Chaise d'insomnie : Différence entre versions
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Version du 7 octobre 2019 à 13:05
Folterstuhl, Marterstuhl, Stuhl
Pour la recherche de l’aveu, privilégié par la procédure pénale, instrument de torture, utilisé notamment dans les procès de sorcellerie, constitué par une espèce de fauteuil, muni de pointes métalliques sur toutes les surfaces, sur lequel la victime devait s’asseoir pendant des heures, pour l’empêcher de dormir et l’inciter à faire des aveux ; elle y était fixée par des barres en bois ou en métal qui la comprimaient, y compris les bras et les jambes, appliquées sur des surfaces également munies de pointes. A Molsheim, en 1631, Barthélemy Pfeiffer, qui n’avait que 16 ans, dut pourtant s’y installer, après avoir revêtu la chemise d’insomnie: « das rauh hembt, so man zum Stuol tormenti vigiliarum gemeiniglich gebraucht, ahnlegen lassen » (ABR 2 B 0469/1) ; d’après la formulation, le procédé était d’usage courant.
Notices connexes
Louis Schlaefli