Absagebrief : Différence entre versions
(Une révision intermédiaire par un autre utilisateur non affichée) | |||
Ligne 10 : | Ligne 10 : | ||
REINLE (Christine), ''Bauernfehden. Studien zur Fehdeführung Nichtadliger im spätmittelalterlichen römisch-deutschen Reich, besonders in den bayerischen Herzogtümern'', VSWG-Beihefte, 170, 2003. | REINLE (Christine), ''Bauernfehden. Studien zur Fehdeführung Nichtadliger im spätmittelalterlichen römisch-deutschen Reich, besonders in den bayerischen Herzogtümern'', VSWG-Beihefte, 170, 2003. | ||
+ | | ||
== Notices connexes == | == Notices connexes == | ||
Ligne 33 : | Ligne 34 : | ||
| | ||
− | [[Category:A]] | + | |
+ | |||
+ | [[Category:A]] [[Category:Guerres et armées]] [[Category:Droit (sources et pratique du droit) et Justice]] [[Category:Etat et pouvoirs]] |
Version actuelle datée du 25 mai 2021 à 12:53
Lettre de défi
Selon la coutume, tout seigneur qui se proposait de mener contre un autre une guerre privée était tenu d’envoyer à son adversaire un message avant le début des hostilités. La Bulle d’Or de Charles IV de Luxembourg (1356) impose un délai de trois jours, ce qui n’a jamais réussi à s’imposer. Le message envoyé à l’ennemi doit contenir le nom de celui qui déclare la guerre et celui de ses alliés ; ces personnes proclament qu’elles se considèrent dorénavant comme les ennemis du destinataire et qu’elles se proposent de « sauvegarder leur honneur ».
Tous les signataires ne participaient pas nécessairement aux combats ultérieurs. Par contre, tout conflit mené au mépris de cette formalité préalable était considéré comme un acte de banditisme ou, tout au moins, comme un acte sans honneur. En 1495, Maximilien interdit la guerre privée, qui mettra cependant plusieurs décennies à disparaître.
Bibliographie
REINLE (Christine), Bauernfehden. Studien zur Fehdeführung Nichtadliger im spätmittelalterlichen römisch-deutschen Reich, besonders in den bayerischen Herzogtümern, VSWG-Beihefte, 170, 2003.
Notices connexes
Elisabeth Clementz