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Le mot dérive de « ''Los'' », sort. D’après la tradition populaire, les douze jours de la « petite année » consécutifs au solstice d’hiver, de la Nativité à l’Épiphanie, auraient valeur prédictive : le temps qu’il fait au cours du cycle qui suit [[Noël]], préfigurerait, jour après jour, celui qu’il fera pendant les douze mois de l’année à venir. L’origine de cette croyance est difficile à dater ; sans doute remonte-telle à une tradition pré-chrétienne, mais on ne peut s’empêcher de la mettre en relation avec les dictons prophétiques accompagnant certaines fêtes de saints. Apparemment irrationnelle, cette croyance n’est pas dénuée de fondement : elle témoigne de l’étroite dépendance entre la civilisation agraire et la toute puissance de la nature ; elle témoigne de l’angoisse du lendemain et de la constante quête de sécurité qu’elle génère ; enfin elle repose sur l’observation de faits répétitifs et sur une expérience transmise de génération en génération.
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== Bibliographie ==
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HOFFMANN-KRAYER, BÄCHTOLD-STÄUBLI, ''Handwörterbuch der deutschen Volkskunde'', Abt. I, ''Aberglauben'', Berlin-Leipzig, 1932-1933, Bd. V, p. 1406-1425.
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BOEHLER, ''Paysannerie'', 1993, t. II, p. 1923.
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== Notice connexe ==
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<p class="mw-parser-output" style="text-align: right;">'''Jean-Michel Boehler'''</p>
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Version actuelle datée du 4 janvier 2021 à 18:44

Le mot dérive de « Los », sort. D’après la tradition populaire, les douze jours de la « petite année » consécutifs au solstice d’hiver, de la Nativité à l’Épiphanie, auraient valeur prédictive : le temps qu’il fait au cours du cycle qui suit Noël, préfigurerait, jour après jour, celui qu’il fera pendant les douze mois de l’année à venir. L’origine de cette croyance est difficile à dater ; sans doute remonte-telle à une tradition pré-chrétienne, mais on ne peut s’empêcher de la mettre en relation avec les dictons prophétiques accompagnant certaines fêtes de saints. Apparemment irrationnelle, cette croyance n’est pas dénuée de fondement : elle témoigne de l’étroite dépendance entre la civilisation agraire et la toute puissance de la nature ; elle témoigne de l’angoisse du lendemain et de la constante quête de sécurité qu’elle génère ; enfin elle repose sur l’observation de faits répétitifs et sur une expérience transmise de génération en génération.

Bibliographie

HOFFMANN-KRAYER, BÄCHTOLD-STÄUBLI, Handwörterbuch der deutschen Volkskunde, Abt. I, Aberglauben, Berlin-Leipzig, 1932-1933, Bd. V, p. 1406-1425.

BOEHLER, Paysannerie, 1993, t. II, p. 1923.

Notice connexe

Calendrier

Jean-Michel Boehler