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Version actuelle datée du 2 novembre 2021 à 12:59
gerbes d’évangile ou gerbes de la Passion
Redevance versée aux curés de certaines paroisses et qui correspond à une quantité définie de grains. En contrepartie, les curés étaient tenus de réciter tous les jours de l’été, du samedi des Quatre-Temps de Pentecôte au samedi des Quatre-Temps de septembre, l’évangile de la passion selon saint Jean, ainsi qu’une prière accompagnée d’une bénédiction pour la croissance des fruits de la terre. C’était une obligation réelle qui concernait tous les habitants de la communauté, y compris les juifs et les anabaptistes. Cette pratique a été relevée dans le Sundgau à la fin du XVIIIe siècle, « en bénissant la tempeste et pour la conservation des fruits de la terre » (ABR 1 G 49, Lutter, 1770). En 1770, s’engage chez les avocats du Conseil souverain d’Alsace une discussion visant à déterminer si cette redevance relève du casuel, si elle fait partie de la compétence du curé ou si elle constitue un droit à part : les avocats penchent pour cette dernière interprétation.
Bibliographie
HOFFMANN,L’Alsace au XVIIIe siècle (1906), t. III, p. 295.
HIMLY, Dictionnaire, 1983, p. 58.
BOEHLER (Jean-Michel), La paysannerie de la plaine d’Alsace (1648-1789), 3 vol., Strasbourg, 1994, t. II, p. 1148.
Notices connexes
Jean-Michel Boehler, François Uberfill