Épingles : Différence entre versions
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+ | FERRIERE, ''Dictionnaire'' (1762). | ||
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+ | WOLFF (Christian), « Contrats d’apprentissage et autres à Sainte-Marie-aux-Mines », ''Bulletin du Cercle généalogique d’Alsace'', 106, 1994, p. 533. | ||
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Version du 6 octobre 2020 à 15:34
Schleifnadel
Petit instrument de fil de laiton ou de cuivre dont on se sert pour attacher quelque chose (Guyot, Répertoire, « Épingles »). Sert en couture, dans le vêtement, dans les cheveux. Sert également dans les bureaux pour agrafer ensemble des documents. Sert à mesurer le temps d’une enchère à la bougie, qui s’arrête quand on a atteint l’épingle piquée dans la bougie (Ferrière, Dictionnaire, Baux). Dans une vente, alors que le don fait au vendeur s’appelle « pot-de-vin », ce qui est promis à la femme du vendeur est qualifié d’épingles (Ferrière, Dictionnaire, « pot-de-vin »).
En Alsace, le terme apparaît dans les contrats d’entrée en apprentissage en français. La clause des frais de logement et de formation comprend une annexe, la gratification de la maîtresse de maison. Dans un contrat de « louage d’apprentif » à Sainte-Marie-aux-Mines, en 1670, deux ducats sont prévus « pour les vins de la femme ».
Bibliographie
FERRIERE, Dictionnaire (1762).
WOLFF (Christian), « Contrats d’apprentissage et autres à Sainte-Marie-aux-Mines », Bulletin du Cercle généalogique d’Alsace, 106, 1994, p. 533.
Notices connexes
Christian Wolff