Chanoinesse : Différence entre versions
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Stiftsdame
A côté des chanoinesses régulières de Saint Augustin, qui s’engagent par des vœux solennels, on en trouvait jadis d’autres, demoiselles nobles ou de qualité, qui n’appartenaient pas à l’ordre monastique ; elles possédaient une prébende sans être obligées pour cela de renoncer à leurs biens ou de faire des vœux. Seule l’abbesse devait rester à vie au monastère ; les chanoinesses pouvaient le quitter pour se marier. On en trouvait dans les abbayes d’Andlau, d’Erstein, d’Eschau, de Masevaux, d’Ottmarsheim et de Saint-Etienne à Strasbourg. A côté d’elles fonctionnaient des chanoines, en nombre réduit (quatre à Saint-Etienne), qui assuraient les offices. Leur vie était parfois loin d’être édifiante et Geiler a usé de mots durs pour les chanoinesses de Saint-Etienne.
Sources - Bibliographie
DENISART (Jean-Baptiste), Collection de décisions nouvelles et de notions relatives à la jurisprudence actuelle, 6e éd., Paris, 1768., p. 67.
DURAND de MAILLANE (Pierre-Toussaint), Dictionnaire de droit canonique et de pratique bénéficiale..., Lyon, 1787., t. I, p. 729-730.
NAZ, Dictionnaire droit canonique (1935), t. III, col. 488-500.
RAPP (Francis), notice « chanoinesses nobles », Encyclopédie d’Alsace, p. 1528-1530.
Notices connexes
Chanoinesses protestantes de Saint-Etienne
Louis Schlaefli