output" style="text-align: right">'''Louis Schlaefli'''</p> |
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Version du 7 octobre 2019 à 15:00
Règles à suivre pour l’administration d’un diocèse imposées par le chapitre au candidat à un évêché en vue de définir les limites de ses pouvoirs et que celui-ci s’engage par serment à observer. Le germe des capitulations des évêques de Strasbourg est constitué par la convention de 1220, par laquelle Henri II, déjà évêque, s’engage à ne pas aliéner l’advocatia de Strasbourg aux mains des membres des familles souveraines. En 1244, les chanoines s’engagent – sede vacante – à respecter ce même engagement en cas d’élection.
Dans le diocèse de Bâle, la plus ancienne capitulation remonte à l’an 1261 : le candidat, Heinrich von Neuenburg, dut promettre de ne pas imposer de nouvelles charges au clergé.
Bibliographie
VETULANI (Adam), Le Grand Chapitre de Strasbourg (des origines à la fin du siècle), Strasbourg, 1927, p. 82-93.
VILLIGER (Johann Baptist), « Das Bistum Basel zur Zeit Johanns XXII., Benedikts XII. und Klemens VI (13161352) », Analecta Gregoriana XV, 1939, p. 109.
RAPP (Francis), Réformes et Réformation à Strasbourg. Église et société dans le diocèse de Strasbourg (1450-1525), Paris, 1974, p. 59.
WERCKMEISTER (Jean), Les capitulations des évêques de Strasbourg du XIIIe au milieu du XVe siècle, Strasbourg, 1974.
Notices connexes
Louis Schlaefli