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<p class="mw-parser-output" style="text-align: justify;">''buteteil''</p> <p class="mw-parser-output" style="text-align: justify;">Ce mot désigne les 2/3 de la succession mobilière d’un serf ou sainteur (''Wachszinser'') formarié revenant à son seigneur à sa mort. En effet, à la mort d’un homme marié, 1/3 des acquêts du couple va à la veuve, 2/3 aux enfants. Or ceux-ci suivent la condition de leur mère ; si celle-ci n’est pas serve du seigneur de son mari, les enfants ne le sont pas non plus, et la succession échappe à ce seigneur, qui se dédommage par le ''buteil''. Le roi abolit ce droit pour les bourgeois de Spire (1111), Worms (1114), Molsheim (1220), Haguenau (1257) et&nbsp;Wissembourg (1275), mais le maintient en 1282 pour ceux de Hagenbach (pr. de Lauterbourg). Il ne semble plus en être question après le XIII<sup>e</sup> siècle.</p>
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== <span style="font-size:x-large;">Sources - Bibliographie</span> ==
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''buteteil''
<p class="mw-parser-output" style="text-align: justify;">AD I 336 n° 412 & 421 n° 573, II 7 n° 698, 24 n° 730.</p> <p class="mw-parser-output" style="text-align: justify;">DETTE (Christoph) éd., ''Liber Possessionum Wizenburgensis'', 1987, 104, 157, 159.</p>
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== <span style="font-size:x-large;">Notices connexes</span> ==
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Ce mot désigne les 2/3 de la succession mobilière d’un serf ou sainteur (''Wachszinser'') formarié revenant à son seigneur à sa mort. En effet, à la mort d’un homme marié, 1/3 des acquêts du couple va à la veuve, 2/3 aux enfants. Or ceux-ci suivent la condition de leur mère&nbsp;; si celle-ci n’est pas serve du seigneur de son mari, les enfants ne le sont pas non plus, et la succession échappe à ce seigneur, qui se dédommage par le ''buteil''. Le roi abolit ce droit pour les bourgeois de Spire (1111), Worms (1114), Molsheim (1220), Haguenau (1257) et&nbsp;Wissembourg (1275), mais le maintient en 1282 pour ceux de Hagenbach (pr. de Lauterbourg). Il ne semble plus en être question après le XIII<sup>e</sup> siècle.
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== Sources - Bibliographie ==
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AD I 336 n° 412 & 421 n° 573, II 7 n° 698, 24 n° 730.
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DETTE (Christoph) éd., ''Liber Possessionum Wizenburgensis'', 1987, 104, 157, 159.
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== Notices connexes ==
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Version actuelle datée du 20 septembre 2021 à 16:03

buteteil

Ce mot désigne les 2/3 de la succession mobilière d’un serf ou sainteur (Wachszinser) formarié revenant à son seigneur à sa mort. En effet, à la mort d’un homme marié, 1/3 des acquêts du couple va à la veuve, 2/3 aux enfants. Or ceux-ci suivent la condition de leur mère ; si celle-ci n’est pas serve du seigneur de son mari, les enfants ne le sont pas non plus, et la succession échappe à ce seigneur, qui se dédommage par le buteil. Le roi abolit ce droit pour les bourgeois de Spire (1111), Worms (1114), Molsheim (1220), Haguenau (1257) et Wissembourg (1275), mais le maintient en 1282 pour ceux de Hagenbach (pr. de Lauterbourg). Il ne semble plus en être question après le XIIIe siècle.

 

Sources - Bibliographie

AD I 336 n° 412 & 421 n° 573, II 7 n° 698, 24 n° 730.

DETTE (Christoph) éd., Liber Possessionum Wizenburgensis, 1987, 104, 157, 159.

 

Notices connexes

Fall

Hauptzins

Leibeigene

Leibzins

Mortuaire

Sainteur

Wachszinser

 

Bernhard Metz