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Version actuelle datée du 16 novembre 2021 à 11:10
Ce terme désigne l’ensemble des redevances seigneuriales (Herrschaftshühner, Steuerhühner, Zinshühner, Hühnergeld, Hahnengeld) dues, à l’origine, en nature (poules, signe d’une ancienne servitude ou reconnaissance de l’appartenance à une juridiction ?), d’où leur nom, puis en leur équivalent en argent. Elles sont généralement acquittées par feu ou ménage (Gartenhühner, Rauchhühner, Rauchgeld) à des périodes de l’année bien définies, la plupart du temps en deux termes à six mois d’intervalle (Fastnachtshühner, Mertzenhühner, Pfingsthühner, Herbsthühner) et à raison de deux poules annuelles ou d’une poule et d’un poulet ou d’un chapon. Diverses exemptions, partielles ou totales, peuvent concerner curés et pasteurs, maîtres d’école, parturientes, veuves et célibataires tenant feu, officiers et agents de la seigneurie, occasionnellement les manants ou les manouvriers, parfois des communautés entières.
Bibliographie
HOFFMANN, L’Alsace au XVIIIe siècle (1906), t. III, p. 317-323.
Notice connexe
Jean-Michel Boehler