Garbe : Différence entre versions

De DHIALSACE
Aller à : navigation, rechercher
(Page créée avec « <p class="mw-parser-output" style="text-align: justify;">Gerbe</p> <p class="mw-parser-output" style="text-align: justify;">Compte tenu d’importantes variations, la gerb... »)
 
Ligne 1 : Ligne 1 :
<p class="mw-parser-output" style="text-align: justify;">Gerbe</p> <p class="mw-parser-output" style="text-align: justify;">Compte tenu d’importantes variations, la gerbe, qui désigne les tiges de céréales liées ensemble – un domestique pouvait en lier 500 à 600 par jour – n’a&nbsp;jamais constitué une unité de mesure ou de poids<br/> en soi, encore qu’on ait cherché à en évaluer le nombre à l’unité de surface ainsi que le rendement en grains du cent de gerbes (en moyenne entre 2 et 5 rézaux, soit 3 à 7 hectolitres à l’hectare, selon la nature des céréales et les conditions climatiques du moment). Le poids de la gerbe est estimé à 8-10 kilos avec un rendement de 30 à 35 %, soit environ 3 kilos de grains par gerbe. Le terme ne revêt véritablement sa dimension institutionnelle que dans la mesure où la gerbe sert de rémunération en nature du bangarde (''[[Bannwartgarben]]''), du marguillier ou du sacristain (''[[Kilbertgarben]]''), du sonneur (''[[Glockengarben]]'' ou ''Glockenzehnt''), enfin du desservant de la paroisse dans des circonstances bien définies (''[[Evangeliigarben]]'').</p>  
+
<p class="mw-parser-output" style="text-align: justify">Gerbe</p> <p class="mw-parser-output" style="text-align: justify">Compte tenu d’importantes variations, la gerbe, qui désigne les tiges de céréales liées ensemble – un domestique pouvait en lier 500 à 600 par jour – n’a&nbsp;jamais constitué une unité de mesure ou de poids<br/> en soi, encore qu’on ait cherché à en évaluer le nombre à l’unité de surface ainsi que le rendement en grains du cent de gerbes (en moyenne entre 2 et 5 rézaux, soit 3 à 7 hectolitres à l’hectare, selon la nature des céréales et les conditions climatiques du moment). Le poids de la gerbe est estimé à 8-10 kilos avec un rendement de 30 à 35&nbsp;%, soit environ 3 kilos de grains par gerbe. Le terme ne revêt véritablement sa dimension institutionnelle que dans la mesure où la gerbe sert de rémunération en nature du bangarde (''[[Bannwartgarben|Bannwartgarben]]''), du marguillier ou du sacristain (''[[Kilbertgarben|Kilbertgarben]]''), du sonneur (''[[Glockengarben|Glockengarben]]'' ou ''Glockenzehnt''), enfin du desservant de la paroisse dans des circonstances bien définies (''[[Evangeliigarben|Evangeliigarben]]'').</p>  
== <span style="font-size:x-large;">Bibliographie</span> ==
+
== <span style="font-size:x-large">Bibliographie</span> ==
<p class="mw-parser-output" style="text-align: justify;">BOEHLER, ''Paysannerie'' (1994), t. I, p. 892-893.</p> <p class="mw-parser-output" style="text-align: justify;">LACHIVER (Marcel),''Dictionnaire du monde rural. Les mots du passé'', Paris, 1997, p. 959.</p>  
+
<p class="mw-parser-output" style="text-align: justify">BOEHLER, ''Paysannerie'' (1994), t. I, p. 892-893.</p> <p class="mw-parser-output" style="text-align: justify">LACHIVER (Marcel),''Dictionnaire du monde rural. Les mots du passé'', Paris, 1997, p. 959.</p>  
== <span style="font-size:x-large;">Notices connexes</span> ==
+
== <span style="font-size:x-large">Notices connexes</span> ==
<p class="mw-parser-output" style="text-align: justify;">[[Bangard(e)]]</p> <p class="mw-parser-output" style="text-align: justify;">''[[Bannwartgarben]]''</p> <p class="mw-parser-output" style="text-align: justify;">''[[Evangeliigarben]]''</p> <p class="mw-parser-output" style="text-align: justify;">''[[Kilbertgarben]]''</p> <p class="mw-parser-output" style="text-align: right;">'''Jean-Michel Boehler'''</p>  
+
<p class="mw-parser-output" style="text-align: justify">[[Bangard(e)|Bangard(e)]]</p> <p class="mw-parser-output" style="text-align: justify">''[[Bannwartgarben|Bannwartgarben]]''</p> <p class="mw-parser-output" style="text-align: justify">''[[Evangeliigarben|Evangeliigarben]]''</p> <p class="mw-parser-output" style="text-align: justify">''[[Kilbertgarben|Kilbertgarben]]''</p> <p class="mw-parser-output" style="text-align: right">'''Jean-Michel Boehler'''</p>
[[Category:G]][[Category:Poids et mesures]][[Category:Agriculture-Elevage]]
+
[[Category:G]]

Version du 8 février 2021 à 07:47

Gerbe

Compte tenu d’importantes variations, la gerbe, qui désigne les tiges de céréales liées ensemble – un domestique pouvait en lier 500 à 600 par jour – n’a jamais constitué une unité de mesure ou de poids
en soi, encore qu’on ait cherché à en évaluer le nombre à l’unité de surface ainsi que le rendement en grains du cent de gerbes (en moyenne entre 2 et 5 rézaux, soit 3 à 7 hectolitres à l’hectare, selon la nature des céréales et les conditions climatiques du moment). Le poids de la gerbe est estimé à 8-10 kilos avec un rendement de 30 à 35 %, soit environ 3 kilos de grains par gerbe. Le terme ne revêt véritablement sa dimension institutionnelle que dans la mesure où la gerbe sert de rémunération en nature du bangarde (Bannwartgarben), du marguillier ou du sacristain (Kilbertgarben), du sonneur (Glockengarben ou Glockenzehnt), enfin du desservant de la paroisse dans des circonstances bien définies (Evangeliigarben).

Bibliographie

BOEHLER, Paysannerie (1994), t. I, p. 892-893.

LACHIVER (Marcel),Dictionnaire du monde rural. Les mots du passé, Paris, 1997, p. 959.

Notices connexes

Bangard(e)

Bannwartgarben

Evangeliigarben

Kilbertgarben

Jean-Michel Boehler